vendredi 11 septembre 2015

les Palestiniens ne montrent aucun intérêt à faire la paix.


Le Forum Fikra* a publié, la semaine dernière un sondage d’opinions qui a demandé aux Palestiniens ce que serait leur solution préférentielle dans le conflit avec Israël. La majorité a répondu : « Réclamer toute la Palestine historique du Jourdain jusqu’à la Mer, c'est la notre principal but national »  Plus de 81% des résidents en Cisjordanie (en Judée-Samarie) et 88% des Gazaouis ont certifié que ce territoire, « la Palestine historique »  est une terre palestinienne sur laquelle les Juifs n’ont aucun droit ..
La « solution à deux-Etats » arrive en deuxième position et sur certaines conditions.

Le sondage découvre que les Palestiniens ne s’attendent pas à ce que ce but puisse être atteint en moins de cinq ans, ils considèrent, en revanche qu’il est accessible sur le moyen et long terme. Il n’y a qu’un quart des sondés, qui estiment que dans 30 à 40 ans Israël « continuera à exister en tant qu’Etat Juif », et, il n’y a que 12% des Cisjordaniens et 15% des Gazaouïs qui pensent que l’Etat Juif existera encore dans 100 ans..

Que les Palestiniens ne soient pas enclins à la « solution à deux Etats » n’est pas foncièrement nouveau ; un sondage commandité par Israël Project, il y a quatre ans démontrait qu’un gros 66% d’entre eux percevaient le concept de deux Etats comme un simple jalon vers un unique Etat Palestinien comprenant toute la surface d’Israël, de la Bande occidentale de Judée-Samarie/Cisjordanie et de Gaza.

On comprend donc  pourquoi les Palestiniens ont rejeté les offres généreuses  répétées d’Israël qu’ils aient un Etat sur l’essentiel (96%) de la « Cisjordanie » et sur toute  la bande de Gaza. Ce n’est pas là leur  objectif sans qu’il y ait dans l’accord un élément essentiel pour eux, celui du « retour des réfugiés palestiniens en Israël ».qui  puisse les conduire à leur but ultime de détruire Israël.

Tout cela signifie qu’il n’y aura pas et qu’il ne peut pas y avoir de solution au conflit dans un avenir prévisible. Par conséquent, pour faire face à un conflit qui n’a aucune fin envisageable à moyen ou long terme, Israël a donc  besoin d’une stratégie à long terme, sécuritaire et diplomatique, à savoir, oeuvrer afin que l’Occident comprenne les véritables raisons de conflit  

 * Fikra Forum est une organisation qui  vise à stimuler le débat à travers les frontières et les langues dans le but de renforcer les démocraties arabes.

 Z.T. 

 Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

dimanche 31 mai 2015

Fabius :Rendre justice aux Palestiniens

Fabius :Rendre justice aux Palestiniens pour résoudre le Conflit.

"Dans le Conflit du Proche Orient, la justice n’est pas rendue aux Palestiniens il faut être clair », a déclaré jeudi dernier le ministre français des Affaires Etrangères sur France Inter.
Une déclaration qui laisse entendre que ce conflit provient entre autres d'une injustice faite aux Palestiniens. C'est là faire fi des  véritables raisons du conflit  dont voici un rappel à transmettre à M.Fabius :

Après la première guerre mondiale, le Proche Orient qui était jusqu’alors sous l’emprise de l’Empire ottoman fut découpé pour créer les pays que nous connaissons aujourd’hui (la Syrie, le Liban ,l’Irak ) .Pour ce qui était de la Palestine, sur ses deux rives du Jourdain, la Société des Nations, décida en avril 1920,de la destiner à la création d’un Foyer National Juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine “. Elle fut donc, à cette fin, confiée en Mandat à la Grande Bretagne qui devait mener à bien la mise en application de cette décision.

