vendredi 27 juillet 2012


Quand Abbas tente de masquer sa véritable position 

Condolezza Rice, l'ancienne secrétaire d'Etat aux affaires étrangères de Georges Bush,  avait rapporté dans un ouvrage publié l'an passé, "No higher honor", une conversation avec Mahmoud Abbas lors d'un voyage à Ramallah en mai 2008. Ce dernier lui aurait expliqué, suite à l'offre de paix d'Ehoud Olmert, alors premier ministre: "Je ne peux pas dire à 4 millions de Palestiniens que seuls 5.000 d'entre eux pourront renter chez eux." C'était une façon d’exprimer le refus palestinien d'une offre de paix israélienne pourtant "très généreuse": Olmert ratifiait un retrait  à peu près total d'Israël sur les lignes d’avant juin 1967 et concédait la division de Jérusalem.

Interrogé le 7 juillet dernier sur la seconde chaîne israélienne, Abbas nia totalement cette conversation .avec Condolezza Rice : "4 millions ?... je n'ai absolument pas dit ça... Cette conversation n'a jamais existé.".

Insistant, l'interviewer israélien, Dany Koshemaro, évoqua alors un autre entretien datant de mai 2009 et rapporté par Jackson Diehl rédacteur en chef adjoint du "Washington Poste", où Abbas avait justifié son refus de signer la paix estimant insuffisante l'offre d'Olmert. "Le fossé est encore très profond" avait-il déclaré.  Abbas nia également  le rapport de ces propos: "Je n'ai pas dit ça."

A la suite de cette interview télévisée, la réponse de Rice fut claire et immédiate. Le 10 juillet, quelques jours après l’interview, elle fit déclarer par son assistante, Georgia Godfrey: "Dr. Rice maintient son compte rendu de la conversation et ce qu'elle a écrit dans son livre".
Jackson Diehl pour sa part a précisé (rappelant la présence d'un témoin): "Je maintiens l'article que j'ai écrit en 2009 sur l'entretien que nous avons eu mon collègue Fred Hiatt et moi-même, ainsi que toutes les citations qu'il contient."

Ainsi, faut-il le rappeler, après Yasser Arafat en septembre 2000 à Camp David puis en janvier 2001 à Taba, Mahmoud Abbas le "modéré"a donc bien refusé en mai 2008 une offre concrète de paix incluant le retour presque total d’Israël aux lignes d’avant juin 1967 y compris le partage de Jérusalem.
Faut-il le souligner une fois de plus, le conflit israélo-palestinien n'est donc pas un conflit territorial que l'on pourrait régler par la fameuse formule "la paix contre les territoires". 

En effet alors que le Hamas déclare ouvertement que l’objectif des Palestiniens est l’anéantissement de l’Etat d’Israël par la lutte armée, Mahmoud Abbas lui, représentant les Palestiniens "modérés", a en fait  exactement le même objectif, différant du Hamas par le choix des moyens pour y parvenir .Ne déclare-t-il pas qu’il  ne peut pas renoncer au droit au retour en Israël  des millions de réfugiés palestiniens ?. "Je ne peux pas leur dire qu'ils ne pourront pas rentrer chez eux."  Une exigence qui signifie en clair la disparition d'Israël comme État juif.


Ainsi donc aussi bien pour les Palestiniens extrémistes que pour ceux "modérés" que représente Abbas, la paix ne signifie pas "l'existence de deux Etats, l’un juif et l’autre palestinien, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité", selon la formule consacrée, mais bien la disparition pure et simple d’Israël.

C'est d'ailleurs là, semble-t-il, la raison  des multiples préalables que Mahmoud Abbas oppose aujourd’hui à toute reprise de  négociation,  la rendant impossible et prévenant ainsi tout risque de signer un accord qui "mettrait  fin définitivement au conflit", renonçant ainsi à son objectif fondamental dans ce conflit. 

