lundi 23 décembre 2013

La raison fondamentale du conflit fait toujours obstacle à sa solution


La raison fondamentale du conflit fait  toujours obstacle à sa solution

Une source palestinienne a confirmé il y a quelques jours la position du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, exprimée lors de sa dernière rencontre avec John Kerry et confirmée par une lettre à ce dernier : Il refuse de reconnaître Israël comme Etat du Peuple juif .
Pour Mahmoud Abbas, il s’agit d’une "ligne rouge" non négociable .Cette intransigeance de l’Autorité Palestinienne qui refuse de reconnaître la légitimité de  l’existence d’Israël comme Etat du Peuple juif  constitue, on l’a mainte fois souligné, la racine même du conflit qui a fait obstacle et continuera de le faire dans le futur à toute avancée sur le terrain de la paix..

En fait les Palestiniens ne sont nullement disposés à reconnaître la  légitimité du Sionisme qui prône le rétablissement du Peuple juif dans sa Terre ancestrale .Ils semble vouloir accepter "la solution de deux Etats" mais cela provisoirement et en accord avec la fameuse "approche par étapes" de l’OLP pour arriver à leur fin : la disparition d’Israël de la carte de la région.

C’est une position qui contraste avec celle d’Israël qui en septembre 1978, dans le cadre de l’accord de Camp David, a reconnu la légitimité du droit national  des Palestiniens à un Etat, étant  disposé pour la concrétisation de ce droit  à des concessions territoriales.
Cette asymétrie dans les positions israélo palestiniennes existe depuis plus d’un siècle, mettant en relief que ce conflit est essentiellement le refus palestinien de reconnaître le droit national d’Israël à son propre Etat.

Cela explique entre autres le refus de Yassar Arafat de signer en 2000 un accord  des plus généreux proposé par Ehoud Barak, alors Premier Ministre, qui comprenait une clause spécifiant que les Palestiniens confirmaient que cela mettait fin au conflit et qu’ils n’auraient plus d’autres demandes et exigences .

Aujourd’hui Il en va de même pour Abbas qui ne peut opposer sa signature à un document qui rappellerait et confirmerait le droit national du Peuple juif  d’être installé dans sa  Patrie, Israël .Cela irait à l’encontre de l’attitude fondamentale et largement diffusée au sein des Médias et inculquée par les manuels scolaires à  la jeunesse palestinienne selon laquelle "les Juifs sont des étrangers qui ont envahi  la Palestine".

On comprend par là même la campagne palestinienne de renier les liens des Juifs avec la Terre d’Israël et ses sites historiques comme le Mont du Temple, le Mur occidental ou le Caveau des Patriarches ….Faisant même de Jésus "un Palestinien se souche". Il y a chez eux un acharnement  à vouloir réécrire l’histoire quitte même à aller à l’encontre du Coran qui lui, mentionne clairement les liens juifs avec la Terre d’Israël.

Tout cela est évidemment intolérable et doit cesser avant qu’Israël ne  considère la possibilité de signer un accord de paix avec les Palestiniens. Ce fut une erreur de n’avoir pas exiger cela dans les accord signés dans les années 90 et le Premier Ministre  Netanyahu a parfaitement raison d’exiger comme condition à tout accord avec les Palestiniens que ces derniers reconnaissent le liens historique du Peuple juif avec la Terre où il est établit, l’Etat d’Israël.

Z.T.

samedi 21 décembre 2013

Israël et les changements en cours au Moyen Orient


Israël et les changements en cours  au Moyen Orient *

Il existe actuellement au Moyen-Orient trois alliances de facto, clairement discernables et pour la première fois en un demi-siècle, aucun de ces blocs  n’est clairement engagé aux côtés des Etats-Unis..

Le premier bloc est dirigé par l’Iran, et comprend Assad en Syrie et le Hezbollah au Liban. L’ambition iranienne, comme elle le déclare de façon claire, est de remplacer les Etats-Unis, en tant que puissance dominante dans la zone riche en ressources énergétiques du Golfe en essayant de former une alliance d’Etats pro-iraniens, allant de la frontière iranienne à la Méditerranée.

Pour souligner et assurer cette progression contre les actions qui viseraient à l’en empêcher, l’Iran  oeuvre à obtenir l’arme nucléaire. De plus pour parer au déficit de légitimité dont souffre au sein du monde arabe, la minoritéchi’ite à laquelle  elle appartient, l’Iran proclame bruyamment qu’elle est le champion de la destruction d’Israël. L’Iran espère ainsi rallier les masses sunnites arabes à sa cause, par le moyen de cet objectif si cher à leur cœur.

Le deuxième bloc est constitué par la Turquie, le Qatar, le Hamas et les Frères Musulmans. C’est l’alignement islamiste sunnite qui, il y a environ un an, semblait en marche à travers toute la région, comme première conséquence des soulèvements populaires  dans le monde arabe.
Mais 2013 a constitué une année d’échec pour les Frères Musulmans qui ont perdu le pouvoir en Egypte et en Tunisie.

