lundi 31 décembre 2012
vendredi 28 décembre 2012
A l’occasion de Noël les Palestiniens nous rappellent ,une fois de plus, certains "faits historiques".
vendredi 21 décembre 2012
Malgré le vote de l’ONU la "Palestine" est loin de devenir un Etat.
samedi 8 décembre 2012
Rappelons également qu’en 2008 Ehud Olmert à son tour proposa de nouveau à Mahmoud Abbas ce même plan de paix incluant même l’abandon de Jérusalem-est avec le mont du Temple et le mur occidental et le transfère en Israël de quelques milliers de réfugiés palestiniens. Mais cette proposition fut également rejetée par l’OLP. Dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 Mahmoud Abas expliqua que " les écarts étaient encore trop importants".
Ambassador of Israel (ret
lundi 26 novembre 2012
samedi 10 novembre 2012
Les soit disant "critiques" de Hollande à l’égard de Netanyahu : une pure invention
dimanche 28 octobre 2012
La menace de l'Islam en Occiden
"…..Il serait grand temps que nous nous apercevions enfin qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l'échelle planétaire….
vendredi 28 septembre 2012
vendredi 21 septembre 2012
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
mercredi 29 août 2012
La crise de la zone Euro n’a rien de surprenant
A l’époque où l’U.E. commençait à parler de l’établissement d’une monnaie unique et donc d’une Banque centrale commune à tous les pays membres , nombreux étaient les économistes imbus des enseignements de Paul Samuelson et de Milton Friedman, qui ont émis des doutes sur cette possibilité. J’en étais, et durant mes fonctions de directeur du département économique du MFA, j’ai soumis plus d’un rapport à ce propos.
En effet un facteur important de toute gestion économique est la politique monétaire que mène la Banque centrale en fonction des tendances de l’économie .Cette politique monétaire comprend entre autres la fixation du taux d’intérêt directeur : une tendance inflationniste imposant une hausse de ce taux directeur ou au contraire sa baisse dans le cas d’une tendance à la stagnation.
La politique monétaire de la Banque centrale inclue également un certain contrôle et ajustement du taux de change de la monnaie nationale en fonction de la situation du commerce extérieur.
On se demandait donc quelle pourrait être la politique monétaire d’une Banque centrale européenne face à des différences parfois énormes de tendances et de développements économiques dans les différents pays de la zone monétaire commune.
D’ailleurs en mai 2001 le fameux économiste Milton Friedman avait énoncé de manière très claire les raisons pour lesquelles l’Euro allait susciter des disfonctionnements graves, Voici ses propos qui auraient du donner à réfléchir :
« Un système dans lequel les frontières politiques ne coïncident pas avec les frontières monétaires est condamné à être essentiellement instable… Un taux de change flexible permettrait des ajustements. Dès lors qu’un taux de change flexible n’existe pas, les seuls mécanismes d’ajustement subsistants sont les prix, les salaires, les mouvements de population et de capital. Les mouvements de population et les variations salariales sont limités par les divergences culturelles et les différences de réglementation et de structure économique de pays à pays. Si de la flexibilité n’est pas réintroduite, les membres de la zone euro connaîtront une série de chocs asymétriques, de graves difficultés économiques émergeront, qui créeront une conflictualité politique. »
Et là on y est, car il faut bien reconnaître que les divergences culturelles et les différences de réglementation et de structure économique d’un pays à l’autre dans la zone euro existent et sont toujours là.
Certains économistes prétendent que cette zone euro pourrait être sauvée provisoirement par une cassure en deux, avec d’un côté les pays du Nord, et de l’autre les pays du Sud. D’autres évoquent la nécessité d’émission de monnaie par la Banque centrale européenne, qui a déjà monétisé de la dette en quantités considérables, et, en conséquence provoquant de l’inflation et une dévaluation de l’Euro. Celui-ci a déjà perdu en un an quinze pour cent par rapport au dollar.
Pour ce qui est de la mise en place d’une "gouvernance européenne" plus ferme, comme le voudrait l’Allemagne, afin de tenter de recoller provisoirement les morceaux d’ores et déjà épars, il n’est pas sûr que les résultats puissent en être convaincants. La zone euro semble être en sérieuses difficultés
Relire Milton Friedman serait une urgence en Europe.
Z.T.
Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
samedi 18 août 2012
Say no to Europe
Say no to Europe
By Zvi Tenney*
March 21 2002-For several years now, and through zealous maintenance of its one-sided position on the Israeli-Palestinian conflict, the European Commission has been endeavoring to promote international recognition of a Palestinian state through a series of economic and commercial measures. These efforts are being made despite, and in spite of, the absence of an agreed settlement with Israel.