C’est alors que commencèrent les pressions du monde arabe pour torpiller ce projet : il était impensable pour ce monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à ”leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement.

En 1922, à la suite de ces pressions politiques, les Arabes palestiniens se virent octroyer un Etat sur 80 % du territoire de la Palestine mandataire, toute la partie à l’Est du Jourdain qui prit le nom de Jordanie. Le feu roi Hussein  le répétait en toute occasion : "La Jordanie est la Palestine”.
Il ne restait donc pour l’établissement du Foyer National Juif que la partie Ouest de la Palestine, entre le Jourdain et la mer.

Mais les pressions politiques arabes ne cessèrent pas pour autant.  Les Juifs durent se résigner à une deuxième amputation en 1947 : bien que le plan de partage de l'ONU ne leur attribuât que 10 % de la Palestine mandataire, ils acceptèrent le compromis onusien. Mais constants dans leur refus de toute possibilité d’une souveraineté juive, les Arabes le rejetèrent et lancèrent une attaque concertée pour détruire, le minuscule Etat juif qui venait de naître.

 A l’issue de cette guerre furent fixées les lignes de cesser le feu pour l’Etat d’Israël, l'Egypte s'emparant de la bande de Gaza et la Jordanie de la Judée et de la Samarie rebaptisées Cisjordanie .Cette situation durera de 1948 à 1967 mais aucun pays arabe n’accepta pour autant de faire la paix avec Israël.
En 1967 l’Egypte pris l’initiative d’une attaque armée contre Israël avec le concours de la Syrie et de la Jordanie dans le but déclaré de le détruire. Israël réussit à contenir cette offensive concertée, repoussant ses attaquants au-delà du Jourdain et des hauteurs du Golan ainsi que de la péninsule du Sinaï. C’est alors qu’on commença à parler d'un "Peuple palestinien" comme "fer de lance" de la lutte du monde arabe contre Israël.
 
En réaction l’opinion publique occidentale adopta, dans son ensemble, une attitude critique vis-à-vis d’Israël, substituant à l’analyse des racines véritables du conflit, une structure de pensée pertinente aux universaux occidentaux en vogue, à savoir: colonialisme, invasion, occupation, violation des droits de l’homme etc.
Un doigt accusateur était pointé sur Israël (qui n’avait fait que se défendre contre une attaque qui visait à le détruire), passant sous silence le refus permanent des Arabes de négocier un quelconque accord de paix avec l’Etat juif. Et pourtant, s’il en fallait confirmation, en septembre 1967, le Sommet arabe réuni à Khartoum décidait, officiellement et ouvertement, des fameux trois "NON": non à la négociation, non à la réconciliation et non à la reconnaissance d'Israël.

En 1974, l'OLP approuva le "plan par étapes", autrement dit, accepter dans un premier temps l'établissement d'un Etat palestinien en  “Cisjordanie” et à Gaza pour faciliter la destruction d'Israël.
En 1993, le chef de l’OLP, Arafat signa les accords d'Oslo puis expliqua peu après, dans une mosquée de Johannesburg, que pour lui, Oslo n'était que la répétition du pacte signé entre le prophète Mohammed et la tribu qurayshite en 629 : une trêve (houdna ) signée en position de faiblesse pour mieux vaincre l'ennemi, le temps venu. Rien d’étonnant donc que même le feu Fayçal Husseini, dirigeant palestinien, célébré par les médias pour sa “modération”, ait pu déclarer au journal égyptien,”Al Arabi” du 2 juillet 2001 que les Accords d'Oslo étaient “un cheval de Troie”, destiné à pourvoir les Palestiniens d'une base territoriale pour conduire une guérilla permanente qui devrait aboutir à la création d'un Etat palestinien sur les ruines d'Israël ?

