A l'approche de la fête de Hanouka il me revient en mémoire qu'au cours de mes postes à l'étranger il me plaisait de faire remarquer à mes invités non-juifs á l'occasion de Hanouka, que c'était là un événement historique dont l’importance devrait sensibiliser le monde occidental tout entier et non pas seulement le Judaïsme .
En effet, la fête de Hanouka célèbre la victoire militaire des Maccabées sur Antiochus IV des Séleucides qui, défenseur zélé de la culture grecque, entreprit une tentative d'hellénisation forcée de la Judée, interdisant le judaïsme et consacrant le Temple de Jérusalem aux dieux grecs.
Comme on le sait, cela déclencha la révolte des Juifs dirigée par la famille des Maccabées et les troupes envoyées par Antiochus IV ont été successivement battues. En -164 Judas Maccabée s'empare de Jérusalem, procède à la purification du temple et rend le sanctuaire et l'autel au culte du Dieu unique d’Abraham.
La fête de Hanouka célèbre donc la résistance à l'assimilation à l' hellénisme et la victoire et la pérennité des valeurs spirituelles du judaïsme sur lesquelles est fondée la tradition judéo chrétienne du Monde occidental.
....Mes hôtes non juifs, participaient alors volontier et parfois même avec émotion, á l'illumination de la Hanoukia .
Z.T.
lundi 19 décembre 2011
vendredi 9 décembre 2011
L’occupation allemande de la Tunisie.
Suite à la surprise de quelques-uns qu'on ait pu savoir déjà au début de 1943 (alors que les Allemands occupaient encore la Tunisie) qu'il existait des camps de concentration en Europe, j'ai trouvé confirmation que cela était tout à fait possible pour tous ceux qui pouvaient (et osaient clandestinement) écouter la BBC.....Et dans ma famille nombreux le faisaient sur leur T.S.F.Voir ci bas le rapport de la BBC sur son émission du 17/12/1942 dans laquelle le Ministre britannique des A.E. de l'époque, Anthony Eden avait ,pour la première fois, fait une déclaration publique à ce sujet .
http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/december/17/newsid_3547000/3547151.stmComme
je te l'ai déjà dit ,pour ma part je me souviens l'avoir su pour la première fois, par ma Grand mère maternelle Marie (qui organisait nos descentes aux abris durant les alertes, nous distribuant des casseroles à mettre sur la tête pour nous protéger des éclats d’obus) et qui nous avait dit une fois une phrase de ce genre : "Tonton Hercule a entendu à la radio anglaise que les pauvres les Juifs polonais, ils souffrent d’atrocités par les Allemands dans des camps...avec même des enfants... " Z.T.
http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/december/17/newsid_3547000/3547151.stmComme
je te l'ai déjà dit ,pour ma part je me souviens l'avoir su pour la première fois, par ma Grand mère maternelle Marie (qui organisait nos descentes aux abris durant les alertes, nous distribuant des casseroles à mettre sur la tête pour nous protéger des éclats d’obus) et qui nous avait dit une fois une phrase de ce genre : "Tonton Hercule a entendu à la radio anglaise que les pauvres les Juifs polonais, ils souffrent d’atrocités par les Allemands dans des camps...avec même des enfants... " Z.T.
L’occupation allemande de la Tunisie.
L’occupation allemande de la Tunisie.
Suite à la surprise de quelques-uns qu'on ai pu savoir déjà au début de 1943 (alors que les Allemands occupaient encore la Tunisie) qu'il existait des camps de concentration en Europe, j'ai trouvé confirmation que cela était tout à fait possible pour tous ceux qui pouvaient (et osaient clandestinement) écouter la BBC.....Et dans ma famille nombreux le faisaient sur leur T.S.F.
Voir ci bas le rapport de la BBC sur son émission du 17/12/1942 dans laquelle le Ministre britannique des A.E. de l'époque, Anthony Eden avait ,pour la première fois, fait une déclaration publique à ce sujet .
http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/december/17/newsid_3547000/3547151.stm
Comme je te l'ai déjà dit ,pour ma part je me souviens l'avoir su pour la première fois, par ma Grand mère maternelle Marie (qui organisait nos descentes aux abris durant les alertes, nous distribuant des casseroles à mettre sur la tête pour nous protéger des éclats d’obus) et qui nous avait dit une fois une phrase de ce genre : "Tonton Hercule a entendu à la radio anglaise que les pauvres les Juifs polonais, ils souffrent d’atrocités par les Allemands dans des camps...avec même des enfants... "
Z.T.
Suite à la surprise de quelques-uns qu'on ai pu savoir déjà au début de 1943 (alors que les Allemands occupaient encore la Tunisie) qu'il existait des camps de concentration en Europe, j'ai trouvé confirmation que cela était tout à fait possible pour tous ceux qui pouvaient (et osaient clandestinement) écouter la BBC.....Et dans ma famille nombreux le faisaient sur leur T.S.F.
Voir ci bas le rapport de la BBC sur son émission du 17/12/1942 dans laquelle le Ministre britannique des A.E. de l'époque, Anthony Eden avait ,pour la première fois, fait une déclaration publique à ce sujet .
http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/december/17/newsid_3547000/3547151.stm
Comme je te l'ai déjà dit ,pour ma part je me souviens l'avoir su pour la première fois, par ma Grand mère maternelle Marie (qui organisait nos descentes aux abris durant les alertes, nous distribuant des casseroles à mettre sur la tête pour nous protéger des éclats d’obus) et qui nous avait dit une fois une phrase de ce genre : "Tonton Hercule a entendu à la radio anglaise que les pauvres les Juifs polonais, ils souffrent d’atrocités par les Allemands dans des camps...avec même des enfants... "
Z.T.
jeudi 8 décembre 2011
L’occupation allemande de la Tunisie….Souvenir intime.L’occupation allemande de la Tunisie….Souvenir intime.
J’ai assisté ce 7 décembre à la 69eme commémoration des victimes juives sous l’occupation allemande de la Tunisie qui s’est tenue à « Yad Vashem » . Durant cette émouvante cérémonie, furent entendus de nombreux témoignages de rescapés de cette période tragique qu’a connue le Judaïsme tunisien.
A entendre tous les souvenirs poignants de cette époque, il m’est revenu évidemment en mémoire ma Bar-Mitzwa, que j’ai justement célébrée à Tunis, alors occupée par les forces allemandes.
Je me souviens de toutes les anxiétés qui ont accompagné cette période ; celles des bombardements, des couvre-feux, des restrictions alimentaires, des camps de » travail forcé » où étaient envoyés les juifs adultes, mon père y compris, des chuchotements au sujet des « lois anti- juives »qui empêchaient ma cousine de poursuivre ses études à l’Université…Je me souviens surtout de la stupéfaction, de la tristesse et de la rage quand nous sont parvenues les premières nouvelles sur les camps de la mort où les Nazis avaient envoyé les juifs d’Europe.
Une période bien sombre qui pourtant est également liée pour moi, à des rêves exaltants d’optimisme dans lesquels je me réfugiais très souvent. Y était pour beaucoup sans doute, l’exemple, très vivant en moi, de deux de mes oncles que j’admirais énormément ;l’oncle Alfred Rossi, officier français parachutiste qui combattait alors dans les rangs de la résistance française et l’oncle Yéouda Nir,installé en Palestine depuis 1935 ,que les photos montraient,à l’époque, fusil à l’épaule sur un tracteur labourant les champs du Kibbutz Gan- Shmuel où il était membre fondateur.
Je rêvais donc, pêle-mêle ,en plus bien sûr du stylo et de la montre promis comme cadeaux de Bar-Mitzwa, de libération de l’occupation allemande, de secours aux juifs des Camps de concentration en Europe et surtout de la création d’un Etat Juif en Palestine, bien à nous, avec un drapeau et une armée …..Je me revois en train de dessiner des plans et des croquis pour mieux fixer mes rêves et mes fantasmes.
Ces souvenirs, ces impressions se sont intensifiées en moi quand j’ai commencé à servir dans le corps diplomatique et surtout à chaque fois que j’ai eu à présenter mes Lettres de Créance en tant qu’Ambassadeur d’Israël…. un moment privilégié d’émotion et de fierté.
Je me souviens à ce propos, avoir lu dans un des romans de Romain Gary (qui a été à un moment de sa vie, diplomate français), que son émotion était telle lors d’une pareille cérémonie, qu’il s’est pris à murmurer dans son fort intérieur au terme de son discours: »Vous avez également, Monsieur le Président, bien le bonjour de ma mère ».Ce fut sa façon à lui d’associer sa mère, qu’il aimait énormément, à ce moment privilégié.
