samedi 30 mars 2013

Obama a-t-il annoncé un "changement de politique" face au Conflit ?



Dans un article publié dans The Washington Time du 26 mars 2013 ,Daniel Pipes signale "qu’un changement majeur dans la politique américaine a été négligé dans le flot de nouvelles au sujet de la visite mouvementée de cinquante heures de Barack Obama en Israël, la semaine dernière. C’est probablement la demande que les Palestiniens reconnaissent qu'Israël est un Etat juif."

En effet les médias en Israël n’ont pas  spécialement souligné cette demande d’Obama qui leur aurait parue sana doute assez routinière, ce dernier  ayant seulement déclaré dans son discours à Jérusalem " ...Les Palestiniens doivent reconnaître qu’Israël est un état juif, et  les Israéliens ont le droit d’insister sur leur sécurité. Les Israéliens doivent reconnaître que continuer  la colonisation est contre-productif pour avancer vers la paix, et qu’une Palestine indépendante est viable avec de véritables frontières à déterminer".

Peut-on vraiment  voir en une telle déclaration "un changement majeur dans la politique américaine" ?
Obama par ce discours n’a  pas affirmé et souligné que la cause fondamentale du conflit est le refus palestinien de reconnaître le droit à  l’existence d’Israël et n’a surtout pas exigé des Palestiniens de changer d’attitude et de politique en la matière en en donnant de sérieuses garanties et des preuves à l’appui.
Cela en premier lieu en réunissant le Conseil Supérieur du Fatah afin qu’il  annule sa décision lors de sa dernière réunion en 2010 à Ramallah selon laquelle les Palestiniens continueront à "refuser fermement la reconnaissance d’Israël comme État Juif" et en donnant à cette démarche historique une expression claire et évidente dans  leurs Médias, leurs discours et surtout dans leurs manuels scolaires.
Cette nouvelle attitude  comprendrait bien évidemment l’abandon explicite de leur exigence du retour en Israël de ce qu’ils appellent les "réfugiés palestiniens" (au nombre de quelque 6 millions qui, bien sûr, anéantiraient démographiquement l’existence d’Israël).

On aurait alors assisté à un réel changement de la politique américaine dans le conflit ,si Obama eut également fait comprendre aux Palestiniens que sans tous ces préalables , "une Palestine indépendante,viable dans ses propres frontières" ne peut être créée avec l’accord d’Israël, ce dernier n’ayant aucune intention suicidaire.

Z.T.  

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info

Obama a-t-il annoncé un "changement de politique" face au Conflit ?


Obama a-t-il annoncé un "changement de politique" face au Conflit ?


Dans un article publié dans The Washington Time du 26 mars 2013 ,Daniel Pipes signale "qu’un changement majeur dans la politique américaine a été négligé dans le flot de nouvelles au sujet de la visite mouvementée de cinquante heures de Barack Obama en Israël, la semaine dernière. C’est probablement la demande que les Palestiniens reconnaissent qu'Israël est un Etat juif."

En effet les médias en Israël n’ont pas  spécialement souligné cette demande d’Obama qui leur aurait parue sana doute assez routinière, ce dernier  ayant seulement déclaré dans son discours à Jérusalem " ...Les Palestiniens doivent reconnaître qu’Israël est un état juif, et  les Israéliens ont le droit d’insister sur leur sécurité. Les Israéliens doivent reconnaître que continuer  la colonisation est contre-productif pour avancer vers la paix, et qu’une Palestine indépendante est viable avec de véritables frontières à déterminer".

Peut-on vraiment  voir en une telle déclaration "un changement majeur dans la politique américaine" ?
Obama par ce discours n’a  pas affirmé et souligné que la cause fondamentale du conflit est le refus palestinien de reconnaître le droit à  l’existence d’Israël et n’a surtout pas exigé des Palestiniens de changer d’attitude et de politique en la matière en en donnant de sérieuses garanties et des preuves à l’appui.
Cela en premier lieu en réunissant le Conseil Supérieur du Fatah afin qu’il  annule sa décision lors de sa dernière réunion en 2010 à Ramallah selon laquelle les Palestiniens continueront à "refuser fermement la reconnaissance d’Israël comme État Juif" et en donnant à cette démarche historique une expression claire et évidente dans  leurs Médias, leurs discours et surtout dans leurs manuels scolaires.
Cette nouvelle attitude  comprendrait bien évidemment l’abandon explicite de leur exigence du retour en Israël de ce qu’ils appellent les "réfugiés palestiniens" (au nombre de quelque 6 millions qui, bien sûr, anéantiraient démographiquement l’existence d’Israël).