La propagande arabe n’a pas eu grand mal à convaincre l’opinion publique occidentale que les implantations juives étaient la cause principale du conflit.
Mais voilà, c’est précisément après qu'Ehoud Barak alors premier Ministre se soit engagé en Juillet 2000 à les démanteler, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza que les Palestiniens déclenchèrent “l’Intifada al-Aqsa”, une guerre utilisant des bombes humaines explosant dans les concentrations de population civile en Israël….Les Palestiniens ne pouvaient accepter la seule condition posée en contre partie par Barak : ”La fin du conflit”.

Rappelons qu’en 2008 Ehud Olmert à son tour proposa de nouveau à Abbas ce même plan de paix qui fut également rejetée par l’
OLP, Mahmoud Abas dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 ayant déclaré que « les écarts étaient encore importants ».

Il est donc clair que c'est ce refus de l'existence même d'Israël qui est la véritable racine du conflit palestino-Israélien.
C’est dire combien ardu semble être le chemin vers une solution pacifique avec les Palestiniens. Il n’est cependant pas démuni, réalisme aidant, de toute ouverture d’espoir. Les accords de paix avec l’Egypte et la Jordanie sont là pour en témoigner.

Mais pour cela il faudrait que dans l’opinion publique occidentale, ceux qui s’acharnent à considérer ce conflit comme “une lutte anticolonialiste du Peuple palestinien contre l’occupation et l’oppression à qui il fallait rendre justice",   prennent enfin conscience de la véritable raison du conflit, à savoir le refus de l’existence même d’Israël. et la faisaient valoir en toute occasion, clairement et sans ambages en mettant tout en œuvre pour la neutraliser.

N’est-il pas prouvé que poser clairement les données d’un problème est la condition primordiale pour s’acheminer correctement vers sa solution ?

Z.T

mercredi 6 mai 2015

Une nouvelle génération d’arabes pro israéliens ! !

Une nouvelle génération d’arabes pro israéliens ! !

Certains spécialistes du Monde arabe nous font part du fait qu’un récent sondage d’opinion dans le monde arabe a révélé quelque chose de surprenant: Contrairement à leurs aînés, les jeunes Arabes abandonnent de plus en plus  le paradigme d’Israël comme étant la racine de tous les maux.
L’enquête faite auprès de la jeunesse arabe a montré que la foi en cette doctrine, qui a longtemps dominé le discours arabe, s’est érodée avec l’accès à l’information de la nouvelle génération. Cette jeunesse se rend compte maintenant qu’Israël n’a plus rien à voir avec leur malheur!

Parmi ceux qui  ont réagi a cette enquête  et envoyé leurs réactions, une  femme saoudienne qui a prétendu être « un membre de l’une des tribus les plus connues du Hedjaz», et qui a envoyé un message de soutien à Israël à partir du centre de la ville saoudienne de Jeddah, dont voici le texte :

«Je désire envoyer un message de paix et d’amour à Israël et ses chers citoyens. Je sais, il est surprenant qu’un citoyen saoudien envoie un message au peuple d’Israël, mais il représente le principe fondamental de la démocratie, chacun y est libre d’exprimer son opinion. J’espère que les Arabes vont être sensibles comme moi et reconnaître le fait qu’Israël possède également des droits sur les terres de la Palestine, ou la Terre Sainte. “

Un policier égyptien pour sa part, a affiché à côté de son écusson de police, une note disant: «Nous aimons avec amour, Israël et son armée”. Il a déclaré que cette approche est celle de nombreux jeunes Arabes .Et de poursuivre : ”Je me suis vite rendu compte que beaucoup de jeunes avaient étudié l’hébreu à l’Université du Caire. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas  faire un petit quelque chose pour répandre ce message, afin que les gens d’autres pays puissent voir et entendre qu’il y a d’autres voix au Moyen-Orient ? ». 
Il a alors commencé à recevoir du monde arabe, des photos  de passeports avec des messages de soutien à Israël.  