Pour ma part je n’ai pu m’empêcher d’associer à chaque fois ,lors de cette cérémonie,le jeune Bar-Mitzwa rêveur que j’étais, alors que tout n’était autour de nous que désolation et tristesse. Et c’est toujours la gorge serrée que je réalisais en ces moments la chance et le privilège que j’avais de représenter Israël, un pays qui dans ma jeunesse, n’existait que dans mes rêves et mes fantasmes.
Z.T.
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)
dimanche 4 décembre 2011
La soi-disant « modération » de l’OLP de Mahmoud Abbas
L’Occident toujours dupe de la soi-disant « modération » de l’OLP de Mahmoud Abbas
Une délégation du CRIF reçue le 23 novembre 2011 pour un déjeuner à l'Élysée avec le Président Sarkozy , a rappelé les récentes prises de position françaises sur le conflit, qui avaient entraîné une surprise et souvent un choc dans la communauté juive de France. Elle a notamment mentionné le soutien de la France à l'entrée de la Palestine comme État membre de l'UNESCO qui signifie l’encouragement des tentatives palestiniennes de délégitimation historique de la présence juive en Terre d’Israël et du discours de haine et de déni non seulement du Hamas mais aussi, certes plus masqué,celui de l’OLP de Mahmoud Abbas.
Le président Sarkozy a souligné qu'il fallait renforcer le poids international de l'Autorité Palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, qui reste un interlocuteur modéré et doit se confronter à des adversaires politiques beaucoup plus virulents.
Une réaction sidérante comme si la France ne connaissait pas (ou ne voulait pas connaître) le contenu des manuels scolaires de l’Autorité palestinienne qui enseignent la haine pour les Juifs et dans lesquels l’Etat d’Israël n’existait pas ou encore son obstination au retour en Israël de millions de réfugiés palestinien et le contenu des prêches dans ses Mosquées. En voici d’ailleurs un exemple récent :
La Télévision officielle de cette même Autorité « modérée » de Mahmoud Abbas et de l'OLP a diffusé le 11 Novembre 2011 le prêche du Vendredi de la Mosquée Dura de Hébron
Ce prêche est donc approuvé par L'Autorité Palestinienne présidée par Mahmoud Abbas car rien ne passe à la télé palestinienne sans être approuvé par le gouvernement. C'est l'expression sans l'ombre d'une ambiguïté de la volonté de détruire Israël, c’est loin d’être un message « modéré » de paix.
En voici le contenu : « Le régime raciste d'Afrique du Sud a pris fin parce qu'il contredisait la disposition naturelle de l'homme, créé par Allah. Il contredit la dignité humaine.Cette entité raciste [Israël] sera également détruite, car elle contredit aussi la disposition naturelle des prophètes, des justes, des martyrs, et de l'ensemble de l'humanité.(…..)Oh Allah, détruis nos ennemis. Ils ne peuvent rien contre vous.Ô Allah, compte les un par un, et les disperse tous. N'en laisse pas un seul.Ô Allah, chasse les de la Palestine, dans l'humiliation et le déshonneur.Ô Allah, chasse les de Jérusalem et de ses environs, tout comme tu les as chassé de La Mecque et de Médine. Il y avait beaucoup de juifs (Banu Qainuka'a, Banu Qurayza, Banu Nadhir) dans ces villes du temps de Mahomet. Selon les hadiths, Mahomet a fait massacrer tous les hommes et a réduit en esclavage les femmes et les enfants des Qurayza. Il y a des tombes juives (et chrétiennes...) à la Mecque!].
Ô Allah, chasse les du Levant, comme tu les as chassé de la péninsule arabique. »
Voir la vidéo
http://www.memritv.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3198.htm
Il est absolument incroyable que l’on puise être aussi dupe de cette soi-disant modération palestinienne et par là même donner indirectement légitimation à la cause fondamentale du conflit,à savoir la négation pure et simple de l’existence d’Israël en tant qu’Etat du peuple juif.
Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
Une délégation du CRIF reçue le 23 novembre 2011 pour un déjeuner à l'Élysée avec le Président Sarkozy , a rappelé les récentes prises de position françaises sur le conflit, qui avaient entraîné une surprise et souvent un choc dans la communauté juive de France. Elle a notamment mentionné le soutien de la France à l'entrée de la Palestine comme État membre de l'UNESCO qui signifie l’encouragement des tentatives palestiniennes de délégitimation historique de la présence juive en Terre d’Israël et du discours de haine et de déni non seulement du Hamas mais aussi, certes plus masqué,celui de l’OLP de Mahmoud Abbas.
Le président Sarkozy a souligné qu'il fallait renforcer le poids international de l'Autorité Palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, qui reste un interlocuteur modéré et doit se confronter à des adversaires politiques beaucoup plus virulents.
Une réaction sidérante comme si la France ne connaissait pas (ou ne voulait pas connaître) le contenu des manuels scolaires de l’Autorité palestinienne qui enseignent la haine pour les Juifs et dans lesquels l’Etat d’Israël n’existait pas ou encore son obstination au retour en Israël de millions de réfugiés palestinien et le contenu des prêches dans ses Mosquées. En voici d’ailleurs un exemple récent :
La Télévision officielle de cette même Autorité « modérée » de Mahmoud Abbas et de l'OLP a diffusé le 11 Novembre 2011 le prêche du Vendredi de la Mosquée Dura de Hébron
Ce prêche est donc approuvé par L'Autorité Palestinienne présidée par Mahmoud Abbas car rien ne passe à la télé palestinienne sans être approuvé par le gouvernement. C'est l'expression sans l'ombre d'une ambiguïté de la volonté de détruire Israël, c’est loin d’être un message « modéré » de paix.
En voici le contenu : « Le régime raciste d'Afrique du Sud a pris fin parce qu'il contredisait la disposition naturelle de l'homme, créé par Allah. Il contredit la dignité humaine.Cette entité raciste [Israël] sera également détruite, car elle contredit aussi la disposition naturelle des prophètes, des justes, des martyrs, et de l'ensemble de l'humanité.(…..)Oh Allah, détruis nos ennemis. Ils ne peuvent rien contre vous.Ô Allah, compte les un par un, et les disperse tous. N'en laisse pas un seul.Ô Allah, chasse les de la Palestine, dans l'humiliation et le déshonneur.Ô Allah, chasse les de Jérusalem et de ses environs, tout comme tu les as chassé de La Mecque et de Médine. Il y avait beaucoup de juifs (Banu Qainuka'a, Banu Qurayza, Banu Nadhir) dans ces villes du temps de Mahomet. Selon les hadiths, Mahomet a fait massacrer tous les hommes et a réduit en esclavage les femmes et les enfants des Qurayza. Il y a des tombes juives (et chrétiennes...) à la Mecque!].
Ô Allah, chasse les du Levant, comme tu les as chassé de la péninsule arabique. »
Voir la vidéo
http://www.memritv.org/clip/en/0/0/0/0/0/0/3198.htm
Il est absolument incroyable que l’on puise être aussi dupe de cette soi-disant modération palestinienne et par là même donner indirectement légitimation à la cause fondamentale du conflit,à savoir la négation pure et simple de l’existence d’Israël en tant qu’Etat du peuple juif.
Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
samedi 19 novembre 2011
למי הזכות על הארץ הזו ?
למי הזכות על הארץ הזו ?
עם כניסת הפלסטינים לאונסקו הכריז שר התרבות הפלסטיני, הארכיאולוג חאמדן טחאה, שהחיפושים הארכיאולוגים שימומנו על ידי אונסקו "יסייעו לכתוב או לשכתב ההיסטוריה של פלסטין ובכך להחליש הקשרים ההיסטוריים של היהודים עם ארץ זו".
בהקשר זה ולנוכח מאמצי הערבים בסיוע אונסקו, להפוך, מערת המכפלה למסגד,חשבתי על "אקטואליזציה עממית" מעין זו של הסיפור התנכי וזאת בעקבות פרשת השבוע ,"חיי שרה" בה מתוארת רכישתה של המערה על ידי אברהם.
הרי נאמר בבראשית פרק כה' פסוקים ה'- ו': "ויתן אברהם את כל אשר לו ליצחק... ולבני הפילגשים אשר לאברהם – נתן אברהם מתנות וישלחם מעל יצחק בנו,בעודנו חיי,קדמה אל ארץ קדם "....
אבל מה , ישמעאל שמע מאחמד טיבי שיש כאלו מבני אברהם "לפלפים", חמודים אבל...."מרחפים" (בעיקר בסביבות שיינקין ורמת אביב ג') ובעיקר שיש היום ארבה שונאי ישראל בעולם...
מה עשה ? כמו שקיבל מייל מאחמד טיבי על מות אברהם ,תפס הגמל הראשון והגיע לחברון.
חשב יוכל "לסבן" אותם ,אתם יודעים, לוויה ,אווירה עצובה וכל זה ,אולי יקבל בכל זאת חצי מהרכוש....או יותר טוב,כל הרכוש .