On aurait alors assisté à un réel changement de la politique américaine dans le conflit ,si Obama eut également fait comprendre aux Palestiniens que sans tous ces préalables , "une Palestine indépendante,viable dans ses propres frontières" ne peut être créée avec l’accord d’Israël, ce dernier n’ayant aucune intention suicidaire.

Z.T.  

jeudi 28 mars 2013

L’absurdité de l’attitude de l’Occident face au Conflit.

L’absurdité de l’attitude de l’Occident face au Conflit. 

Tout le monde connaît les cartes officielles de l’Autorité Palestinienne effaçant  toute trace de l’État d’Israël et le remplaçant par «la Palestine». Ces cartes figurent partout, dans les bureaux des fonctionnaires de l’AP, dans les écoles et sur les monuments et même dernièrement  sur le document soumis au secrétaire de l’ONU.  

Avant sa première élection, le président américain Barack Obama avait critiqué ces cartes qui anticipaient un monde sans Israël, les qualifiant de menace pour la sécurité d’Israël. On se souvient que durant la Conférence de l’AIPAC en Juin  2008 Obama avait déclaré : «Je ne transigerai jamais quand il s’agit de la sécurité d’Israël … Pas quand il y a des groupes terroristes et des dirigeants politiques engagés dans la destruction d’Israël. Pas quand il y a des cartes dans l’ensemble du Moyen-Orient qui ne reconnaissent même pas l’existence d’Israël. »

Cela n’a évidemment pas empêché l’Autorité Palestinienne de poursuivre sa politique de non reconnaissance de l’Etat d’Israël et d’exprimer officiellement cette politique dans les déclarations de ses dirigeants, dans ses documents officiels , dans ses divers Médias ainsi que dans ses manuels scolaires.  

C’est ainsi qu’après le vote à l’ONU en Novembre 2012, l’Autorité Palestinienne a construit un monument sur la place centrale de Bethléem appelé «Le Monument de l’État», qui montre « l‘État de Palestine » englobant bien sûr aussi l’ensemble d’Israël, effaçant ainsi son existence.

 Ce monument étant sur la route du Président Obama qui devait dernièrement  visiter  Bethléem, l’Autorité Palestinienne décida de retirer provisoirement  le monument avant son arrivée.  
En réponse à la colère populaire qu’a provoqué cette mesure,  l’Autorité Palestinienne a veillé à publier une conférence de presse tenue par le Gouverneur du District de Bethléem avec le maire de Bethléem, au cours de laquelle ils ont affirmé que le monument a été enlevé pour être refait et agrandi. Que ce retrait ait eu lieu juste avant la visite d’Obama était une pure coïncidence.

Et le Gouverneur de District d’ajouter (selon Al-Hayat Al-Jadida 21 Mars 2013) : «….. Que la carte gravée sur le monument est la carte de la Palestine qui représente le symbole national et est implanté dans le cœur de tous les Palestiniens. Il est interdit d’empiéter sur le patriotisme d’un seul palestinien » Il a d’autre part nier que les Américains avaient un lien quelconque  avec ce sujet  du monument, soulignant : «Tout le monde sait que les Américains ne dictent pas leurs décisions aux Palestiniens. La preuve est que les Américains se sont battus jusqu’à la dernière minute contre la décision de faire appel à l’ONU et que le Président Mahmoud Abbas a rejeté cette intervention et a obtenu la résolution de l’ONU concernant l’Etat. Ce monument illustre cette politique, et personne ne peut le retirer, quelle que soit les circonstances»

…..Et il a tout a fait raison. !l suffit, bien sûr, de veiller à sauver quelque peu les apparences et le tour est joué.  La meilleure preuve n’est-elle pas que cette politique de la « non reconnaissance  d’Israël » continue à se maintenir et à se manifester clairement en toute occasion alors que les Américains avec tout l’Occident s’obstinent à considérer ce conflit palestino-israélien  comme étant un simple « conflit territorial » ?

Cela a été évidemment le cas durant les contacts qu’a eu Obama lors de sa dernière visite dans notre région. Les Médias ont souligné spécialement  son appel lancé aux étudiants israéliens « de faire pression sur leur gouvernement pour qu’il s’engage sur le chemin de la paix », autrement dit pour qu’il fasse des concessions territoriales …..Mais pas un mot aux Palestiniens concernant leur refus de reconnaître Israël en tant qu’État du peuple juif ou du fait qu’ils refusent de considérer que tout futur accord signé avec Israël marquerait  la fin définitive du conflit…..N’ont-ils pas retiré temporairement le fameux monument en forme de carte  durant son passage à Bethléem ?
    