Le monde occidental rendrait un fier service aux Palestiniens s’il leur faisait comprendre qu’une telle position qui dénie le droit d’existence d’Israël, refusant tout accord avec lui, ne les mènerait nul part. Cela d’autant plus que le statut juridique de la Judée et de la Samarie au regard du Droit international (comme l’a définit dernièrement la Commission Lévy) laissait à Israël le droit de continuer d’y installer des implantations de sorte que, comme les avait déjà prévenu le roi Hussein de Jordanie,  il  n’y aura plus bientôt assez de terres pour y établir un Etat qui, de toute façon et dans le meilleur des cas, reste extrêmement problématique .
Le retour à un rapprochement des Palestiniens de Cisjordanie avec la Jordanie et ceux de Gaza avec l’Egypte et cela sous forme de confédération, ne serait-il pas la meilleure solution pour eux ?

Z.T.           

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

dimanche 22 juillet 2012

Les réactions au rapport Lévy

Le rapport Edmond Lévy, évoqué dans un  courrier précèdent, n’a pas plu à nombreux, suscitant des réactions qui, sur le plan de la logique juridique, sont néanmoins restées, peu convaincantes.
On y trouvait certes  mépris, ironie, condescendance et surtout la répétition de l’axiome que « la présence juive en Judée Samarie est illégale », mais pas une seule argumentation sérieuse pour le prouver.

On est donc témoins à une contestation des arguments du juge Edmond Lévy sans une seule démarche constructive pour contredire et rejeter  les arguments du juge Lévy, par exemple, en prouvant que la « souveraineté arabe transjordanienne de 1949-1967 était incontestable ».
Mais comme cette « souveraineté » était non seulement contestable, mais totalement inacceptable et d’ailleurs jamais reconnue (à part par le Royaume-Uni et le Pakistan), on comprend  pourquoi aucune démarche de ce genre n’a pu être faite.

Rappelons que le juge Lévy lui, a analysé dans le détail le concept d’occupant et a rappelé qu’entre 1948 et 1967, la Jordanie s’est auto-proclamée souveraine sur ces territoires et cette proclamation n’a été soutenue comme déjà mentionnée que par deux pays : la Grande-Bretagne et le Pakistan.
De plus, cette même Jordanie a décidé en 1988 de renoncer à sa souveraineté en Judée-Samarie.
De ce fait, affirme le rapport Lévy, les lois internationales concernant l’occupation étrangère d’un pays ne sont pas applicables dans ce cas, la Judée et la Samarie n’appartenant, du point de vue juridique, à aucun État .

Il n’y a donc aucune base logique juridique à ceux qui continuent de penser qu’Israël est une puissance militaire occupante et s’accrochent à ce postulat pour invoquer le Droit international qui interdit la création de colonies sur un territoire occupé conquis à un Etat qui en avait la souveraineté.  

 Les Palestiniens vont-ils enfin comprendre pourquoi la déclaration d’indépendance de la Palestine en 1988, par Yasser Arafat depuis Alger, n’a pas eu de traduction juridique en Droit international. Il s‘agissait en effet d‘une déclaration purement symbolique puisque les Palestiniens n‘avaient aucun contrôle sur la Cisjordanie, annexée par Israël en 1967, et sur laquelle le Roi de Jordanie, comme déjà mentionné, n’avait lui-même aucune souveraineté et donc aucune possibilité d’en transmettre, même s’il l’avait souhaité (et il n’en avait aucune intention) le contrôle  à l’Autorité Palestinienne.

En tout état de cause, si le rapport Lévy était adopté par le gouvernement israélien, les Palestiniens se verront obliger de porter l’affaire devant la Cour internationale de La Haye et cela semble-t-il, sans grandes chances de succès.

Dans l’attente de cette éventualité, c’est donc en toute logique qu’Israël n’autorisera pas la mission d’investigation de l’ONU (sollicité par la Commission des Droits de l’Homme le 6 juillet dernier), à pénétrer en Cisjordanie pour y "enquêter sur les violations par Israël des Droits de l’Homme". Le Ministères israélien des Affaires Étrangères a d’ailleurs déjà déclaré  «qu’Israël ne coopérera pas avec la mission d’investigation et ses membres ne seront pas autorisés à entrer ni en Israël ni dans les Territoires».