L’échec  de ce bloc a mis en évidence la troisième alliance dans la région, celle du bloc constitué par l’Arabie Saoudite, la Jordanie et les pays du Conseil de Coopération du Golfe, à l’exclusion du Qatar. C’est le bloc des monarchies conservatrices sunnites arabes qui n’ont pas été atteint par la vague d’agitation populaire dans le monde arabe. Les Saoudiens sont   terrifiés à l’idée d’un Iran nucléaire et de sa domination qui s’en suivrait dans le Golfe et les régions voisines.
Israël de son coté, consciente  de la menace iranienne, est devenu  de fait, un allié objectif et non déclaré de ce bloc dirigé par l’Arabie Saoudite.

Alors qu’au Moyen Orient tout le monde comprend  la nature de ce grand changement qui s’y opère, il n’en est pas de même en Occident .Il semble qu’aux  Etats-Unis et en Europe on  ne parvient  pas encore à saisir la nature de cette dynamique  en cours dans la région.
Le discours y demeure rempli d’espoirs vains et auto suffisant, d’une "nouvelle ère", qu’incarnerait le Président Rouhani d’Iran. On y est, bien sûr, focalisé sur le conflit palestino-israélien, insoluble et traînant en longueur et on y cultive surtout la nostalgie du "Printemps arabe", et l’espérance qu’une nouvelle vague de "manifestations démocratiques", est encore à venir.
 En attendant étant  simplement fatigués, on éprouve un certain désir de se désengager.

Les Saoudiens ont jusqu’ici plutôt bien manœuvré, en faisant bon usage de leur argent et de leur influence politique, contre les Frères Musulmans.Leur soutient à l'Egypte du Général Al-Sissi qui a permis le  succès de ce dernier, en est la preuve.
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Mais, contre les Iraniens, qui savent parfaitement utiliser le pouvoir des armes avec une grande efficacité, comme ils le démontrent, chaque jour, en Syrie, les monarchies sont dans une posture de faiblesse. Les Saoudiens peuvent agir dans l’arène politique, mais ont un palmarès assez faible en matière de montage d’insurrections.
Cela n’importait pas beaucoup à l’époque où ils faisaient  partie d’une coalition pro-américaine dans la région,. Oncle Sam s’occupait de tenir à bonne distance les "mauvais garçons". Mais actuellement  Oncle Sam n’est plus dans le coup.

Cela fait d’Israël, l’allié inavouable, le seul acteur, ayant à la fois la volonté et la capacité de déployer effectivement ses forces contre les Iraniens et leurs alliés, comme il l’a démontré, plus d’une fois, en franchissant l’espace aérien syrien, au cours de cette dernière année.

 Un conflit généralisé pour une domination régionale est donc à prévoir. Ce combat et ses conséquences fixeront ce que sera le Moyen-Orient dans l’ère qui suivra la longue Pax Americana qui  maintenait ,depuis 1973 dans la région, son efficace emprise,


Z.T.

* (Basé sur l’exposé de Jonathan Spyer au Centre des affaires internationales à Herzelia )




mardi 10 décembre 2013

L’OCDE félicite Israël pour ses performances économiques



Le Secrétaire Général de l’OCDE Angel Gurria en visite hier (9/12) en Israël a déclaré qu’Israël pouvait se prévaloir d’une croissance économique impressionnante, compte tenu des faiblesses de la conjoncture internationale.
En effet Israël enregistrera cette année un taux de croissance de l’ordre de 3.7-3.8% en comparaison d’une croissance moyenne de1.2% pour les pays de l’OCDE et une croissance négative dans la zone Euro.  
Le taux de chômage en Israël est au plus bas depuis 30 ans, 6%,alors que celui de l’OCDE est en moyenne de 8%, celui des EU de 7.2% et celui de la zone Euro 12% .
Il a également mentionné que le taux d’activité en Israël augmente régulièrement. De plus, l’exploitation de nouveaux gisements de gaz naturel a donné un élan supplémentaire au produit intérieur brut (PIB) au cours des derniers trimestres.
 Grâce à la réduction substantielle des dépenses publiques et aux mesures d’augmentation des recettes adoptées dans le cadre du dernier budget de l’État, les soldes budgétaires devraient se rapprocher en Israël des objectifs cette année et l’année prochaine. Cependant, il restera difficile de se maintenir sur cette trajectoire d’assainissement au‑delà de cette date. Dans le domaine monétaire, les achats de devises ont repris, et des mesures "macro prudentielles" ont été nécessaires pour circonscrire les risques financiers liés à l’emballement du marché du logement.
 Mr. Gurria n’a pas manqué évidemment de souligner qu’il était nécessaire qu’Israël agisse pour arriver à une meilleure cohésion et intégration économique  des couches sociales restées quelque peu en marge du tissu économique comme les ultra orthodoxes et la population arabe.

…..Il est regrettable que les Medias en Israël n’en disent pas grandes choses, occupés qu’ils  sont par les ragots sur la demeure du PM à Césarée.

Z.T