PMW a maintes fois démontré que l’Autorité Palestinienne  cache sans grand effort son idéologie et son véritable objectif dans le conflit qui l’oppose à Israël et réussit à obtenir le soutien politique et  financier des Américains et des Européens.
Cette politique de tromperie des Palestiniens  réussie d’autant plus facilement que les Occidentaux illustrent bien dans leur attitude face au conflit palestino israélien le fameux dicton : « qu’il n’y pas de pires aveugles que ceux qui ne veulent pas voir ».

Z.T.
Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)

vendredi 22 mars 2013

Obama : "Ce conflit est un problème qui dure depuis plus de six décennies"


Obama : "Ce conflit est un problème qui dure depuis plus de six décennies"

J'ai relevé  avec un immense  intérêt que durant la conférence de presse du 20 mars, après sa conversation avec le PM Netanyahu, le Président Obama a déclaré, entre autres, que "le conflit palestino-israélien est un  problème vraiment  difficile qui dure depuis plus de six décennies".ou selon  ses propres termes : “...is a really hard problem. It's been lingering for over six decades ”.

Autrement dit, et c'est là la signification que devrait avoir  cette remarque, le conflit palestino-israélien existait depuis bien avant la guerre des six jours de 1967 durant laquelle la Cisjordanie (la Judée-Samarie) est passée sous la souveraineté israélienne. Le conflit existait  déjà  alors que cette Cisjordanie était aux mains des Arabes qui auraient pu y créer un Etat palestinien , objectif présenté aujourd’hui comme le mobile principal et la cause même du conflit.

Peut-on espérer que les Américains soient en train de comprendre enfin, que la tendance du Monde occidental de considérer que le conflit palestino- israélien est purement territorial et qu’il ne porte que sur "l’occupation israélienne", est complètement erronée et que sa  véritable cause est le refus arabo-palestinien de reconnaître le droit à l’existence d’Israël ?
Peut-on espérer en conséquence  qu’ils s’attelleront dorénavant à s’affronter sérieusement à  ce refus afin d'essayer de le neutraliser, ce qui serait  une réelle contribution à la paix dans notre région ?

Il ne semble pas, hélas, que cela soit encore le cas. J’en veux pour preuve l’appel d’Obama aux étudiants israéliens d’agir  pour forcer leurs dirigeants politiques à s’engager sur le chemin de la paix, insinuant que cette paix dépendait du bon vouloir d’Israël.

Est-il possible de faire ainsi fi du fait que les dirigeants israéliens ont, des années durant, tendu la main aux Palestiniens pour arriver à un accord de paix ,les derniers exemples en date étant au sommet de Camp David en l’an 2000, ou encore à Annapolis en 2007 et spécialement en 2008, avec l’initiative du gouvernement d’Ehoud Olmert, qui avait  proposé aux Palestiniens  des concessions encore plus importantes et généreuses qu’à Camp David….et que tout cela fut en vain ?

Est-ce si difficile de comprendre qu’il n’existe pas aujourd’hui, au sein du leadership palestinien, de partenaire sérieux et crédible pour accepter l’existence dans la région, d’un Etat juif et de conclure avec lui une paix durable ?

Z.T.    


Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

jeudi 7 mars 2013

Israël accusé de maltraiter des enfants palestiniens

Israël accusé de maltraiter des enfants palestiniens

Selon un récent  rapport de l'Unicef, les soldats israéliens infligent de mauvais traitements aux mineurs palestiniens qu'ils arrêtent, interrogent et placent en détention.
Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, n’a pas trouvé autre chose à déclarer que ceci : « Les autorités ministérielles et militaires avaient collaboré avec l'Unicef sur ce rapport, dans le but d'améliorer le traitement des mineurs palestiniens en détention »….C’est à en être suffoqué ! !
Heureusement qu’il y a eu d’autres réactions bien plus pertinentes. En voici quelques unes y compris celles de simples lecteurs du Figaro :
L'un des cadres supérieurs du bureau du procureur général de l'armée israélienne a nié le fait que les mineurs n'aient pas le droit de voir leur famille ou leur avocat pendant leur interrogatoire. Il a entre autres déclaré : "Peu de parents prennent le temps de venir au poste de police. En  2011, l'un des jeunes palestiniens emprisonnés, âgé de 17 ans au moment de son interpellation, a poignardé à mort deux colons juifs et trois de leurs enfants, dont l'un était âgé de trois mois ".
Un lecteur du Figaro : "Juste une question : Vous voyez le gamin avec sa pierre ? Où sont ses parents ? Surtout s'ils savent que le gamin risque d'être arrêté par les forces israéliennes. Que fera la gendarmerie dans votre ville s'il y a une bande de jeunes qui ne font que jeter des pierres au lieu d'aller à l'école ? On espérerait qu'ils interviennent. C'est fou comment on peut perdre son objectivité ! Que ces jeunes essayent de jeter des pierres en Arabie Saoudite ! Comme ça Unicef pourrait écrire quelques choses sur les prisons dans ce pays où habitent leur 'frères ".