אבל אמרו לו תשמע ,לא נעים ! יש צוואה ,האיש מכובד ,אומרים עליו "איש אלוהים" והכול ....אז סליחה לפעם ,טוב !
שמע ככה,ישמעאל טפס "קריזה" ופתח את הפה : "אנחנו גם ערבים,גם ישמעאלים ,גם בני אברהם, וגם כנענים וגם חיתים......וגם הכול, והכול שלנו ואתה , אחמד טיבי, תלך לכנסת ותסביר להם ......אם לא ! אז ג'יהאד......לא, חכה רגע ,אתה בעברית אל תגיד ג'יהאד .....תגיד דמוקרטיה ,זכויות אדם, "ביס" (יעני שלום )......אתה יודע, כל "הזיבולים".
ומאז כל הזמן "בלאגנים" ומלחמות....והרי זה נורמאלי כי על הישמעאלים כתוב בבראשית פרק כה' פסוק יח' " וַיִשְכְנוּ מֵחֲוִילָה עַד שׁוּר, אֲשֶר עַל פְנֵי מִצְרַיִם, באֲכָה, אַשּׁוּרָה; עַל-פְנֵי כָל-אֶחָיו, נָפָל ".
מה פירוש ?......להם,לישמעאלים,היו, לפי הכתוב,כללי משחק :אחד מתנפל על השני והחזק לוקח....אז שאנו נמשיך להיות חזקים על מנת שנוכל ל"בני דודינו" ולכל תומכיהם....
שבת שלום !
צ.ט.
lundi 14 novembre 2011
Reaction possible a la politisation de l'Unesco
En réaction à mes remarques sur la politisation de l’Unesco, Betty L. m’écrit :
« VOUS avez raison mais qu’elle est votre solution ???? »
Voici donc une tentative de réponse à sa question:
Il faudrait sans doute créer une Organisation internationale composée de Chrétiens et de Juifs qui aurait pour objectif de veiller au respect du récit biblique duquel émanent les valeurs judéo-chrétiennes qui servent de fondements au monde occidental.
Une telle Organisation pourrait prendre l’initiative de symposiums internationaux et de débats publiques sur le récit biblique et son contexte historique et archéologique et de réagir à toute tentative de falsifier ce récit pour des raisons politiques tel que tente de le faire l’Unesco.
Elle pourrait par exemple au sujet de cette décision de « déjudaïser » le Caveau des Patriarches, ( Méharat Hamakhpéla), à Hébron rappeler publiquement à l’Unesco que dans la Genèse chapitre 23, de l’Ancien Testament, il est fait mention de l’achat du terrain par Abraham, comportant une grotte, connue sous le nom de Makhpéla qui était située à la proximité de la ville d’Hébron pour y enterrer son épouse Sarah. Comme il est dit dans le texte biblique : « …et Abraham pesa à Éphron l’argent qu’il avait dit, en présence des fils de Heth, quatre cents sicles d’argent ayant cours chez le marchand .Le champ d’Éphron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour, devinrent ainsi la propriété d’Abraham […] Après cela, Abraham enterra Sarah, sa femme, dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, qui est Hébron, dans le pays de Canaan ».C’est auprès de Sarah que fut enterré, plus tard, Abraham (Gn:25,9).Jacob, vers la fin de son séjour en Égypte, nous apprend que Léa, sa première épouse, ainsi qu’Isaac et sa femme Rébecca, ses parents y avaient aussi reçu leurs propres sépultures (Gn 49,31) ; il demande donc, à ses fils de ramener ses os en Canaan et de les déposer à côté de ceux de ses pères, à Makpéla (Gn 50,13).
Le respect d’autres religions monothéistes pour ce lieu ne peut en aucun cas effacer son caractère primordialement juif.
Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)
« VOUS avez raison mais qu’elle est votre solution ???? »
Voici donc une tentative de réponse à sa question:
Il faudrait sans doute créer une Organisation internationale composée de Chrétiens et de Juifs qui aurait pour objectif de veiller au respect du récit biblique duquel émanent les valeurs judéo-chrétiennes qui servent de fondements au monde occidental.
Une telle Organisation pourrait prendre l’initiative de symposiums internationaux et de débats publiques sur le récit biblique et son contexte historique et archéologique et de réagir à toute tentative de falsifier ce récit pour des raisons politiques tel que tente de le faire l’Unesco.
Elle pourrait par exemple au sujet de cette décision de « déjudaïser » le Caveau des Patriarches, ( Méharat Hamakhpéla), à Hébron rappeler publiquement à l’Unesco que dans la Genèse chapitre 23, de l’Ancien Testament, il est fait mention de l’achat du terrain par Abraham, comportant une grotte, connue sous le nom de Makhpéla qui était située à la proximité de la ville d’Hébron pour y enterrer son épouse Sarah. Comme il est dit dans le texte biblique : « …et Abraham pesa à Éphron l’argent qu’il avait dit, en présence des fils de Heth, quatre cents sicles d’argent ayant cours chez le marchand .Le champ d’Éphron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour, devinrent ainsi la propriété d’Abraham […] Après cela, Abraham enterra Sarah, sa femme, dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, qui est Hébron, dans le pays de Canaan ».C’est auprès de Sarah que fut enterré, plus tard, Abraham (Gn:25,9).Jacob, vers la fin de son séjour en Égypte, nous apprend que Léa, sa première épouse, ainsi qu’Isaac et sa femme Rébecca, ses parents y avaient aussi reçu leurs propres sépultures (Gn 49,31) ; il demande donc, à ses fils de ramener ses os en Canaan et de les déposer à côté de ceux de ses pères, à Makpéla (Gn 50,13).
Le respect d’autres religions monothéistes pour ce lieu ne peut en aucun cas effacer son caractère primordialement juif.
Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)
Quand l’Unesco politisée, trahit sa vocation.
Quand l’Unesco politisée, trahit sa vocation.
L’Unesco, institution spécialisée des Nations Unies, avait pour vocation d’intervenir dans quatre grands domaines : l’éducation, les sciences, la culture et la communication. Son objectif déclaré était de construire la paix dans le monde sur la base du savoir, du progrès social, de l’échange et de l’entente mutuelle entre les peuples.
Mais cette institution semble s’être attelée depuis longtemps à une offensive culturelle contre Israël et par là même contre les valeurs judéo-chrétiennes.
Rien donc d’étonnant qu’elle ait décidé, par vote majoritaire, d’accueillir en son sein comme membre à part entière la « Palestine », une organisation qui renie l’existence d’Israël et son histoire millénaire et dont les manuels scolaires instillent la haine d’Israël et des Juifs et font l’apologie du Jihad et du martyre.
Rappelons qu’au mois de juin dernier, sous la pression du bloc arabe dirigé par la Jordanie, l’agence a adopté une résolution qui condamne tous les travaux archéologiques d’Israël à Jérusalem
En 2009, l’Unesco a même réussi à désigner Jérusalem comme « Capitale de la culture arabe » ce qui a constitué une victoire historique de l’Autorité Palestinienne.
Depuis deux ans, l’Unesco a augmenté sa collaboration avec l’Isesco, l’agence culturelle de l’Organisation de la Conférence Islamique, instigatrice d’un négationnisme concernant les liens entre les Juifs, la terre d’Israël et ses symboles religieux.
En 2010, l’Unesco a adopté une résolution selon laquelle le tombeau de Rachel à Bethléem et le Tombeau des Patriarches à Hébron sont des mosquées musulmanes, bien qu’ils appartiennent aux sites les plus sacrés du judaïsme…Et comble du ridicule, il y a un an, l’agence a publié un rapport sur la science dans les pays arabes dans lequel le médecin et philosophe juif Maïmonide devenait un musulman du nom de Moussa Ben Maimoun.
Entre Israël et cette institution, il s’agit d’ailleurs d’une guerre qui a commencé en 1974 quand l’agence a voté pour le boycott de l’État juif entraînant entre autres le refus de son ex-directeur , Frederico Mayor de participer à une conférence parce qu’elle avait lieu à Jérusalem.
En 1996, un colloque de l’Unesco sur Jérusalem s’est déroulé à Paris avec la participation de tous les états arabes sans qu’Israël ne soit invité.
Comme le déclare à juste titre le Ministre palestinien de la culture, l’archéologue Hamdan Taha, l’archéologie financée par l’Unesco « sert à écrire ou réécrire l’histoire de la Palestine » et à occulter tous les liens des Juifs avec leur passé millénaire.
C’est ainsi que Mahmoud Abbas parlait (dans son discours à ONU en 2011) de Jérusalem en citant Jésus et Mahomet, mais en omettant son lien avec le judaïsme. Les Palestiniens ont d’ailleurs l'intention de demander à l'Unesco de déclarer plusieurs sites de Jérusalem et de Judée Samarie comme sites du patrimoine international appartenant à la Palestine, et non à Israël, coordonnant ces attaques avec les pays arabes.