 Faut-il donc espérer qu’après le rapport Lévy, le Droit international cessera d’être un sois disant outil aux service des Palestiniens et de leurs partisans de par le monde, comme il l’a été jusqu’à présent ?

Z.T. 


Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

dimanche 15 juillet 2012

La vérité sur l'Islam que l'Occident se refuse de voir.

Interrogé le 25 juin dernier par France 24, sur le caractère de l’Islam , le père Henri Boulad , prêtre jésuite égyptien, directeur du centre culturel jésuite d’Alexandrie et bon connaisseur de l'Islam qu'il côtoie depuis son enfance en Égypte ,a dénoncé la naïveté de l’Occident face à la dangereuse montée de l’Islam ,déclarant entre autres :   

"...Les islamistes sont des irréductibles... Appelez cela  Frères Musulmans ou salafistes...c’est du pareil au même. Le fondamentalisme musulman se veut être un retour aux sources de l'Islam, c'est-à-dire à l'Islam médinois qui a été l'Islam reconnu, accepté par les oulémas de toutes les confessions de l'Islam sunnite et qui est en train de gagner le monde entier.Autrement dit le monde arabo-musulman dans une première étape, l'Europe dans une deuxième étape, le Canada et les États-Unis dans une troisième étape et puis le reste.
......En d'autres termes, le plan des Frères Musulmans et de l'Islam d'une façon plus large, est une conquête du Monde par l'Islam.

 ...L'Occident est d'une naïveté monumentale par rapport à ce qui se passe actuellement .Cette infiltration progressive de l'Islam en Occident  est un plan clair comme le jour  que beaucoup ne veulent pas voir.
 Allez donc écouter les discours dans les mosquées, le vendredi à travers tout le monde arabe et musulman, écoutez ce qu'ils disent, n'écoutez pas ce qu'on vous dit autour de tables rondes à Paris ou à Washington, écoutez ce qu'ils disent. Ils disent : notre projet est de conquérir le monde par tous les moyens et les occidentaux sont assez gentils, sont assez naïfs pour croire aux propos que nous leur tenons".

....Et le père Henri Boulad de conclure :
 
"En Occident, on classe cela dans des catégories abstraites ,préférant le "politiquement correct" qui est en train de vous tuer."

La preuve à cet aveuglement de l’Occident dont parle le père Henri Boulad , a été illustré une fois de plus, tout dernièrement par la décision  de l’UNESCO de soutenir  l’Université islamique de Gaza.
Cette  Université est comme chacun le sait,  une niche connue de terroristes du Hamas, porte drapeau de l’Islam radical et extrémiste . Le mois dernier, le Doyen de l’Université,chargé des études Coraniques,n'a-t-il pas ouvertement appelé à la conquête islamique  du Vatican et de l’Espagne ?

L’UNESCO continue donc ainsi  à  violer grossièrement sa vocation fondamentale, celle de promouvoir , Education, Science et  Culture, nous offrant une fois de plus une piètre image de son absurde et ridicule politisation.

Z.T.

mercredi 11 juillet 2012

Le Japon fait appel à Israël  pour reconstruire Fukushima

On apprend que dans le cadre du  soutien mondial à la suite de son dernier drame nucléaire, le Japon a finalement décidé de  faire appel à des experts israéliens pour reconstruire Fukushima, ville que le séisme et le tsunami de l’an dernier a ravagé ; cette reconstruction étant  placée sous le signe des technologies cleantech ou écotechnologies qui est  un domaine florissant en Israël. 

Il y a quelques jours, la société japonaise chargée de la reconstruction de la ville de Fukushima a envoyé une équipe en mission en Israël afin de chercher sur place experts et entrepreneurs désireux de s’investir dans le projet et plus précisément dans les domaines de la gestion durable des eaux et le recyclage des déchets.

Il faut signaler que les technologies vertes d’Israël ne cessent de s’introduire en Asie. La Chine et Israël collaborent  actuellement dans des projets d’énergie solaire, l’Inde pour sa part va bientôt conclure avec Israël d’importants  contrats dans les technologies agricoles innovantes, surtout sur les rives des innombrables fleuves indiens, comme le Gange : Un projet d’importance dans un pays de près d’un milliard et demi d’habitants.