Un autre lecteur du même quotidien : "Il y a vingt ans environ, un père placé dans une encoignure, poussait son enfant vers l'extérieur du mur de protection, dans le seul but d'en faire un martyr.
Nombreux jeunes enfants palestiniens sont hélas encouragés par leurs parents dans ce jeu dangereux qui consiste à balancer des pierres. Nous savons tous qu'une pierre peut s'avérer mortelle".

Un autre encore : "Cela devient pompeux ce genre d'accusation contre Israël, les instances internationale ne servent qu'a critiquer et condamner Israël........tout cela n'a plus aucune valeur !!"

Pour terminer j’aimerais rappeler à ce propos une réflexion de Golda Meir alors Premier Ministre  :
"Désormais nous préférerons les reproches aux condoléances…Nous pouvons pardonner aux arabes de tuer nos enfants.Nous ne pouvons leur pardonner de nous forcer à tuer les leurs.
Nous n'aurons la paix avec les arabes que quand ils aimeront leurs enfants plus qu'ils nous haïssent.
"      

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

dimanche 3 mars 2013

France 2 et ses deformations historiquea et religieuse

A l’attention de Mme Arlène Tempier
Présentatrice de l'émission "Les chemins de la foi" sur France 2  

Chère Madame

J’aimerais attirer votre attention sur quelques remarques au sujet de votre émission du Dimanche 17/2/2013  intitulée « Islam, Jérusalem cité de la foi ».
Il m’a certes été difficile de savoir si c’est une émission religieuse ou politique.
Mais dans chacun de ces deux cas il me semble que son niveau professionnel-journalistique et intellectuel laisse à désirer….c’est le moins que l’on puisse dire !

En effet si vous vouliez en faire une émission religieuse on se demande s’il n’y avait pas exagération et déformation historique de lier Jérusalem comme "cité de la foi islamique".
-  Vous n’ignorez sans doute  pas que Jérusalem n’est pas citée une seule fois dans le Coran.
-  Une étude sérieuse et objective, vous aurait dévoilé sans difficulté que la contestation arabo-islamique qui réclame une portion de Jérusalem et la Palestine est en contradiction avec ce qu’enseigne le Livre saint du Coran.
D’ailleurs les constructions sur le mont du Temple, du Dôme du Rocher et de la mosquée al-Aksa, furent l’oeuvre de la dynastie illégitime des Omeyyades de Damas qu'a combattu Muhammad ibn al-Hanafiyah (638-700) ,le fils du 4eme khalife musulman, Ali ben Abi Talab.

Ce même Muhammad ibn al-Hanafiyah qui s'est distingué pour sa piété, sa droiture, son courage et son efficacité en temps de guerre a d’ailleurs affirmé sans ambages que "le prophète Muhammad n'est pas monté au ciel depuis la mosquée du Dôme (sur l'esplanade du Temple), que c'est là une fausse affirmation" dans le cadre de manipulations politiques pour servir un certain fanatisme qui désirait se servir d’Allah au lieu de le servir.

-  Pour ce qui est de votre affirmation qu’à Jérusalem le lieu saint de l’Islam est "l’Esplanade des Mosquées" et celui des Juifs est "le Mur des lamentations", je ne peux m’empêcher de vous demander si vous avez lu ce qu’en dit la Bible, pas seulement l’Ancien Testament mais également le Nouveau Testament (qui vous est sans doute plus familier) ?
Le nom du lieu en question est pour  le Monde Judéo-Chrétien tout entier, (et non seulement "pour les Juifs"), "Le Mont du Temple "  et non "l’Esplanade des Mosquées".
Faut-il vous citer le Nouveau Testament  (Matthieu 21-23 ou 24-1 , Jean 10-23 , etc,etc…) où le lieu en question est tout simplement, le Mont du Temple ?

-  Enfin ignorez-vous que le Ministre palestinien du culte, Mahmoud Al-Habbash, présenté dans votre émission comme "modéré et  tolérant", a déclaré il y a quelques semaines à l'agence de presse officielle palestinienne Wafa : " Les récentes déclarations du Premier ministre israélien sur la propriété du mur occidental ne sont rien de plus qu'un non sens et une tentative de manipulation historique; ces déclaration n'ont aucun fondement historique, religieux ou juridique.  Aussi bien Jérusalem, que le mur occidental relèvent du seul droit des Palestiniens".