As part of these ongoing efforts, on November 23, 2001 the Commission issued an official Notice to European importers in which it cautions that, in its opinion produce from Jewish settlements on the West Bank, the Gaza Strip, East Jerusalem and the Golan Heights is not eligible to be considered as Israeli produce, and should therefore not be included in the trade agreement between the EU and Israel. Consequently, taxes are payable on such products, even if Israel issues them with certificate of origin.
This move, which is not backed by international law appears to be of a tactical-political nature. On the one hand, it is an overt expression of opposition to Jewish settlements, but it is also an attempt to possibly get Israel to withdraw its reservations to a free trade agreement signed by the EU with the Palestinian Authority back in 1997.
…. Apparently, the European Commission assumes that Israel would be hesitant about asking for international arbitration (as required by clause 75 in the trade agreement between the sides) and will prefer to reach a compromise and withdraw its objections to the European-Palestinian agreement.
Accepting such a proposal would be a diplomatic, political and economic mistake. Israel has no reason to fear international arbitration. WTO sources have several times repeated a statement made by former US Secretary for Foreign Trade Stuart Eisenstadt, that: "Israel exporting of goods from the territories bearing a Made in Israel label is not in breach of international law."
Indeed, according to WTO regulations, a free trade agreement applies also to all areas in which the country's customs laws are applicable. This principle was for example explicitly included in a trade agreement between Canada and Israel signed in 1996 and approved by the WTO.
Even if one relates to such territories as occupied by a foreign power the WTO imposes responsibility for foreign trade from these territories on the occupying country.
This is augmented by a legal aspect supported both by the provisions of the trade agreement between the sides and the provisions of the community law which notes, inter alias, that: "the domain of applying agreements may be expanded, beyond the sovereign area, to territories in which the signatory maintains any kind of authority, including partial authority." This is the situation in Area C, not to mention East Jerusalem and the Golan Heights where Israeli law is applicable in full.
It should be noted that the 1969 Vienna treaty on "interpretation of
agreements" stresses the critical nature of "precedents" in the application of agreements. Thus, the EU may not change the situation that has existed since 1975, when it signed the initial free trade agreement with Israel.
This basic principle is also backed by "the community law principle of legitimate expectations", (in this case, of European importers and Israeli exporters who have the right to view the trade agreement as applied for many years).
Moreover, one may assume that the EU is aware of Israel's right to apply "reciprocity" and to impose customs duties on all European produce to be exported to the Territories, to East Jerusalem and the Golan Heights. In such a case, European would suffer far greater damage than Israel as European exports are three times larger than Israeli exports to Europe.
It is reasonable to assume that an Israeli request for international
arbitration would force the Europeans to retreat, in one way or another. This would put an end to the ongoing damage to Israeli exports, which have already had to contend with embargoes and the obligation to deposit funds as a condition of release from European customs.
Even if diplomatic intervention manages to modify or temporarily defer these rulings, the continued atmosphere of threat and uncertainty will continue to damage Israeli exports to Europe, and may even be used as a detrimental economic political precedent in other export markets elsewhere.
This episode seems characteristic of those cases in which the well known diplomatic rule applies: "Very often the most effective way to say "no", is to say "no."
Jerusalem Post, March 21 2002
*The writer is a retired Ambassador and served as the head of the Economics Department at the Foreign Ministry.
En diplomatie le compromis n’est pas forcément le bon choix
En diplomatie le compromis n’est pas forcément le bon choix
En effet, comme on l’enseigne à l’ENA (l'École nationale d'administration française), très souvent en diplomatie la meilleure façon de dire Non…c’est de dire Non.
Cela fait plus d’une décennie que l’Union européenne s’est attelé à politiser son Accord de libre échange avec Israël pour en faire un outil contre l’occupation israélienne de la Judée Samarie. L’U.E. souhaitait arriver à ne pas appliquer à l’importation des produits de Judée Samarie, de Jérusalem Est et du Golan, l’exemption de droit de douane que prévoie son Accord de Libre Echange avec Israël.
Mais cela n’était pas si simple car c’était là une violation des règles internationales de l’OMC (l’Organisation Mondial du Commerce), qui exigent que de tels Accords de libre échange ne s’appliquent pas seulement aux pays signataires mais aussi à tout Territoire inclue dans leur enveloppe douanière, autrement dit quand il n’existe pas de frontière douanière entre eux.
Ainsi par exemple tout accord de ce genre que signe la France s’applique également à la Principauté d’Andorre, et à celle de Monaco (et bien sûr, même à l’Alsace Lorraine).