Au mois de mai, douze jeunes créateurs d’entreprise japonais sont rentrés d’un séjour d’un an en Israël, ceci dans le cadre du programme d’échange d’étudiants organisé par le Centre Israël-Asie de Jérusalem destiné aux étudiants de divers pays asiatiques. Tout au long de l’année, ils ont étudié dans de prestigieuses universités israéliennes, préparant à la fois un diplôme en technologies agricoles et environnementales et  travaillant à temps partiel sur une plateforme internationale d’établissement de contacts (networking).

Rappelons que jusqu’à dernièrement, le Japon, superpuissance asiatique restait absente de ce programme. Il semble que des considérations politiques et les différences culturelles ont souvent freiné le développement de relations durables entre Israël et le Japon. Y est sans doute aussi pour quelque chose le fait que  le Japon importe 90 % de son énergie pétrolière des pays arabes et de l’OPEP, dont la plupart sont encore loin d’être amis avec Israël.

Il faut ajouter à cela la culture conservatrice japonaise, fondée sur le respect d’autrui, les traditions ancestrales et la soumission au supérieur hiérarchique, qui ne va pas toujours de pair avec l’éthique pionnière de la start-up israélienne qui elle, est téméraire, indépendante et faite de créativité et d’ingéniosité.

Mais les deux nations se positionnant à la pointe de la technologie mondiale, leurs liens  néanmoins se resserrent de plus en plus, engendrant de gros contrats. Le Professeur Kenneth Grossberg , Directeur du "Waseda Marketing Forum", organise actuellement une visite en Israël d’hommes d’affaire et d’étudiants japonais, entre autres de la prestigieuse Université Waseda de Tokyo.Ils visiteront tous les hauts lieux  de la Technologie de pointe en Israël.  
Pour Grossberg, “le Japon et Israël ont des différences  qui font d’eux des pays absolument complémentaires … ils sont exactement comme le yin et le yang”.

Z.T.

lundi 9 juillet 2012

Les implantations israéliennes en Judée Samarie et le droit international

Un rapport rédigé ces jours derniers par le Comité chargé d’examiner l’état de la construction en Judée et en Samarie, dirigé par l’ancien juge de la Cour suprême israélienne Edmond Lévi, mérite une attention particulière car il touche au cœur même du conflit israélo-arabe.

Contrairement au rapport du procureur Talia Sasson condamnant  les implantations de peuplement, le rapport Lévi conclut qu’Israël a parfaitement le droit d’installer des Juifs en Judée et en Samarie, et qu’il est inexact de dire que la construction d’implantations est illégale selon le droit international.

"Selon la loi internationale, les Israéliens ont le droit légal de s’établir dans toute la Judée et Samarie, et à tout le moins dans les territoires sous contrôle israélien sur la base des accords avec l’Autorité palestinienne, par conséquent la création d’implantations de peuplement à l’intérieur de ces territoires n’est pas un acte illégal" affirme le rapport.

Le comité conclut :"Du point de vue du droit international, les lois relatives à "l’occupation" sont inapplicables en raison des circonstances particulières historiques et juridiques relatives à la présence israélienne pendant plusieurs décennies en Judée et Samarie."

D'ailleurs depuis les années 1970, des juristes de haut rang en Israël et à l’étranger ont fait valoir qu’Israël est complètement dans son droit en installant ses citoyens en Judée et Samarie.
 Parmi eux se trouvent le Président de la Cour internationale de Justice à La Haye, le juge Stephen Schwebel, mais aussi le professeur Eliahu Lauterpacht de l’Université de Cambridge et le professeur Eugene Rostow, ancien diacre à l’école de droit de Yale, qui, avec d’autres, ont exprimé leurs analyses juridiques claires en ce qui concerne la juste revendication d’Israël sur la Judée et la Samarie, dans les circonstances historiques et juridiques.