Parmi ces réactions une vidéo de Bagdad mentionnait, à la question de savoir ce qui l’avait motivé pour exprimer son soutien à Israël : « Vous seriez surpris, je ne suis pas le seul. Il y a beaucoup de jeunes gens ici qui pensent comme moi car après tout ce qui nous est arrivé ici, en Irak – les meurtres, le terrorisme, les véritables bains de sang –  il était clair qu’Israël n’avait rien à voir avec tout cela. Il y a beaucoup de jeunes qui vivent aujourd’hui en Irak et qui n’ont plus de religion, Ils ont été nourris de guerres de religion entre sunnites et chiites et veulent vivre désormais leur vie sans religion ».

Des réactions surprenantes en effet …mais est-ce là une tendance assez enracinée et profonde pour perdurer au sein de la jeunesse arabe ?

Z.T.

La civilisation judéo-chrétienne menacée

La civilisation judéo-chrétienne  menacée

Christian Estrosi,  député-maire UMP de Nice a livré dernièrement une analyse pessimiste de la situation sécuritaire en France, lors d'une interview sur France 3.

La civilisation judéo-chrétienne est menacée, a jugé l'élu quatre jours après l'annonce d'un projet d'attentats déjoué contre des églises franciliennes. Oui, les catholiques sont menacés  en France, les catholiques sont une cible, a insisté l'ancien ministre.

Certes l'immense majorité des musulmans de France qui aujourd'hui placent les lois de la République au-dessus des lois religieuses, essaient de nous trouver en refuge parce qu'ils se sentent menacés par ce qu’on appelle  l'islamo-fascisme, un islamo-fascisme  présent en Irak, en Syrie, mais aussi ailleurs, et notamment en France.

C'est en fait une troisième guerre mondiale qui est déclarée et il faut en être conscient. Il a notamment exprimé ses préoccupations contre les ‘Français de papiers' estimant que quand on a dit tous les jours à la télévision pendant la chasse aux frères Kouachi   que ce sont des Français parce qu'ils ont une carte d'identité française, on a commis une erreur ... On est Français quand on n'est pas un ennemi de la France. Seulement  la carte d'identité ne suffit pas.

Il existe des ennemis de la France qui ont une carte d'identité française et, aujourd'hui, il est temps de mettre en place des dispositions et des lois pour y remédier, a exigé Christian Estrosi. Et de s'interroger:si à partir du moment où on est un ennemi de la France, on a le droit de porter un papier d'identité français, de bénéficier de toutes les prestations pour lesquelles paient ceux qui dans notre pays  se lèvent tôt por  travailler .  

Z.T.

samedi 14 février 2015

La famille Cohen Tanugi



La famille Cohen Tanugi

Les ouvrages consultés, notamment " Malkhei Tarshish" et "Pinkas Hakehilot"  parlent d 'elle en ces termes: "…famille tunisienne  d'érudits ,de rabbins ,de juges et de gouverneurs … L' ajout Tanugi au nom Cohen ,indique que l'ancêtre de cette famille qui s'installa à Tunis était originaire de Tanger."

Le premier connu de cette famille  est le rabbin Ismaël Cohen-Tanugi qui vécut au 16ème siècle .On rappelle entre autres qu 'il est  l'auteur  d'une exégèse remarquable du Talmud ,"Sépher Ha Zikaron" ,une sélection clairement expliquée des fondements du Talmud à l'usage "des travailleurs qui ne peuvent consacrer qu'un temps limité à l'étude de la Torah ".
Cette œuvre achevée en 1543 et publiée à Ferrare en 1555 a déclenché une telle polémique que Rabbi Ismaël a du s'expatrier et s'installer au Caire où il fut pour quelques années le Grand Rabbin ,(Ci- dessous la photocopie de la page de garde de cette œuvre)




Une autre grande figure de cette famille est Yeouda Cohen-Tanugi , venu d'Algérie s'installer à Tunis et qui en 1699 fut mandaté par le Bey Morad III à négocier un traité de coopération avec les Etats Généraux de Hollande ,traité signé en 1708.