Cette vaste campagne de falsification de l’histoire ,encouragée et soutenue par l’Unesco, fait-elle avancer la science historique et la fraternité entre les peuples, objectif essentiel et vocation primordiale présumée de cette institution ?
En laissant ainsi les Palestiniens, avec l’appui des pays arabes, reconstruire l’histoire, n’est-ce pas, par là même, permettre le rejet et la négation des valeurs judéo-chrétiennes sur lesquelles est fondé le monde occidental ?
Z.T
L’Unesco, institution spécialisée des Nations Unies, avait pour vocation d’intervenir dans quatre grands domaines : l’éducation, les sciences, la culture et la communication. Son objectif déclaré était de construire la paix dans le monde sur la base du savoir, du progrès social, de l’échange et de l’entente mutuelle entre les peuples.
Mais cette institution semble s’être attelée depuis longtemps à une offensive culturelle contre Israël et par là même contre les valeurs judéo-chrétiennes.
Rien donc d’étonnant qu’elle ait décidé, par vote majoritaire, d’accueillir en son sein comme membre à part entière la « Palestine », une organisation qui renie l’existence d’Israël et son histoire millénaire et dont les manuels scolaires instillent la haine d’Israël et des Juifs et font l’apologie du Jihad et du martyre.
Rappelons qu’au mois de juin dernier, sous la pression du bloc arabe dirigé par la Jordanie, l’agence a adopté une résolution qui condamne tous les travaux archéologiques d’Israël à Jérusalem
En 2009, l’Unesco a même réussi à désigner Jérusalem comme « Capitale de la culture arabe » ce qui a constitué une victoire historique de l’Autorité Palestinienne.
Depuis deux ans, l’Unesco a augmenté sa collaboration avec l’Isesco, l’agence culturelle de l’Organisation de la Conférence Islamique, instigatrice d’un négationnisme concernant les liens entre les Juifs, la terre d’Israël et ses symboles religieux.
En 2010, l’Unesco a adopté une résolution selon laquelle le tombeau de Rachel à Bethléem et le Tombeau des Patriarches à Hébron sont des mosquées musulmanes, bien qu’ils appartiennent aux sites les plus sacrés du judaïsme…Et comble du ridicule, il y a un an, l’agence a publié un rapport sur la science dans les pays arabes dans lequel le médecin et philosophe juif Maïmonide devenait un musulman du nom de Moussa Ben Maimoun.
Entre Israël et cette institution, il s’agit d’ailleurs d’une guerre qui a commencé en 1974 quand l’agence a voté pour le boycott de l’État juif entraînant entre autres le refus de son ex-directeur , Frederico Mayor de participer à une conférence parce qu’elle avait lieu à Jérusalem.
En 1996, un colloque de l’Unesco sur Jérusalem s’est déroulé à Paris avec la participation de tous les états arabes sans qu’Israël ne soit invité.
Comme le déclare à juste titre le Ministre palestinien de la culture, l’archéologue Hamdan Taha, l’archéologie financée par l’Unesco « sert à écrire ou réécrire l’histoire de la Palestine » et à occulter tous les liens des Juifs avec leur passé millénaire.
C’est ainsi que Mahmoud Abbas parlait (dans son discours à ONU en 2011) de Jérusalem en citant Jésus et Mahomet, mais en omettant son lien avec le judaïsme. Les Palestiniens ont d’ailleurs l'intention de demander à l'Unesco de déclarer plusieurs sites de Jérusalem et de Judée Samarie comme sites du patrimoine international appartenant à la Palestine, et non à Israël, coordonnant ces attaques avec les pays arabes.
Cette vaste campagne de falsification de l’histoire ,encouragée et soutenue par l’Unesco, fait-elle avancer la science historique et la fraternité entre les peuples, objectif essentiel et vocation primordiale présumée de cette institution ?
En laissant ainsi les Palestiniens, avec l’appui des pays arabes, reconstruire l’histoire, n’est-ce pas, par là même, permettre le rejet et la négation des valeurs judéo-chrétiennes sur lesquelles est fondé le monde occidental ?
Z.T
mercredi 2 novembre 2011
Regard de Condoleezza Rice sur le conflit
Regard de Condoleezza Rice sur le conflit
L'ancienne Secrétaire d'Etat américaine, qui ce matin a critiqué l’administration Obama pour avoir lié la question des "colonies" aux négociations de paix, écrit dans ses mémoires "No Higher Honor" diffusés lundi dernier qu'elle a été stupéfaite quand Ehud Olmert lui a fait part de son projet de paix, en mai 2008
Condoleezza Rice écrit que Ehud Olmert était prêt à offrir aux Palestiniens, dirigés par Mahmoud Abbas, quelque 94% de la Cisjordanie avec des terres israéliennes en échange pour compenser les 6% occupés par les colonies israéliennes. Il y aurait eu deux capitales, une pour Israël dans Jérusalem ouest et une pour les Palestiniens dans Jérusalem est, avec un conseil commun dirigé par un maire israélien et un adjoint palestinien. Selon le récit de l'ancienne secrétaire d'Etat, M. Olmert aurait offert à des milliers de réfugiés palestiniens de retourner en Israël. Quant à la vieille ville de Jérusalem, elle aurait été administrée par un "comité de sages" de Jordanie, d'Arabie Saoudite, de l'Autorité palestinienne, des Etats-Unis et d'Israël. "Est-ce que j'ai bien entendu? Me suis-je posé la question", écrit Mme Rice se souvenant de sa réaction de l'époque. "Le Premier ministre israélien est-il bien en train de dire qu'il va diviser Jérusalem et mettre en place une instance internationale pour superviser les lieux saints? ".
Rappelons que Mahmoud Abbas avait déclaré en réaction de cette proposition d’Olmert : " …Le fossé qui nous sépare des Israéliens est encore très large".
….Et dire que Mme Zipi Livni, Ministre des A.E. du gouvernement Olmert, critique Netanyaou prétendant que le processus de paix est bloqué par sa seule faute ! Cela sans expliquer pourquoi le gouvernement Olmert n’a pas réussi à faire avancer ce processus de paix malgré son offre qui, par sa
générosité, a stupéfié l'ancienne Secrétaire d'Etat américaine.
Z.T.
L'ancienne Secrétaire d'Etat américaine, qui ce matin a critiqué l’administration Obama pour avoir lié la question des "colonies" aux négociations de paix, écrit dans ses mémoires "No Higher Honor" diffusés lundi dernier qu'elle a été stupéfaite quand Ehud Olmert lui a fait part de son projet de paix, en mai 2008
Condoleezza Rice écrit que Ehud Olmert était prêt à offrir aux Palestiniens, dirigés par Mahmoud Abbas, quelque 94% de la Cisjordanie avec des terres israéliennes en échange pour compenser les 6% occupés par les colonies israéliennes. Il y aurait eu deux capitales, une pour Israël dans Jérusalem ouest et une pour les Palestiniens dans Jérusalem est, avec un conseil commun dirigé par un maire israélien et un adjoint palestinien. Selon le récit de l'ancienne secrétaire d'Etat, M. Olmert aurait offert à des milliers de réfugiés palestiniens de retourner en Israël. Quant à la vieille ville de Jérusalem, elle aurait été administrée par un "comité de sages" de Jordanie, d'Arabie Saoudite, de l'Autorité palestinienne, des Etats-Unis et d'Israël. "Est-ce que j'ai bien entendu? Me suis-je posé la question", écrit Mme Rice se souvenant de sa réaction de l'époque. "Le Premier ministre israélien est-il bien en train de dire qu'il va diviser Jérusalem et mettre en place une instance internationale pour superviser les lieux saints? ".
Rappelons que Mahmoud Abbas avait déclaré en réaction de cette proposition d’Olmert : " …Le fossé qui nous sépare des Israéliens est encore très large".
….Et dire que Mme Zipi Livni, Ministre des A.E. du gouvernement Olmert, critique Netanyaou prétendant que le processus de paix est bloqué par sa seule faute ! Cela sans expliquer pourquoi le gouvernement Olmert n’a pas réussi à faire avancer ce processus de paix malgré son offre qui, par sa
générosité, a stupéfié l'ancienne Secrétaire d'Etat américaine.
Z.T.
vendredi 21 octobre 2011
Faits historiques a rappeler au President Sarkozy
L'histoire du Peuple juif et du Judaïsme comme religion
Le Président Sarkozy déclarait de nouveau il y a quelques jours sur votre antenne : "Un Etat juif, je ne sais pas ce que ça veut dire".
Qu'il me soit permis de faire remarquer au Président que si il sait ce que veut dire "un Etat français" ,il devrait,à plus forte raison , savoir la signification de ce que c'est "un Etat juif".