En effet, comme on la mentionné plus d'une fois, au regard du droit international on ne peut considérer la Judée Samarie comme des "territoires occupes" puisque n'ayant pas étaient conquis à un pays auquel ils appartenaient légalement. Ces territoires ont été repris en 1967 par Israël,  lors d'une opération d'auto défense, de l'emprise de la Jordanie dont l'occupation était illégale et non reconnue dans l'arène internationale ( sauf par l'Angleterre et le Pakistan). 
Il était temps que des juristes israéliens de haut rang rejettent officiellement et sans ambages  ce cliché qu'Israël  était restreint d'agir en Judée Samarie en fonction du droit international qui gère le statut des "territoires occupes".

Z.T.
Laurent Fabius sur le conflit palestino-israelien

Dans le cadre du colloque sur les révolutions arabes qui s’est déroulé à Sciences Po du 24 au 27 juin dernier, le Ministre français des Affaires Etrangères a présenté en clôture la vision française du nouveau monde arabe y compris celle  sur le conflit palestino- israélien: Voici ses  remarques sur le sujet : 

"Nous sommes également très attentifs à la situation au Proche-Orient, où la relance du processus de paix est indispensable afin de stabiliser et de pacifier le « nouveau monde arabe ». Les changements à l’œuvre dans la région provoquent de nouvelles attentes chez les Palestiniens et risquent de modifier les conditions de la sécurité d’Israël.
L’absence de progrès dans la résolution du conflit israélo-palestinien, qui pourrait favoriser le radicalisme dans les sociétés musulmanes, n’est nullement une fatalité. Peu d’évolutions sont probables avant les élections américaines. Mais nous devrons reprendre l’initiative, car le droit à un Etat palestinien viable et à la sécurité d’Israël n’est pas une ritournelle théorique, c’est une exigence impérieuse pour le monde, pour toute la région et pour la France"

C'est là une fois de plus le genre de déclaration qui ne peut en rien contribuer à la résolution du conflit car cette fameuse "exigence impérieuse du droit à un Etat palestinien viable et à la sécurité d’Israël " est devenue depuis longtemps déjà, n’en déplaise à M. Fabius, une formule qui, ne rappelant pas  la véritable raison de ce conflit (à savoir la négation palestinienne du droit d'existence d'Israël), contribue en fait à le perpétuer. 

Car enfin il faut être aveugle et sourd pour ne pas percevoir clairement cette position  palestinienne dans le conflit. L'organe officiel de l'Autorité palestinienne,"Al-Hayat Al-Jadida" comme d’ailleurs la chaîne officielle de TV,  publient continuellement, d'une manière claire et sans nulle ambiguïté des articles et des messages déclarant officiellement qu'Israël n'a pas droit d'existence.
Ceci sans parler des manuels scolaires qui,à haute dose, inculquent aux enfants palestiniens ce même message.

C’est  cette position palestinienne que la France et le Monde occidental dans son ensemble devraient  condamner ouvertement s'ils voulaient contribuer vraiment  à une solution pacifique du conflit.

Z.T.








 





Une mise au point historique à l'attention de l'UNESCO

Voici brièvement quelques faits historiques du  passé juif de Jérusalem à l’attention de  l’UNESCO qui, sous l’influence du lobby arabe, tente de déjudaïser des lieux sacrés du judaïsme ,entre autres et pas des moindres, Jérusalem :

- Jérusalem avec le Premier Temple construit par le roi Salomon vers l’an 1000 av.J-C,est détruite par Nabuchodonosor en l'an 586 av.J-C. Une partie de la population est exilée à Babylone.
Un demi-siècle après,la Babylonie s’effondre sous l’attaque de Cyrus II, fondateur de l’Empire perse. Il autorise le retour des juifs en Judée en 538 av. J.-C. et la reconstruction du Temple de Jérusalem qui s’achève en 516 av. notre ère
 Des sources indépendantes de la Bible confirment dans son enemble  le récit biblique.

- Le roi Hérode le Grand procède à de gigantesques travaux de reconstruction et d’aménagement du second Temple,.La colline d’origine est ceinturée d’un énorme mur de soutènement et l’intérieur entièrement nivelé et  comblé avec du remblai. La construction commence en 19 av.J-C  et dure environ 7 ans,  les travaux ne furent entièrement achevés qu’en 63 de notre ère par le roi Agrippa II,comme en témoignent  l’historien  Josèphe Flavius et de  nombreux vestiges archéologiques.  .