Et maintenant au cas où vous désiriez faire un émission politico historique,il est choquant de constatez que vous y parliez de Jérusalem comme "ville de confrontation" et "d’occupation sioniste" .Cela aussi bien pour ce qui est advenu en 1948 qu'en 1967 sans mentionner que dans les deux cas c’est une attaque arabe contre Israël pour la "rayer de la carte" qui, repoussée victorieusement  ,est présentée par les Arabes (ce qui normal ) comme "occupation sioniste" qualifiée d’injuste et responsable de tous les maux de la population arabe qui y habite.
…..Mais que l’Antenne de France 2, une Antenne occidentale, qui se veut sérieuse et objective se fasse également porte-parole de ces calomnies et de ces demi vérités (voir de ces mensonges)  politiques, me laisse moi, éduqué dans la francophonie, fils et petits-fils de combattants pour la France, abasourdie, révolté et surtout triste.

Bien à vous

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)

samedi 2 mars 2013

Renforcer et préciser la stratégie régionale israélo- américaine

A la veille de la visite du Président Obama en Israël l’INSS (l’Institut israélien d’études de la sécurité nationale) a publié quelques réflexions sur les priorités qui devraient être données dans le domaine de la coopération stratégique entre Israël et les Etats-Unis. Il est mentionné entre autres, que dans le cadre de cette stratégie régionale commune israélo américaine, les principes de base devraient être les suivants :
 - Les E.U. restent engagés au Moyen Orient et agiront pour que la région ne tombe pas sous l’influence de l’Islam radical.
- Le renforcement des liens stratégiques entre les deux pays y compris et spécialement ceux dans le domaine de la sécurité. - La transparence totale et mutuelle des intentions des dirigeants qui s’abstiendraient de prendre des mesures qui pourraient surprendre l’autre parti.
 - Les E.U. s’abstiendront de défier Israël par des revendications de cesser les constructions à Jérusalem, contredisant le consensus israélien dans ce domaine. En échange Israël adopterait une politique de construction modérée et cela dans les grandes zones d’implantations seulement.
 - Souligner la compréhension commune que dans la région on ne croit pas aux discours mais aux actes. De là, la nécessité d’afficher de la détermination dans les buts à atteindre y compris par l’utilisation de moyens militaires.
 Sur base de ces principes, il incombe aux partis d'établir une approche stratégique d’ensemble qui permettrait de relever parallèlement de nombreux défis. Le premier de ces défis est évidemment celui du danger nucléaire iranien. Obama devrait assurer Israël de sa détermination d’empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire en s’engageant à mettre en œuvre les mesures suivantes :
 - Programmer en commun une possible attaque militaire pour y arriver. - Envisager une approche commune au sujet d’un accord éventuel acceptable avec l’Iran, Israël exigeant entre autres, que l’uranium enrichi à plus de 3,5% soit emmagasiné en dehors de l’Iran.
 - Adopter des sanctions de plus en plus sévères contre l’Iran face à sa tendance à "traîner les pieds" dans les négociations.

 Pour ce qui est du problème palestinien, le Premier Ministre israélien se doit de s’engager devant Obama de tout faire pour la reprise des négociations sans conditions préalables avec l’Autorité palestinienne pour discuter de tous les domaines et aboutir à un accord définitif. Au cas d’échec de cette démarche, Israël s’engage à soumettre deux options alternatives :
- La première, négocier une série d’arrangements intérimaires en prévision d’un futur accord définitif.
 - La seconde serait l’option d’un désengagement unilatéral, Israël évacuant certaines zones en Judée Samarie pour s’établir le long de la barrière de sécurité et dans la vallée du Jourdain. Cela tout en gardant la libre action de l’armée israélienne dans toute la Cisjordanie et en veillant à ce que l’Autorité Palestinienne ne s’effondre ni économiquement, ni dans le domaine sécuritaire ni dans celui institutionnel.
 La bande de Gaza resterait hors de ces arrangements tant que le Hamas n’acceptera pas les trois conditions du Quartet.

 Pour arriver à des résultats positifs dans tous ces domaines de coopération stratégique,les deux pays devront adopté une approche de "donnant donnant", chaque parti respectant les intérêts de l’autre en échange de quoi il reçoit le support à ses intérêts primordiaux.
Cela exige évidemment un dialogue stratégique continu et une large ouverture d’esprit.

.....Reste à savoir si le Président Obama a une vue assez réaliste de la véritable position palestinienne dans le conflit, pour faire également sienne la marche à suivre suggérée ci haut !    
 Z.T.