Car alors que la France a pris naissance seulement vers l'an 480 après que Clovis roi des Fancs conquit la Gaule et fit de Paris la capitale de son royaume, la présence du peuple juif en Terre de Canaan (Palestine), remonte pour le moins à 1200 av. JC et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume du Roi David en 1005 environ av. JC.
Pour ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah datée de 1210 av. JC., ou celle de Mesha, roi de Moab, datée de 830 av .JC ,ou encore celle de Tell Dan datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d'un Peuple juif vivant dans cette région au sein d'un Etat juif , avec ses rois , ses combats, et parlant la même langue qu’aujourd’hui.
Alors pour quelle raison est-il compréhensible pour le Président Sarkozy de parler d'un "Etat Français" et ne pas savoir ce qu’est un "Etat Juif" ?
De la remarque de Sarkozy dans ce même interview à savoir "qu'un État juif n'a pas de signification parce qu'un État n'est pas juif ou catholique",on comprend qu'il attache au mot "Juif" un sens uniquement religieux à savoir celui qui pratique le judaïsme.
Mais le terme "Juif" indique en premier lieu l'appartenance au territoire de l'ancien royaume de Judée,"Yéouda" en hébreux ,d'où "Yéoudi" pour celui appartenant à cet Etat (et plus tard a l'ensemble de la Terre d'Israël, rebaptisée Palestine par l’Empereur romain Hadrien).
Le pratique du Judaïsme comme religion par le Peuple juif est advenue bien plus tard après la destruction du Second Temple de Jérusalem en l'an 70 et cela sous l'influence des "Sages de Yavne".qui l'ont initié et lui ont donné la forme que nous connaissons aujourd'hui.
.
Un Juif ,Monsieur le Président, est donc d'abord et avant tout, celui qui appartient au Peuple juif (Laam Hayéoudi en Hébreux ) même si parfois il est complètement laïque voir agnostique , ne pratiquant pas la religion juive .
Z.T.
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
Le Président Sarkozy déclarait de nouveau il y a quelques jours sur votre antenne : "Un Etat juif, je ne sais pas ce que ça veut dire".
Qu'il me soit permis de faire remarquer au Président que si il sait ce que veut dire "un Etat français" ,il devrait,à plus forte raison , savoir la signification de ce que c'est "un Etat juif".
Car alors que la France a pris naissance seulement vers l'an 480 après que Clovis roi des Fancs conquit la Gaule et fit de Paris la capitale de son royaume, la présence du peuple juif en Terre de Canaan (Palestine), remonte pour le moins à 1200 av. JC et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume du Roi David en 1005 environ av. JC.
Pour ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah datée de 1210 av. JC., ou celle de Mesha, roi de Moab, datée de 830 av .JC ,ou encore celle de Tell Dan datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d'un Peuple juif vivant dans cette région au sein d'un Etat juif , avec ses rois , ses combats, et parlant la même langue qu’aujourd’hui.
Alors pour quelle raison est-il compréhensible pour le Président Sarkozy de parler d'un "Etat Français" et ne pas savoir ce qu’est un "Etat Juif" ?
De la remarque de Sarkozy dans ce même interview à savoir "qu'un État juif n'a pas de signification parce qu'un État n'est pas juif ou catholique",on comprend qu'il attache au mot "Juif" un sens uniquement religieux à savoir celui qui pratique le judaïsme.
Mais le terme "Juif" indique en premier lieu l'appartenance au territoire de l'ancien royaume de Judée,"Yéouda" en hébreux ,d'où "Yéoudi" pour celui appartenant à cet Etat (et plus tard a l'ensemble de la Terre d'Israël, rebaptisée Palestine par l’Empereur romain Hadrien).
Le pratique du Judaïsme comme religion par le Peuple juif est advenue bien plus tard après la destruction du Second Temple de Jérusalem en l'an 70 et cela sous l'influence des "Sages de Yavne".qui l'ont initié et lui ont donné la forme que nous connaissons aujourd'hui.
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Un Juif ,Monsieur le Président, est donc d'abord et avant tout, celui qui appartient au Peuple juif (Laam Hayéoudi en Hébreux ) même si parfois il est complètement laïque voir agnostique , ne pratiquant pas la religion juive .
Z.T.
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
Faits historiques a rappeler au President Sarkozy
L'histoire du Peuple juif et du Judaïsme comme religion
Le Président Sarkozy déclarait de nouveau il y a quelques jours lors d'un interview sur Radio J : "Un Etat juif, je ne sais pas ce que ça veut dire".
Qu'il me soit permis de faire remarquer au Président que si il sait ce que veut dire "un Etat français" ,il devrait,à plus forte raison , savoir la signification de ce que c'est "un Etat juif".
Car alors que la France a pris naissance seulement vers l'an 480 après que Clovis roi des Fancs conquit la Gaule et fit de Paris la capitale de son royaume,la Gaule devenant la France, la présence du peuple juif en Terre de Canaan (Palestine), remonte pour le moins à 1200 av. JC et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume du Roi David en 1005 environ av. JC.
Pour ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah datée de 1210 av. JC., ou celle de Mesha, roi de Moab, datée de 830 av .JC ,ou encore celle de Tell Dan datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d'un Peuple juif vivant dans cette région au sein d'un Etat juif , avec ses rois , ses combats, et parlant la même langue qu’aujourd’hui.
Alors pour quelle raison est-il compréhensible pour le Président Sarkozy de parler d'un "Etat Français" et ne pas savoir ce qu’est un "Etat Juif" ?
De la remarque de Sarkozy dans ce même interview à savoir "qu'un État juif n'a pas de signification parce qu'un État n'est pas juif ou catholique",on comprend qu'il attache au mot "Juif" un sens uniquement religieux à savoir celui qui pratique le judaïsme.
Mais le terme "Juif" indique en premier lieu l'appartenance au territoire de l'ancien royaume de Judée,"Yéouda" en hébreux ,d'où "Yéoudi", Juif en français, pour celui appartenant à cet Etat (et plus tard à l'ensemble de la Terre d'Israël, rebaptisée Palestine par l’Empereur romain Hadrien).
La pratique du Judaïsme comme religion par le Peuple juif est advenue bien plus tard après la destruction du Second Temple de Jérusalem en l'an 70 et cela sous l'influence des "Sages de Yavne".qui l'ont initié et lui ont donné la forme que nous connaissons aujourd'hui.
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Un Juif ,Monsieur le Président, est donc d'abord et avant tout, celui qui appartient au Peuple juif (Laam Hayéoudi, en Hébreux ) même si parfois il est complètement laïque voir agnostique , ne pratiquant pas la religion juive .
Z.T.
Le Président Sarkozy déclarait de nouveau il y a quelques jours lors d'un interview sur Radio J : "Un Etat juif, je ne sais pas ce que ça veut dire".
Qu'il me soit permis de faire remarquer au Président que si il sait ce que veut dire "un Etat français" ,il devrait,à plus forte raison , savoir la signification de ce que c'est "un Etat juif".
Car alors que la France a pris naissance seulement vers l'an 480 après que Clovis roi des Fancs conquit la Gaule et fit de Paris la capitale de son royaume,la Gaule devenant la France, la présence du peuple juif en Terre de Canaan (Palestine), remonte pour le moins à 1200 av. JC et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume du Roi David en 1005 environ av. JC.
Pour ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah datée de 1210 av. JC., ou celle de Mesha, roi de Moab, datée de 830 av .JC ,ou encore celle de Tell Dan datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d'un Peuple juif vivant dans cette région au sein d'un Etat juif , avec ses rois , ses combats, et parlant la même langue qu’aujourd’hui.
Alors pour quelle raison est-il compréhensible pour le Président Sarkozy de parler d'un "Etat Français" et ne pas savoir ce qu’est un "Etat Juif" ?
De la remarque de Sarkozy dans ce même interview à savoir "qu'un État juif n'a pas de signification parce qu'un État n'est pas juif ou catholique",on comprend qu'il attache au mot "Juif" un sens uniquement religieux à savoir celui qui pratique le judaïsme.
Mais le terme "Juif" indique en premier lieu l'appartenance au territoire de l'ancien royaume de Judée,"Yéouda" en hébreux ,d'où "Yéoudi", Juif en français, pour celui appartenant à cet Etat (et plus tard à l'ensemble de la Terre d'Israël, rebaptisée Palestine par l’Empereur romain Hadrien).
La pratique du Judaïsme comme religion par le Peuple juif est advenue bien plus tard après la destruction du Second Temple de Jérusalem en l'an 70 et cela sous l'influence des "Sages de Yavne".qui l'ont initié et lui ont donné la forme que nous connaissons aujourd'hui.
.
Un Juif ,Monsieur le Président, est donc d'abord et avant tout, celui qui appartient au Peuple juif (Laam Hayéoudi, en Hébreux ) même si parfois il est complètement laïque voir agnostique , ne pratiquant pas la religion juive .