- A la suite de la révolte des Juifs contre les romains, Titus en 70 détruit la ville et rase  le Temple dont seulement un pan du mur occidental de l’enceinte  de son esplanade échape à la destruction. Ce pan de 57 mètres de long connu de nos jours comme le Mur occidental ou Kotel, est devenu un lieu sacre pour le Judaisme. Le Kotel n’est en fait qu’une partie de la muraille occidentale du Temple qui avait 497 mètres de long. Une autre partie de plus de 200 mètres   de cette muraille est souterraine et peut être visiter en empruntant le tunnel qui longe le Kotel.

- L’empereur Hadrien reconstruit la ville et un Temple est dédié à Jupiter sur l’emplacement du second Temple juif . Cette profanation provoque la révolte menée de 132 à 135 par Bar-Kokhba.
À la suite de l’écrasement de cette révolte, Hadrien fait  bâtir une nouvelle ville sur les ruines de Jérusalem , qu’il dénomme Colonia Ælia Capitolina.
Les Juifs sont interdits de séjour dans la ville pendant près de deux siècles.
Cependant, le Talmud et des écrits de voyageurs témoignent du fait  que les pèlerinages juifs se poursuivirent, pour pleurer le Temple détruit.

- Au IVe siècle la mère de Constantin, Hélène, visite Jérusalem, y identifie des lieux saints chrétiens, où des églises sont alors édifiées.
L’empereur Constantin et ses successeurs chrétiens perpétuèrent le décret d’Hadrien interdisant aux juifs d’habiter dans la ville.Ils les autorisaient néanmoins à pénétrer, une fois par an, sur le mont du Temple, pour prier sur ses ruines (laissèes intentionnellement à l’abandon) et cela moyennant finances.
Ceci est  mentionné, en 333, par un visiteur chrétien, le Pèlerin de Bordeaux.
Les écrits rabbiniques de l’époque indiquent que les juifs priaient aussi devant l’actuel Kotel.

- En 638, Jérusalem est conquise par des armées venues d’Arabie.  Sous le règne d’Abd al-Malik, Omar sont construits en 691-692, le Dôme du Rocher puis la Mosquée Al-Aqsa, sur les ruines du Temple juif.
Omar autorisera les juifs à vivre à Jérusalem tout en étant exclus du mont du Temple, transformé en enceinte musulmane (Al Haram Al Sharif).

- La présence juive à Jérusalem fut, une fois de plus, interrompue en 1099, lors de la conquête de la ville par les croisés qui massacrèrent les communautés juive et musulmane.
Ce ne fut qu’à la fin de la domination des croisés que les juifs purent de nouveau s’installer à Jérusalem.
D’après le voyageur juif Benjamin de Tudela qui visita le pays en 1163, quelque 200 juifs habitaient à proximité de la Tour de David, exerçant le métier de tanneurs, moyennant le paiement d’une redevance au roi. Il mentionne également que tous les juifs se rendaient au Mur occidental pour y prier.
En effet depuis le XIIe siècle, à l’exception  de la période de  1948 à 1967 (durant laquelle la Vieille Ville se trouvait sous domination jordanienne), le Mur occidental est resté le lieu privilégié de la prière juive.

- La souveraineté juive sur Jérusalem prit donc fin en 70 (ou pour certains en 135, année de l’écrasement de la seconde révolte juive contre Rome), et ne fut restaurée qu’en 1948, lorsque l’Etat d’Israël proclama son indépendance. Entre-temps, Jérusalem se retrouva sous la domination de puissances étrangères, sans cesser cependant d’être habitée par des juifs qui y constituaient la  majoritaire de la population depuis 1870.
A noter que hormis pour les juifs, Jérusalem n’a jamais été la capitale d’un tout autre pays indépendant. La région était gouvernée par les les Romains depuis Césarée et par les Arabes depuis  Damas.

