lundi 15 août 2011

L’économie israélienne face à la turbulence financière en Amérique

L’économie israélienne face à la turbulence financière en Amérique

L’abaissement de la note des EU par S&P (de AAA à AA+) le 8 Août dernier a entraîné bien évidemment l'abaissement de la note des futurs emprunts israéliens sur le marché mondial garantis par les Américaine. Mais cela ne peut porter que sur un montant limité à 3,8 milliards de dollars qu’Israël n’a pas l’intention d’exploiter, ne lui étant pas nécessaire .Même si on décidait de le faire cela devrait se traduire par un modeste surcoût d’intérêts de quelques 10 millions de dollars.
Le sombre tableau économique mondial mérite donc, á mon avis, d’être nuancé pour ce qui concerne Israël. Nous disposons de réserves monétaires record de 77,9 milliards de dollars, de quoi couvrir très largement notre dette publique.
L'économie israélienne est en outre en excellente santé avec un croissance prévue de 5% cette année, un chômage au plus bas depuis plus de 20 ans et des perspectives optimistes pour l’avenir avec un taux croissant d’Orthodoxes et d’Arabes venant s’intégrer à la population active.
Ceux sont là des performances qui ont permis depuis trois ans à l'Etat d'Israël de rester avec la mention "stable" dans la catégorie des "A" aussi bien auprès de S&P, que de Fitch et de Moody's.
C’est vrai que les manifestations « des tentes » auxquelles nous somme témoins aujourd’hui nécessitent certains changements dans la répartitions entre les impôts indirectes (TVA et taxes de toute sorte ) qui influent sur les prix à la consommation et ceux directes sur les hauts revenus ,les gains en bourse etc. Il est également clair qu’il faut s’occuper également de « décentraliser » notre économie pour neutraliser cette tendance de hausse de prix exorbitants à la consommation.
Il faudra, sans doute, aussi prévoir au sein du budget gouvernemental des transferts d’allocations de certains chapitres (qui peuvent le supporter) à d’autres comme l’éducation pour les tous jeunes ou l’accès au logement pour les populations à modeste revenu, et cela évidemment sans dévier de la stricte discipline budgétaire qui caractérise la politique d’Israël depuis de nombreuses années déjà.
Il est superflu de mentionner que cette situation économique relativement stable d’Israël pourrait gravement se détériorer si une récession économique venait à frapper les EU ou l’Europe et par là même à porter atteinte à nos exportations dont l’immense majorité leur est destinée, exportations qui sont le moteur principal de la croissance économique en Israël.
Z.T.

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