Z.T.
Mille palestiniens liberes, l'ONU a tout de meme a redire !
La femme qui avait accompagné le kamikaze à la pizzeria "Sbarro" de Jerusalem, attentat qui avait fait une vingtaine de morts dont 7 enfants et 130 blessés dont certains aujourd'hui amputés de jambes ou/et de bras, a répondu à un journaliste israélien qui lui demandait si elle regrettait son acte : "Non, pourquoi regretter ?"
On la voit sur une photo bien dodue, pétillante de vie et de santé à sa sortie de prison.
Grosse différence entre les réponses de Schalit (espérant la fin du conflit et la Paix ) à la journaliste égyptienne et les propos vengeurs et de haine tenus aux journalistes israéliens par les palestiniens libérés par Israël... qui pour leur part paraissaient,eux aussi, bien portants et en pleine forme à l'opposé de Shalit ,pâle et amaigri .
.....Quant à l'ONU, s’agissant d'Israël,elle a bien évidemment, tout de même à redire . Son porte parole a fait savoir que :"Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme craint que certains des prisonniers palestiniens libérés mardi par Israël n'aient pas choisi le lieu de leur libération, ce qui pourrait constituer des cas de transfert forcé ou de déportation" ! ! !
Z.T.
On la voit sur une photo bien dodue, pétillante de vie et de santé à sa sortie de prison.
Grosse différence entre les réponses de Schalit (espérant la fin du conflit et la Paix ) à la journaliste égyptienne et les propos vengeurs et de haine tenus aux journalistes israéliens par les palestiniens libérés par Israël... qui pour leur part paraissaient,eux aussi, bien portants et en pleine forme à l'opposé de Shalit ,pâle et amaigri .
.....Quant à l'ONU, s’agissant d'Israël,elle a bien évidemment, tout de même à redire . Son porte parole a fait savoir que :"Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme craint que certains des prisonniers palestiniens libérés mardi par Israël n'aient pas choisi le lieu de leur libération, ce qui pourrait constituer des cas de transfert forcé ou de déportation" ! ! !
Z.T.
vendredi 14 octobre 2011
La mascarade palestinienne.
La mascarade palestinienne.
Abbas Zaki* : "Le monde ne doit pas connaitre notre véritable objectetif ".
La chaine de TV France 2 a diffusé le 3/10 dernier son programme "Un œil sur la planète" consacré cette fois à "... l’injustice causée au peuple palestiniens,un peuple qui n’a jamais oublié son rêve d’indépendance contrecarré aujourd’hui par l’enlisement du processus de paix et la poursuite de la colonisation israélienne,un rêve qui n’a pu se concrétiser pour diverses raisons à la suite de la décision de l’ONU de Nov.1947 d'établir un Etat palestinien … " N'y était évidemment pas mentionné entre autres, le fait qu'il s'agissait d'établir un Etat arabe et un Etat juif et le rejet arabe de cette décision suivi de l'agression de tous les pays arabes pour anéantir l'Etat juif qui venait de naître .
C'était là l’illustration parfaite de la réussite de cette mascarade palestinienne qui s’efforce d'occulter la véritable raison du conflit, à savoir le refus des Palestiniens de l’existence d’un Etat juif.
Voici d’ailleurs (sur la vidéo ci bas) les explications d’un haut responsable palestinien concernant les raisons pour lesquelles le véritable objectif palestinien d’anéantir l’Etat d’Israël doit être camouflé par une position qui paraisse soit disant modérée et puisse plaire à l’opinion publique occidentale.
Z.T.
*Abbas Zaki, est membre du comité central du Fatah.
http://www.youtube.com/watch?v=RyhuqthF2UM&feature=player_embedded
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)
Abbas Zaki* : "Le monde ne doit pas connaitre notre véritable objectetif ".
La chaine de TV France 2 a diffusé le 3/10 dernier son programme "Un œil sur la planète" consacré cette fois à "... l’injustice causée au peuple palestiniens,un peuple qui n’a jamais oublié son rêve d’indépendance contrecarré aujourd’hui par l’enlisement du processus de paix et la poursuite de la colonisation israélienne,un rêve qui n’a pu se concrétiser pour diverses raisons à la suite de la décision de l’ONU de Nov.1947 d'établir un Etat palestinien … " N'y était évidemment pas mentionné entre autres, le fait qu'il s'agissait d'établir un Etat arabe et un Etat juif et le rejet arabe de cette décision suivi de l'agression de tous les pays arabes pour anéantir l'Etat juif qui venait de naître .
C'était là l’illustration parfaite de la réussite de cette mascarade palestinienne qui s’efforce d'occulter la véritable raison du conflit, à savoir le refus des Palestiniens de l’existence d’un Etat juif.
Voici d’ailleurs (sur la vidéo ci bas) les explications d’un haut responsable palestinien concernant les raisons pour lesquelles le véritable objectif palestinien d’anéantir l’Etat d’Israël doit être camouflé par une position qui paraisse soit disant modérée et puisse plaire à l’opinion publique occidentale.
Z.T.
*Abbas Zaki, est membre du comité central du Fatah.
http://www.youtube.com/watch?v=RyhuqthF2UM&feature=player_embedded
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)
vendredi 30 septembre 2011
La veritable raison du conflit
Jean-Paul Chagnollaud est comme vous le savez sans doute,professeur de sciences politiques à l'université de Cergy-Pontoise , et spécialiste de la question palestinienne. Il est le rédacteur en chef de la revue Confluences Méditerranée et directeur de la collection Comprendre le Moyen-Orient chez L'Harmattan.
Je viens de découvrir sur le Net son intervention du 20/9 dernier sur le sujet sur la chaîne F24 ainsi que sur le Figaro ,une intervention pour le moins surprenante de la part d'un académicien astreint en général à certains principes d'objectivités historiques.J'ai donc décidé de lui envoyer par l'intermédiaire de F24 et du Figaro les remarques suivantes dans l'espoir de recevoir sa réaction:
Je viens de découvrir sur le Net son intervention du 20/9 dernier sur le sujet sur la chaîne F24 ainsi que sur le Figaro ,une intervention pour le moins surprenante de la part d'un académicien astreint en général à certains principes d'objectivités historiques.J'ai donc décidé de lui envoyer par l'intermédiaire de F24 et du Figaro les remarques suivantes dans l'espoir de recevoir sa réaction:
Le conflit palestino-israélien
Quelques repères historiques pour mieux comprendre
La présence du peuple d’Israël en Palestine, Terre de Canaan, remonte pour le moins à 1200 av. J-C et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume d’Israël en 1005 environ av. J-C.
Pour ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah datée de 1210 av. J-C., ou celle de Mesha, roi de Moab, datée de 830 av .J-C ,ou encore celle de Tell Dan datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques écrits, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d’Israël parmi les Etats de cette région, avec ses rois et ses combats, pratiquant la même religion et parlant la même langue qu’aujourd’hui.
La destruction du Premier Temple par les Babyloniens en 586 av. J-C. et celle du Second Temple par les Romains en l'an 70 de notre ère, ne mirent pas fin à la présence juive en Terre d'Israël.
Depuis, la reconquête du pays devint l'aspiration suprême du peuple juif dispersé. Le "retour à Sion” est resté le fervent souhait exprimé dans les prières quotidiennes et à l’occasion de toute célébration nationale ou même familiale (la formule de condoléances: “Puisse la reconstruction de Jérusalem t’apporter réconfort “ étant caractéristique de cet état d’esprit ).
Après l'invasion arabe, en 636, les juifs devinrent certes, pour la première fois, minorité dans leur propre pays. Mais au XVIIe siècle déjà, la population juive se renforça à la suite de l'immigration provoquée par le faux messie Shabbtai Zvi, de sorte que dès 1868 les juifs constituaient la majorité de la population de Jérusalem.
Avec l'affaiblissement, puis l'effondrement de l'Empire ottoman, les perspectives de “reconquête” de la Terre d'Israël devinrent concrètes. Les espoirs frustrés de la période des Lumières et l’aggravation de manifestations d'antisémitisme en Europe (l’affaire Dreyfus étant parmi la plus connue), convainquirent de nombreux juifs et notamment Herzl, de la nécessité d’œuvrer activement pour le retour à Sion.
L'immigration juive en Terre d'Israël, qui s'intensifia dès 1881, contribua à un essor économique sans précédent. Cet essor attira une immigration arabe massive en provenance des autres provinces de l'Empire ottoman.
Avant ces grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, la Terre d'Israël, rebaptisée "Palestina” par l'Empereur romain Adrien après la révolte de Bar-Kochba (afin d’effacer toute trace du royaume de Judée prenant référence à la présence des Philistins dans la région côtière des siècles auparavant),était quasiment dépeuplée.”Un désert parsemé de quelques bourgades”, c’est là le témoignage de tous les archéologues, historiens et écrivains qui la visitèrent à l'époque.