- Par mandat de la SDN (l'ONU de l'époque), les Britanniques administrent la Palestine de 1917 à 1948 en détachant les deux tiers de son territoire à l'est ,pour créer la Transjordanie au bénéfice de leur protégé Abdullah, chassé de l’Arabie. Ils perpétuent durant cette période le statu quo à Jérusalem.

- Durant la guerre israélo-arabe de 1948-1949, la Légion arabe prend le contrôle du site dont l’accès est interdit aux Juifs par les autorités jordaniennes, en violation de l’article VIII des accords d’armistice signés entre les belligérants. Les juifs sont totalement expulsés de la partie jordanienne de Jérusalem et de la Vieille Ville.
Pour la première fois depuis les Croisés, les Juifs qui étaient nombreux dans le quartier dit des Maghrébins sont absents de la Vieille Ville de Jérusalem.
Après la fin du blocus arabe des quartiers juifs de Jérusalem, le Premier ministre, David Ben Gourion, établit le siège du gouvernement à Jérusalem-Ouest et, en Février 1949, la ville est proclamée capitale de l’Etat d’Israël.

- Pendant les dix-neuf années qui suivent, les nombreuses demandes par les autorités israéliennes et des groupes juifs, tant aux Nations Unies qu’auprès d’autres organismes internationaux pour essayer de mettre en application l’accord d’armistice, restent vaines.
Seuls les musulmans et les touristes non juifs (certificat de baptême exigé) peuvent avoir accès au site. Le Kotel  lieu sacré du judaïsme, vestige du second Temple est interdit aux juifs et devient  un lieu où  les arabes jetaient leurs ordures et qui leur servait d'urinoir. Les synagogues historiques et les institutions religieuses du Quartier juif de la Vieille Ville sont dynamitées ou gravement endommagés.

- A la fin de la guerre des Six Jours, en juin 1967, Jérusalem est enfin  réunifiée. Cependant  Israel a restitué l’administration de l’Esplanade et des mosquées au fond Wakf  musulman de sorte qu’il est toujours interdit aux juifs de prier sur le Mont du Temple.
.
Ces brefs rappels historiques démontrent indiscutablement ,nous semble-t-il, le passé juif de la Vieille Ville de Jérusalem  et bien sûr de celui du Kotel,vestige du mur de soutènement de l’esplanade du second Temple qui reste le principal lieu saint du Judaïsme.
L’UNESCO commet donc un acte d'une gravité majeure  en s’associant au lobby arabe pour tenter de déposséder les Juifs de leur patrimoine historique et spirituel et de nier ,entre autres ,le lien du Peuple Juif à Jérusalem.
Ne serai ce pas, par là même, toute la civilisation  occidentale  judéo chrétienne que  l'UNESCO  
remettrait en question  ?

Z.T. 

Les Musulmans profondément contrariés par la visite de Poutine au Kotel
 
 Tous les médias ont signalé que durant cette visite, Poutine a fait preuve de curiosité, posé beaucoup de questions sur l’histoire de l’endroit et s’est exprimé sur le lien des Juifs à ce lieu saint : "On peut s’apercevoir ici à quel point le passé juif est gravé dans la pierre de Jérusalem", a-t-il dit.

 Comme on l'imagine ,cela a évidemment provoqué un grand mécontentement chez les Musulmans....Affirmer que Jérusalem ait quoi que ce soit à voir avec le Judaïsme ? ...Et en pius alors que Poutine avait osé porter une kippa ! ! 

 Le Hamas a toute suite réagi en qualifiant cette visite "d’acrobatie bon marché”, et la  Fondation pour l’Héritage d’Al Aqsa a cru bon de préciser les "faits" suivants :