Un de ses descendants, le rabbin Yeoushoua Cohen-Tanugi (1716-1796 ) fait amplement parler de lui. Il est nommé "Naguide et Caïd"(juge et gouverneur) de la Communauté juive en Tunisie en 1746,  alors qu'il n'avait que 30 ans .
Tous les témoignages écrits qui nous sont restés indiquent que " c'était  un homme érudit d'une intelligence mordante, riche et puissant  qui, par son action, a contribué énormément à élever le statut de ses frères juifs soumis, à l'époque à la pauvreté et aux persécutions." .          
A l'âge de 80 ans, en 1796, il décide de "monter" à Jérusalem où il est décédé trois mois après son installation en Eretz-Israël.

 Son fils, Moshé Cohen-Tanugi que les chroniques décrivent en termes élogieux comme étant" …"le Gvir (homme riche et important ) fils du Caïd et  descendant de l'Ambassadeur en Hollande" était ,semble-t-il , l'aïeul de Zvi Tenney (Cohen Tanugi). Son  grand - père paternel  Shalom  Cohen-Tanugi (1855-1931) qui hérita de son père Moshé (petit fils du susdit  "Gvir" Moshé ) d' une fortune importante.
Shalom que l'on surnommait " Cohen lahmar", (le rouquin aux yeux bleus) avait été parmi ceux qui accueillirent avec enthousiasme le Protectorat français en Tunisie .Il fut envoyé à l'Ecole des Frères pour y apprendre le français.
.Il fit construire dans le quartier moderne de la ville un Palais luxueux  (aujourd'hui "Le Palais des Sociétés françaises" )  pour y loger toute  sa famille. A ce propos sa grand-mère Elise (la femme de Shalom)  racontait, offusquée, la médisance des gens qui faisaient courir le "mensonge " qu'elle chaussait  au Palais des "Sabots  en or” , expliquant que cela eut  été un grave "pécher d'orgueil devant Dieu". 

Mais le caractère prodigue du Grand-père  Shalom de même que la mort prématurés de son fils aîné , Moshé, qui gérait  une partie de cette fortune dans le négoce international de thé,  ont fait que cette fortune fut en grande partie dilapidée de son vivant.

Les écrits rappellent d'autres Cohen-Tanugi célèbres ,Rabbins ,Dayanim (Juristes) , Ecrivains, tous apparentés les uns aux autres ,comme  par exemple : 

Rabbi Shlomo Cohen-Tanugi , Dayan et Kabaliste,  mort en 1808 sans laisser de descendants et qui est l' auteur d'une exégèse de la Kabala , "Keren Hatsvi ".

Rabbi Yéouda Cohen-Tanugi , Dayan et auteur de nombreuses œuvres théologiques et littéraires : "Eretz Yeouda" ," Mahané Halévia", "Zéra Abraham" et d'autres œuvres  de commentaires juridiques.
 A un âge  avancé ,il "monta " en Eretz Israël et s'installa à Safed où il mourut après y avoir vécu  vingt trois ans  .Son dernier livre "Adamat Yeouda " qu'il termina à Safed fut imprimé à Livourne en 1828 .

.L'épopée Sioniste de la famille et le retour en Eretz-Israel

Le premier de la Famille à "retourner" en Eretz-Israel a été, comme on l’a vu, Yeouchoua Cohen-Tanugi qui en 1796 quitte Tunis pour s’installer à Jérusalem.

Vers 1827 Yeouda Bar Avraham Cohen-Tanugi quitte, à son tour, Tunis et s'installe à Safed où il publie le dernier de ses écrits :"Adamat Yeouda" ("La Terre  de Judée").

Un siècle après, en 1928, plusieurs membres de la famille se joignent au Mouvement Sioniste qui se crée à Tunis.
 Hercule Tuil (Yeouda Nir) "monte" le premier en Eretz-Israel en 1935 pour y créer avec un groupe de jeunes pionniers le Kibbutz Gan-Shemuel.