Après la première guerre mondiale, le Proche Orient qui était jusqu’alors sous l’emprise de l’Empire ottoman fut découpé pour créer les pays que nous connaissons aujourd’hui (la Syrie ,le Liban ,l’Irak ) .Pour ce qui était de la Palestine, sur ses deux rives du Jourdain, la Société des Nations (source de la légitimité internationale avant la création de l’ONU ), décida en avril 1920,de la destiner à la création d’un Foyer
National Juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine “. Elle fut donc, à cette fin, confiée en Mandat à la Grande Bretagne qui devait mener à bien la mise en application de cette décision.
C’est alors que commencèrent les pressions du monde arabe pour torpiller ce projet : il était impensable pour ce monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à” leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement
.Le Temple juif par exemple n’est qu’un “mythe” pour les Arabes. Le Coran en effet ne parle pas du Temple juif, il l’assimile à la “Mosquée très éloignée” ( al-Aqsa ). La Mosquée du même nom, construite quelques siècles après la destruction du Temple, en tient donc lieu et place puisque la seule nommée. Cette torsion, ce retournement du temps des événements bibliques sont d’ailleurs fascinants pour tout lecteur non musulman du Coran.
En 1922, à la suite de ces pressions politiques, les Arabes palestiniens se virent octroyer un Etat sur 80 % du territoire de la Palestine mandataire, toute la partie à l’Est du Jourdain qui pris le nom de Jordanie. Le feu roi Hussein lui-même le répétait en toute occasion : "La Jordanie est la Palestine”.
Il ne restait donc pour l’établissement du Foyer National Juif que la partie Ouest de la Palestine, entre le Jourdain et la mer.
Mais les pressions politiques arabes ne cessèrent pas pour autant. Elles devaient s’accompagner désormais d’actes de violences sanglants contre la population juive, le cas le plus tragique étant le pogrom de 1929 contre la population juive de Hébron.
Décimés par la Shoah, les Juifs durent se résigner à une deuxième amputation de leur pays en 1947 : bien que le plan de partage de l'ONU ne leur attribuât que 10 % de la Palestine mandataire, ils acceptèrent le compromis onusien. Mais constants dans leur refus de toute possibilité d’une souveraineté juive, les Arabes le rejetèrent et lancèrent une attaque concertée pour détruire, le minuscule Etat juif qui venait de naître.
Sûres de leur victoire, les armées arabes sommèrent leurs frères palestiniens de quitter leurs maisons en attendant leur imminent et victorieux retour. Ceux qui suivirent ce conseil et ceux qui fuirent les combats menés par Israël pour sa survie, se groupèrent dans des camps de réfugiés dans les pays arabes voisins. Conscient de l’arme politique que constitue la souffrance et la misère de ces réfugiés, le monde arabe s’est refusé à faire quoique ce soit pour améliorer leur sort. Israël pour sa part a donné asile à des centaines de milliers de réfugiés juifs provenant de pays arabes.
A l’issue de cette guerre furent fixées les lignes de cesser le feu pour l’Etat d’Israël, l'Egypte s'emparant de la bande de Gaza et la Jordanie de la Judée et de la Samarie rebaptisées Cisjordanie .Cette situation durera de 1948 à 1967 mais aucun pays arabe n’accepta pour autant de faire la paix avec Israël. C'est d’ailleurs en 1964, trois ans avant la guerre des six jours, que le Président égyptien, Nasser, créa l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) non pas pour libérer la “Cisjordanie” et la bande de Gaza (alors, comme précisé plus haut, sous occupation jordanienne et Egyptienne), mais pour raser l'Etat juif et le remplacer par une Palestine arabe sous égide égyptienne.
En 1967 l’Egypte pris l’initiative d’une attaque armée contre Israël avec le concours de la Syrie et de la Jordanie dans le but déclaré de le détruire. Israël réussit à contenir cette offensive concertée, repoussant ses attaquants au-delà du Jourdain et des hauteurs du Golan ainsi que de la péninsule du Sinaï.
C’est alors qu’on commença à parler d'un "Peuple palestinien" comme "fer de lance" de la lutte du monde arabe contre Israël.
Voici d'ailleurs ce que dit à ce propos Zouheir Mohsen, leader de la Saïka, composante pro syrienne de l’OLP, dans une déclaration au journal néerlandais Trouw en mars 1977 : " Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un état palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’état d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a pas de différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. C’est uniquement pour des raisons tactiques et politiciennes que nous parlons d’un peuple palestinien, puisque les intérêts nationaux arabes sont mieux servis par l’existence d’un peuple palestinien distinct opposable au Sionisme. Pour des raisons tactiques, la Jordanie, qui est un état souverain avec des frontières délimitées, ne peut pas avoir des prétentions sur Haïfa et Jaffa, Beersheva, ou Jérusalem alors qu’en tant qu’arabe palestinien, j’ai indubitablement le droit de l'affirmer. Mais au moment même où nous recouvrerons nos droits sur l’ensemble de la Palestine, nous n’attendrons pas une minute pour réunir la Palestine à la Jordanie ".
En réaction l’opinion publique occidentale adopta, dans son ensemble, une attitude critique vis-à-vis d’Israël, substituant à l’analyse des racines véritables du conflit, une structure de pensée pertinente aux universaux occidentaux en vogue, à savoir: colonialisme, invasion, occupation, violation des droits de l’homme etc.
Un doigt accusateur était pointé sur Israël (qui n’avait fait que se défendre contre une attaque qui visait à le détruire), passant sous silence le refus permanent des Arabes de négocier un quelconque accord de paix avec l’Etat juif. Et pourtant, s’il en fallait confirmation, en septembre 1967, le Sommet arabe réuni à Khartoum décidait, officiellement et ouvertement, des fameux trois "NON": non à la négociation, non à la réconciliation et non à la reconnaissance d'Israël.
En 1974, l'OLP approuva le "plan par étapes", autrement dit, accepter dans un premier temps l'établissement d'un Etat palestinien en en “Cisjordanie” et à Gaza pour faciliter la destruction d'Israël.
En 1993, le chef de l’OLP, Arafat signa les accords d'Oslo puis expliqua peu après, dans une mosquée de Johannesburg, que pour lui, Oslo n'était que la répétition du pacte signé entre le prophète Mohammed et la tribu qurayshite en 629 : une trêve (houdna ) signée en position de faiblesse pour mieux vaincre l'ennemi, le temps venu. Rien d’étonnant donc que même le feu Fayçal Husseini, dirigeant palestinien, célébré par les médias pour sa “modération”, ait pu déclarer au journal égyptien,”Al Arabi” du 2 juillet 2001 que les Accords d'Oslo étaient “un cheval de Troie”, destiné à pourvoir les Palestiniens d'une base territoriale pour conduire une guérilla permanente qui devrait aboutir à la création d'un Etat palestinien sur les ruines d'Israël ?
En effet l'Autorité palestinienne qui, en 1995, devint souveraine sur la totalité de la population arabe de Judée-Samarie et de la bande de Gaza, confirma très vite ses véritables intentions : constitution d'une force armée, incitation à la haine anti-juive et délégitimation de l’existence même d’Israël dans les médias et dans les écoles
La propagande arabe n’a pas eu grand mal à convaincre l’opinion publique occidentale que les implantations juives étaient la cause principale du conflit.
Mais voilà, c’est précisément après qu'Ehoud Barak alors premier Ministre se soit engagé en Juillet 2000 à les démanteler, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza que les Palestiniens déclenchèrent “l’Intifada al-Aqsa”, une guerre utilisant des bombes humaines explosant dans les concentrations de population civile en Israël….Les Palestiniens ne pouvaient accepter la seule condition posée en contre-partie par Barak : ”La fin du conflit”.
Rappelons qu’en 2008 Ehud Olmert à son tour proposa de nouveau à Abbas ce même plan de paix qui fut également rejetée par l’OLP, Mahmoud Abas dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 ayant déclaré que « les écarts étaient encore importants ».
Il est donc clair que c'est ce refus de l'existence même d'Israël qui est la véritable racine du conflit palestino-Israélien. Eric Marty, dans son livre “Bref séjour à Jérusalem”, définit ce refus en ces termes : "L'un des scénarios - et pas le moindre -de la guerre que livrent les Palestiniens aux Israéliens a pour noyau métaphysique l'effacement absolu de l'être juif en tant qu'insupportable rival parce que dépositaire de l'origine."
C’est dire combien ardu semble être le chemin vers une solution pacifique avec les Palestiniens. Il n’est cependant pas démuni, réalisme aidant, de toute ouverture d’espoir. Les accords de paix avec l’Egypte et la Jordanie sont là pour en témoigner.