 "Nous disons à Poutine et consorts que le Mur des Lamentations est purement islamique *, qu’il fait partie d’une parcelle de la Mosquée Al Aqsa, et que les Non-Musulmans n’ont aucun droit à ce Mur ni à la Mosquée Al Aqsa. Tous les faits historiques et les documents internationaux confirment que le Mur Al Buraq est islamique, y compris la Commission britannique Shaw.
Souvenez-vous ! L’occupation israélienne de Jérusalem-Est et de la Mosquée Al Aqsa n’a pas plus de 45 ans, et ils ont injustement démoli les bâtiments autour du Square pour faciliter la prière des Juifs, ils ont creusé le sol pour y faire des fouilles, y compris les fouilles le long des fondations de la Mosquée Al Aqsa, et au cours de ces fouilles, de nombreuses découvertes arabes et islamiques ont été détruites, sans mentionner le fait que ces fouilles ont provoqué des fissures et des effondrements dans le voisinage de la Mosquée Al Aqsa et de certains de ses bâtiments, et l’occupation s’est engagé dans une Judaïsation de cet endroit, et nous affirmons que toutes les pierres de la Mosquée Al Aqsa et chaque pierre de Jérusalem prouve l’identité arabe de Jérusalem !"......Ben voyons ! ! ! 

* On est en droit de se demander pourquoi alors, entre 1948 et 1967, sous l'occupation arabe, ce Mur tellement "islamique" leur servait très souvent d'urinoir. 

Z.T.



 

Les faiblesses du droit international.

Dans un récent article David Ruzié,  Professeur et  spécialiste de droit international, nous dévoile les faiblesses actuelles de ce droit qui de nos jours s’avère souvent inadapté à certains problèmes internationaux auxquels s’affronte entre autres Israël. On se rend compte en effet que l’évolution du droit international, rend plus difficile la tâche d’Israël de faire face aux dangers de la délégitimation qui la menacent.

Pour prendre un exemple précis,  la légitime défense n’est reconnue, d’après le droit international, que lorsqu’il y a une attaque venue de l’extérieur. De plus le droit international ne reconnaît que la guerre et non l’insurrection, encouragée de l’extérieur.

Cet état de fait limite donc le champ de manœuvre  d’Israël de se défendre dans de nombreux cas. Ainsi, au même titre que bon nombre de conflits internes sont en réalité des conflits internationaux, le combat mené par les mouvements palestiniens contre Israël  n’est en réalité que l’opposition du monde arabo-musulman au monde occidental y compris à toute présence non-musulmane  en Terre d’Islam (ses représentants n’ont-ils pas réitéré dernièrement leur intention de reconquérir l'Andalousie ?)
Sans l’appui politique et surtout financier que leur apporte le monde arabo-musulman, ne serait-ce qu’en tant que base de repli ou de préparation d’actions terroristes, ces actions terroristes palestiniennes ne pourraient prospérer….Mais ceux ne sont pas des "attaques venues de l’extérieur"  et donc Israël a du mal à présenter comme légitime défense sa lutte contre ce terrorisme palestinien.

On en veut d’ailleurs pour preuve la position adoptée par la Cour internationale de justice, dans son avis consultatif de 2004, dans lequel elle a refusé à Israël le droit à justifier comme légitime défense la construction de la "barrière de sécurité", les juges de La Haye n’ayant pas voulu admettre que les actions terroristes n’existeraient pas sans une aide extérieure que précisément la construction de la barrière était de nature à empêcher.

Cela sans parler de la situation que connaissent les habitants du sud d’Israël, depuis le départ d’Israël de la Bande de Gaza en 2005 et qui témoigne de l’hypocrisie du slogan simpliste de "La paix contre les Territoires".

Là encore le droit international empêche Israël de lutter, efficacement, contre les lanceurs de roquettes  sur des  civils en territoire israélien, qui se camouflent dans des zones habitées, dans la bande de Gaza…..Car dans l’arène internationale on n’hésite pas à brandir l’exigence de la "proportionnalité" dans l’éventualité de réactions israéliennes, alors que les "dégâts collatéraux" limités de ces réactions  témoignent de la retenue dont font preuve les forces israéliennes, qui, eu égard à leur puissance de feu,pourraient mettre fin immédiatement à ces tirs de roquettes palestiniennes au prix, certes, d’importants dégâts collatéraux.   

Et le Prof. Ruzié de conclure : "Il serait temps que le droit international prenne en compte la situation des vraies victimes et ne serve pas de faux alibi aux fauteurs de troubles ".

Z.T.