  A remonter ainsi  l'histoire de la famille, on ne peut s'empêcher de  penser à une "Grande Boucle" qui  se serait refermée :..Certains descendants d'un  Cohen, chassé de Jérusalem en ruine il y a deux mille ans,…se réinstallent en Israël et participent à sa reconstruction !
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Zvi Tenney (Cohen Tanugi )

Zvi Tenney (Cohen Tanugi )

Né le 2 juillet 1929 à Tunis dans une famille renommée, les Cohen Tanugi (voir ci-joint quelques détails sur leur histoire ),une famille engagée profondément au Sionisme. Déjà dans les années 20 ses parents ont été parmi les fondateurs du mouvement Scout juif-sioniste en Tunisie, l'U.U.J.J.
 Son oncle Hercule Tuil (Yéouda Nir ) a été un  des premiers jeunes tunisiens à partir en 1935 pour la Palestine pour y fonder le kibboutz Gan-Shmuel.

 Sa mère lui fit joindre très jeune le Mouvement Scout, UUJJ.. Ce fut là un complément à ses études primaires à l'Ecole de "l'Alliance Israélite" et qui l'a assuré d'une solide éducation juive moderne et sioniste.

 De son oncle Alfred Rossi, qui était arrière-petit-fils d'un prêtre catholique converti au Judaïsme, il a acquis, semble-t-il ses premières notions de ce qu'est cette "tradition judéo-chrétienne" qui reste la base morale, sociale et spirituelle du Monde Occidental .Comme le disait cet oncle : "Dans cette demeure qu'est l'Occident, si le mobilier et les décors sont Grecs, les Fondements eux, sont juifs
    
 La deuxième Guerre Mondiale (1939-1945), il l'a vécue à travers la courte mobilisation puis l’envoie dans un camp de travail allemand de son père, les faits d'armes et la résistance gaulliste de son oncle Alfred Rossi, l'occupation allemande, les restrictions alimentaires, les bombardements, et enfin la Libération…Et cette joie de grimper sur un Char allié pour lui indiquer le chemin vers le lieu où il devait se rendre.

      A l'âge de 15 ans, après la Guerre, il se rendit compte que le Mouvement  Scout où il était se contentait seulement de "parler " de Sionisme sans nulle intention de préparer ses membres à la Alya (l'émigration vers Israël). Il quitta donc l' UUJJ pour se joindre au Mouvement Hashomer Hatzair.

Il avait 18 ans quand la Haganah décida de l'envoyer en France pour y suivre un cours para militaire. Au terme de cette formation, il fut assigné à une courte mission qui consistait à encadrer  des jeunes réfugiés juifs qui avaient perdu leurs parents dans la Shoa et de les préparer à embarquer par petits groupes à destination d'Israël.
Ce fut là pour lui une expérience marquante, comme  premier contact direct avec les rescapés de la Shoa.

          De retour à Tunis, il fut nommé à la tête du mouvement d' Auto-Défense (Ha-Maguen) créé par la Haganah pour défendre les quartiers juifs dans les pays arabes….Avec  l'intensification du conflit Israélo-arabe à la veille de la création de l'Etat d'Israël, on craignait des flambées d’antisémitisme dans ces pays  y compris en Tunisie…C'était une des premières leçons tirées de l'extermination des 6 millions de Juifs en Europe…."Jamais plus, sans se défendre ".

        Ce fut pour lui une époque exaltante où parallèlement à ses études secondaires au Lycée Carnot et ses activités au mouvement Hashomer Hatzair, il était engagé dans une activité quelque peu clandestine, qui consistait à entraîner des jeunes au maniement d'armes et aux sports de combat, à planifier et à organiser la défense des Ghettos juifs à travers la Tunisie.

