mercredi 13 février 2013

La solution du conflit exige une approche realiste

A la veille de la visite en Israël du Président Obama, on entend de plus en plus de déclarations du genre faites il y a quelques jours par Hillary Clinton, à savoir, qu’avec le renforcement en Israël des partis de centre-gauche après les dernières élections, il y avait à présent plus de chance de faire avancer une solution du conflit palestino israélien. 
Ceux sont là des déclarations que l’on entend aussi bien en Europe qu’en Amérique. Cela laisse sous-entendre clairement que la solution de ce confit dépend de la volonté israélienne de faire des concessions aux Palestiniens que seul le centre-gauche politique en Israël est disposé à faire.
 N’est-ce pas là une vision aberrante quand on se souvient que les concessions quasi absolues faites par Ehoud Barak alors P. M., qui s’était engagé en Juillet 2000 à démanteler toutes les implantations, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée Samarie et 100 % de la bande de Gaza, n’ont abouti à rien comme d’ailleurs celles réitérées dans le même sens en 2008 par le P.M. d’alors Ehud Olmert ? N’est-ce pas curieux que toutes ces déclarations fassent fi également du fait que le démantèlement de toutes les colonies israéliennes dans la bande de Gaza et sa restitution totale aux autorités palestiniennes ont eu les résultats désastreux que l’on connaît ? 
D’où provient ce refus obstiné de discerner la véritable et fondamentale cause de ce conflit palestino israélien, à savoir le refus arabe d’accepter l’existence d’Israël en tant qu’Etat du peuple juif ? 
Pourtant même le Président Abbas considéré comme « modéré » a déclaré dernièrement haut et fort et sans ambages « qu’il n’acceptera jamais, même dans mille ans, un Etat juif au coté de l’Etat palestinien ». Les médias officiels et les manuels scolaires de l’Autorité palestinienne n’en font d’ailleurs pas un secret, loin de là. 
Il est donc incompréhensible de voir les Européens nous pointer du doigt comme responsables de la prolongation du conflit et soutenir les Palestiniens, sans tenir le moindre compte du manque de leur implication à la réalisation de la « solution à deux Etats » et de leur refus de reconnaître Israël, en tant qu’Etat Juif. Pire encore, les gouvernements européens continuent de transférer des fonds aux Palestiniens, même s’ils sont parfaitement conscients du fait que l’Autorité palestinienne – qui est dirigée par le Fatah et le Hamas – éduque des générations de jeunes gens à poursuivre la lutte contre Israël jusqu’à son anéantissement..
 Il faut signaler à ce propos que des membres du Parlement européen ont dernièrement échoué dans toutes leurs tentatives répétées de déterminer comment les fonds européens transférés généreusement aux Palestiniens sont utilisés et employés à financer le terrorisme, l’incitation antijuive et celle contre Israël. Un rapport interne élaboré par l’Union Européenne sur le sujet n’a pas été permis d’être publié…..Et pour cause ! 
La question se pose donc pourquoi le Monde occidental, si soucieux de faire progresser un processus de paix dans notre région, ne s’occupe pas de ce refus palestinien de toute solution du conflit qui inclurait un Etat juif et préfère faire pression sur Israël qu’il s’obstine à considérer comme étant seul détenteur de la clef de la solution pacifique du conflit ? 
Z.T. Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret

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