C’est là également le cas entre Israël et la Judée Samarie et Jérusalem-Est.
Mais la réaction israélienne illogique et apeurée à l’époque, face à cette tentative européenne (contre laquelle je mettais déjà en garde dans un article publié en 2002. Voir ci-joint), a tout de même conduit à la signature en 2005 d’un accord de compromis entre Israël et l'UE, permettant de distinguer parmi les articles exportés vers l'UE ceux produits dans « les colonies des territoires occupés ».
Israël a accepté de faire figurer sur tous ses produits d'exportation vers l'Europe des labels d'origine, permettant de savoir s'ils ont été produits en Israël ou dans ces « territoires occupés ».
Se basant sur ce compromis, et sans doute pour atténuer les critiques des cercles pro-palestiniens après que lors de la réunion du Conseil d’ Association UE-Israël, le 24 juillet dernier, l’Union a décidé de renforcer sa coopération avec Israël dans 60 nouveaux domaines d’activité, l’UE a publié ces jours derniers un décret pour désigner aux importateurs les localités en Israël ne pouvant bénéficier des tarifs préférentiels prévus dans le cadre de cet Accord de libre échange.
Cela au motif qu’elles seraient entre autres en Judée Samarie qualifiées de "territoires occupés" ce qui est bien évidemment non seulement une violation des règles internationales de l’OMC, comme mentionné plus haut ,mais également une ineptie au regard du droit international.
Dans la volée l’UE a modifié, par ce simple décret, les frontières d’Israël en incluant dans cette liste noire Modi’in-Maccabim -Re’ut, localité à l’intérieur d’Israël.
C’est là en résumé le piètre résultat d’une diplomatie qui n’osant dire « Non » en se basant sur le Droit international et les règlements qui en découlent, a préféré le « Compromis ».
Z.T.
jeudi 9 août 2012
Les dessous des actes de violence en Syrie
Nombreux sont les spécialistes du monde arabe qui affirment que le sois disant "Printemps arabe" qui dure depuis 18 mois en Syrie est en fait une guerre civile et plus précisément une guerre de religion.
On assiste en fait à un nouvel épisode sanglant de la lutte sans merci que mène l’Islam dit "régulier" ou "la sunna", contre l’Islam dissident "la shiah". Et ceci aggravé considérablement par une présence en Syrie d’Alaouites qui ont acquis durant ces dernières années grâce au clan Assad, lui même Alaouite, une influence particulière.
Rappelons que la pratique de cette religion Alaouite est des plus "spéciale". En général, la prière se fait dans l’intimité du foyer, rarement dans une mosquée. Seuls les hommes sont initiés aux secrets de la doctrine pendant leur adolescence. De leur côté, les femmes ne portent pas le hijab, à quelques exceptions près dans les villes. L’alcool est toléré. Les adeptes ignorent le jeune et le pèlerinage à la Mecque. Ils croient en la réincarnation et célèbrent une forme d'eucharistie à l'aide de pain et de vin. Leur religion est un mélange d'éléments venus du chiisme, du christianisme byzantin et de cultes hellénistiques. Ils célèbrent des fêtes aussi bien musulmanes que chrétiennes.
Sous les ottomans, les Alaouites sont pauvres, considérés comme des "infidèles" par les sunnites et de fait, des citoyens de seconde zone. Après la 1ère guerre mondiale et l’effondrement de l’Empire Ottoman, la France qui reçoit un mandat sur la Syrie, crée un Territoire des Alaouites et émancipe cette ethnie en l’intégrant dans la police et l’armée.
Après la création du parti national socialiste "Baath" avec l’aide des Chrétiens, après plusieurs coups d’état, les alaouites et notamment les Assad, ont progressivement pris le pouvoir et l’ont gardé depuis 42 ans, avec une main de fer.
Un début de guerre civile eut lieu entre 1979 et 1982 lorsque les Frères Musulmans se sont révoltés obligeant les Alaouites d’Alep à se réfugier sur la côte à Lattaquié, révolte sanglante des 2 côtés, qui s’est terminée par le massacre de Frères Musulmans à Hama avec quelques 20 000 morts.
Les Alaouites ne représentent certes que 10 à15% d’une population de 20 millions d’habitants en Syrie, (20% en Turquie, soit près de 15 millions d’âmes). Mais dans la mouvance des Alaouites, on trouve en Syrie d’autres minorités religieuses ou ethniques menacées par les islamistes et les Frères Musulmans: les Chrétiens catholiques ou orthodoxes, les Assyriens, les Druzes et les Kurdes.