        En 1951, au terme de sa mission il part  pour Israël pour rejoindre le Kibboutz  Karmia  créé peu de temps avant par le groupe du mouvement Hashomer  auquel il appartenait.
Après son service militaire et un cours d'officiers, il est nommé Commandant de la Place :Une époque d'une activité militaire intense, vu la situation tendue qui prévalait aux frontières, avec les infiltrations de terroristes, les actes de sabotage et les opérations de représailles israéliennes au-delà des frontières.

  Plus tard il a été nommé Trésorier et Fondé de Pouvoir du kibboutz. C'est à cette même époque qu’il a participée, à la tête de sa Division, à la guerre du Sinaï (Nov.1956).
 En 1959, il quitte le kibboutz avec son épouse Ruth  et leurs enfants Amos et Hanita …et deux valises d'effets personnels.
Sa première épouse Colette-Margalite avait déjà quitté le Kibbutz avec leur fille Orna qui par la suite a eu pour sa  part, deux enfants, Léo et Noémie,ses seuls petits enfants qui vivent actuellement à Paris.

 Un an après avoir quitté le Kibbutz,il était reçu au concours d'entrée du Ministère israélien des Affaires Etrangères. Commence alors pour lui une carrière diplomatique, son premier poste a été à Ankara. De retour en Israël en 1967 ses enfants Amos et Hanita commencent leurs études secondaires, au terme desquelles ils sont  mobilisés à l’armée, Hanita dans les renseignements, Amos dans les forces blindées où il devient  commandant de tank.
Pour sa part il achève, parallèlement à ses fonctions au Ministère des Affaires Etrangères à Jérusalem, ses études universitaires en Economie et en Sociologie politique et acquière le titre de Docteur dans ces deux domaines.

C'est durant son poste d'Ambassadeur à  Libreville (au Gabon) en 1973 que lui est parvenue la nouvelle que son fils Amos, alors servant dans l’Armée, était porté "disparu" durant les premiers jours de la guerre de Kippour. 

         Durant tous ses  postes  d’Ambassadeur à l’étranger, après la mort de son fils Amos, il a ressenti plus que jamais cette fierté, qu'il a toujours partagée avec lui, de servir et de représenter un pays qui dans sa jeunesse était encore un rêve à réaliser…


 

jeudi 5 février 2015

L’infiltration de l’Iran au Moyen Orient

L’infiltration de l’Iran au Moyen Orient et dans le conflit palestino israélien

De nombreux journalistes rapportent qu’avec des bases au Liban, en Syrie, au Yémen et en Irak, l'Iran a ,en fait, encerclé  tout le golfe persique et ses  champs pétroliers. C’est là un  encerclement qui pourrait être sans nul doute dangereusement soutenu par un programme nucléaire auquel elle aspire.

Pour ce qui est d’Israël, les Iraniens ont  déjà le Hezbollah installé sur la frontière nord d'Israël. Ils cherchent maintenant à avoir un groupe terroriste installé au sud, à la frontière de Gaza afin de créer un encerclement similaire autour d’Israël .Ils travaillent donc dur pour atteindre cet objectif et transformer le Hamas comme force armée alliée et dépendante d’eux.

Les dirigeants du Hamas pour leur part déclarent qu'ils ont pris une décision stratégique de restaurer leurs liens avec l'Iran. Ismail Haniyeh, l'ancien premier ministre du gouvernement  Hamas a d’ailleurs récemment affirmé que son mouvement s’emploie à établir des "relations ouvertes" avec l'Iran.

….Et tout cela alors que le président américain Barack Obama continue à chercher un accord négocié sur le programme nucléaire de l'Iran qui en ferait rapidement en fin de compte une force nucléaire menaçant en premier lieu Israël.
….Les efforts du PM Natanyahu pour contrecarrer cette dynamique sont donc d’une logique incontestable et ne méritent pas les réserves et les critiques auxquelles on est actuellement témoins.

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info