Les Arabes laïcs, d’origine sunnite, forment avec les alaouites les élites du pays. Ils sont encore neutres, malgré certaines défections dans l’armée et l’administration. Au total, plus de la moitié de la population syrienne est hostile aux Arabes sunnites.
On comprend pourquoi les Assad et l’ethnie alaouite se battront jusqu’au bout pour garder un pouvoir en Syrie, en particulier dans leur zone d’origine, pour leur survie, et éviter ainsi leur disparition par des massacres sunnites annoncés.
Ces mêmes spécialistes du monde arabe estiment que dans ce conflit, l’Occident se doit de rester vigilant, mais neutre. L’engagement des politiques et des médias occidentaux au côté de "l’Armée de Libération syrienne", financée par l’Arabie saoudite et le Qatar, noyautée par les Frères Musulmans et les jihadistes étrangers, est une attitude qui semble inconvenante, voire dangereuse. D’autant plus que la responsabilité des massacres et des sévices sont également partagées.
Z.T.
Ambassador of Israel (ret)
Les dessous des actes de violence en Syrie
Nombreux sont les spécialistes du monde arabe qui affirment que le sois disant "Printemps arabe" qui dure depuis 18 mois en Syrie est en fait une guerre civile et plus précisément une guerre de religion.
On assiste en fait à un nouvel épisode sanglant de la lutte sans merci que mène l’Islam dit "régulier" ou "la sunna", contre l’Islam dissident "la shiah". Et ceci aggravé considérablement par une présence en Syrie d’Alaouites qui ont acquis durant ces dernières années grâce au clan Assad, lui même Alaouite, une influence particulière.
Rappelons que la pratique de cette religion Alaouite est des plus "spéciale". En général, la prière se fait dans l’intimité du foyer, rarement dans une mosquée. Seuls les hommes sont initiés aux secrets de la doctrine pendant leur adolescence. De leur côté, les femmes ne portent pas le hijab, à quelques exceptions près dans les villes. L’alcool est toléré. Les adeptes ignorent le jeune et le pèlerinage à la Mecque. Ils croient en la réincarnation et célèbrent une forme d'eucharistie à l'aide de pain et de vin. Leur religion est un mélange d'éléments venus du chiisme, du christianisme byzantin et de cultes hellénistiques. Ils célèbrent des fêtes aussi bien musulmanes que chrétiennes.
Sous les ottomans, les Alaouites sont pauvres, considérés comme des "infidèles" par les sunnites et de fait, des citoyens de seconde zone. Après la 1ère guerre mondiale et l’effondrement de l’Empire Ottoman, la France qui reçoit un mandat sur la Syrie, crée un Territoire des Alaouites et émancipe cette ethnie en l’intégrant dans la police et l’armée.
Après la création du parti national socialiste "Baath" avec l’aide des Chrétiens, après plusieurs coups d’état, les alaouites et notamment les Assad, ont progressivement pris le pouvoir et l’ont gardé depuis 42 ans, avec une main de fer.
Un début de guerre civile eut lieu entre 1979 et 1982 lorsque les Frères Musulmans se sont révoltés obligeant les Alaouites d’Alep à se réfugier sur la côte à Lattaquié, révolte sanglante des 2 côtés, qui s’est terminée par le massacre de Frères Musulmans à Hama avec quelques 20 000 morts.
Les Alaouites ne représentent certes que 10 à15% d’une population de 20 millions d’habitants en Syrie, (20% en Turquie, soit près de 15 millions d’âmes). Mais dans la mouvance des Alaouites, on trouve en Syrie d’autres minorités religieuses ou ethniques menacées par les islamistes et les Frères Musulmans: les Chrétiens catholiques ou orthodoxes, les Assyriens, les Druzes et les Kurdes.
Les Arabes laïcs, d’origine sunnite, forment avec les alaouites les élites du pays. Ils sont encore neutres, malgré certaines défections dans l’armée et l’administration. Au total, plus de la moitié de la population syrienne est hostile aux Arabes sunnites.
On comprend pourquoi les Assad et l’ethnie alaouite se battront jusqu’au bout pour garder un pouvoir en Syrie, en particulier dans leur zone d’origine, pour leur survie, et éviter ainsi leur disparition par des massacres sunnites annoncés.
Ces mêmes spécialistes du monde arabe estiment que dans ce conflit, l’Occident se doit de rester vigilant, mais neutre. L’engagement des politiques et des médias occidentaux au côté de "l’Armée de Libération syrienne", financée par l’Arabie saoudite et le Qatar, noyautée par les Frères Musulmans et les jihadistes étrangers, est une attitude qui semble inconvenante, voire dangereuse. D’autant plus que la responsabilité des massacres et des sévices sont également partagées.
Z.T.
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info