Mais pour cela il faudrait que dans l’opinion publique occidentale, ceux qui s’acharnent à considérer ce conflit comme “une lutte anticolonialiste du Peuple palestinien contre l’occupation et l’oppression”, prennent enfin conscience de la véritable raison du conflit, à savoir le refus de l’existence même d’Israël et la faisaient valoir en toute occasion, clairement et sans ambages en mettant tout en œuvre pour la neutraliser.
N’est-il pas prouvé que poser clairement les données d’un problème est la condition première de s’acheminer correctement vers sa solution ?
Dr Zvi Tenney
Quelques repères historiques pour mieux comprendre
La présence du peuple d’Israël en Palestine, Terre de Canaan, remonte pour le moins à 1200 av. J-C et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume d’Israël en 1005 environ av. J-C.
Pour ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah datée de 1210 av. J-C., ou celle de Mesha, roi de Moab, datée de 830 av .J-C ,ou encore celle de Tell Dan datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques écrits, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d’Israël parmi les Etats de cette région, avec ses rois et ses combats, pratiquant la même religion et parlant la même langue qu’aujourd’hui.
La destruction du Premier Temple par les Babyloniens en 586 av. J-C. et celle du Second Temple par les Romains en l'an 70 de notre ère, ne mirent pas fin à la présence juive en Terre d'Israël.
Depuis, la reconquête du pays devint l'aspiration suprême du peuple juif dispersé. Le "retour à Sion” est resté le fervent souhait exprimé dans les prières quotidiennes et à l’occasion de toute célébration nationale ou même familiale (la formule de condoléances: “Puisse la reconstruction de Jérusalem t’apporter réconfort “ étant caractéristique de cet état d’esprit ).
Après l'invasion arabe, en 636, les juifs devinrent certes, pour la première fois, minorité dans leur propre pays. Mais au XVIIe siècle déjà, la population juive se renforça à la suite de l'immigration provoquée par le faux messie Shabbtai Zvi, de sorte que dès 1868 les juifs constituaient la majorité de la population de Jérusalem.
Avec l'affaiblissement, puis l'effondrement de l'Empire ottoman, les perspectives de “reconquête” de la Terre d'Israël devinrent concrètes. Les espoirs frustrés de la période des Lumières et l’aggravation de manifestations d'antisémitisme en Europe (l’affaire Dreyfus étant parmi la plus connue), convainquirent de nombreux juifs et notamment Herzl, de la nécessité d’œuvrer activement pour le retour à Sion.
L'immigration juive en Terre d'Israël, qui s'intensifia dès 1881, contribua à un essor économique sans précédent. Cet essor attira une immigration arabe massive en provenance des autres provinces de l'Empire ottoman.
Avant ces grands mouvements migratoires de la fin du XIXe siècle, la Terre d'Israël, rebaptisée "Palestina” par l'Empereur romain Adrien après la révolte de Bar-Kochba (afin d’effacer toute trace du royaume de Judée prenant référence à la présence des Philistins dans la région côtière des siècles auparavant),était quasiment dépeuplée.”Un désert parsemé de quelques bourgades”, c’est là le témoignage de tous les archéologues, historiens et écrivains qui la visitèrent à l'époque.
Après la première guerre mondiale, le Proche Orient qui était jusqu’alors sous l’emprise de l’Empire ottoman fut découpé pour créer les pays que nous connaissons aujourd’hui (la Syrie ,le Liban ,l’Irak ) .Pour ce qui était de la Palestine, sur ses deux rives du Jourdain, la Société des Nations (source de la légitimité internationale avant la création de l’ONU ), décida en avril 1920,de la destiner à la création d’un Foyer
National Juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine “. Elle fut donc, à cette fin, confiée en Mandat à la Grande Bretagne qui devait mener à bien la mise en application de cette décision.
C’est alors que commencèrent les pressions du monde arabe pour torpiller ce projet : il était impensable pour ce monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à” leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement
.Le Temple juif par exemple n’est qu’un “mythe” pour les Arabes. Le Coran en effet ne parle pas du Temple juif, il l’assimile à la “Mosquée très éloignée” ( al-Aqsa ). La Mosquée du même nom, construite quelques siècles après la destruction du Temple, en tient donc lieu et place puisque la seule nommée. Cette torsion, ce retournement du temps des événements bibliques sont d’ailleurs fascinants pour tout lecteur non musulman du Coran.
En 1922, à la suite de ces pressions politiques, les Arabes palestiniens se virent octroyer un Etat sur 80 % du territoire de la Palestine mandataire, toute la partie à l’Est du Jourdain qui pris le nom de Jordanie. Le feu roi Hussein lui-même le répétait en toute occasion : "La Jordanie est la Palestine”.
Il ne restait donc pour l’établissement du Foyer National Juif que la partie Ouest de la Palestine, entre le Jourdain et la mer.
Mais les pressions politiques arabes ne cessèrent pas pour autant. Elles devaient s’accompagner désormais d’actes de violences sanglants contre la population juive, le cas le plus tragique étant le pogrom de 1929 contre la population juive de Hébron.
Décimés par la Shoah, les Juifs durent se résigner à une deuxième amputation de leur pays en 1947 : bien que le plan de partage de l'ONU ne leur attribuât que 10 % de la Palestine mandataire, ils acceptèrent le compromis onusien. Mais constants dans leur refus de toute possibilité d’une souveraineté juive, les Arabes le rejetèrent et lancèrent une attaque concertée pour détruire, le minuscule Etat juif qui venait de naître.
Sûres de leur victoire, les armées arabes sommèrent leurs frères palestiniens de quitter leurs maisons en attendant leur imminent et victorieux retour. Ceux qui suivirent ce conseil et ceux qui fuirent les combats menés par Israël pour sa survie, se groupèrent dans des camps de réfugiés dans les pays arabes voisins. Conscient de l’arme politique que constitue la souffrance et la misère de ces réfugiés, le monde arabe s’est refusé à faire quoique ce soit pour améliorer leur sort. Israël pour sa part a donné asile à des centaines de milliers de réfugiés juifs provenant de pays arabes.
A l’issue de cette guerre furent fixées les lignes de cesser le feu pour l’Etat d’Israël, l'Egypte s'emparant de la bande de Gaza et la Jordanie de la Judée et de la Samarie rebaptisées Cisjordanie .Cette situation durera de 1948 à 1967 mais aucun pays arabe n’accepta pour autant de faire la paix avec Israël. C'est d’ailleurs en 1964, trois ans avant la guerre des six jours, que le Président égyptien, Nasser, créa l'OLP (Organisation de libération de la Palestine) non pas pour libérer la “Cisjordanie” et la bande de Gaza (alors, comme précisé plus haut, sous occupation jordanienne et Egyptienne), mais pour raser l'Etat juif et le remplacer par une Palestine arabe sous égide égyptienne.
En 1967 l’Egypte pris l’initiative d’une attaque armée contre Israël avec le concours de la Syrie et de la Jordanie dans le but déclaré de le détruire. Israël réussit à contenir cette offensive concertée, repoussant ses attaquants au-delà du Jourdain et des hauteurs du Golan ainsi que de la péninsule du Sinaï.
C’est alors qu’on commença à parler d'un "Peuple palestinien" comme "fer de lance" de la lutte du monde arabe contre Israël.
Voici d'ailleurs ce que dit à ce propos Zouheir Mohsen, leader de la Saïka, composante pro syrienne de l’OLP, dans une déclaration au journal néerlandais Trouw en mars 1977 : " Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un état palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’état d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a pas de différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. C’est uniquement pour des raisons tactiques et politiciennes que nous parlons d’un peuple palestinien, puisque les intérêts nationaux arabes sont mieux servis par l’existence d’un peuple palestinien distinct opposable au Sionisme. Pour des raisons tactiques, la Jordanie, qui est un état souverain avec des frontières délimitées, ne peut pas avoir des prétentions sur Haïfa et Jaffa, Beersheva, ou Jérusalem alors qu’en tant qu’arabe palestinien, j’ai indubitablement le droit de l'affirmer. Mais au moment même où nous recouvrerons nos droits sur l’ensemble de la Palestine, nous n’attendrons pas une minute pour réunir la Palestine à la Jordanie ".
En réaction l’opinion publique occidentale adopta, dans son ensemble, une attitude critique vis-à-vis d’Israël, substituant à l’analyse des racines véritables du conflit, une structure de pensée pertinente aux universaux occidentaux en vogue, à savoir: colonialisme, invasion, occupation, violation des droits de l’homme etc.
Un doigt accusateur était pointé sur Israël (qui n’avait fait que se défendre contre une attaque qui visait à le détruire), passant sous silence le refus permanent des Arabes de négocier un quelconque accord de paix avec l’Etat juif. Et pourtant, s’il en fallait confirmation, en septembre 1967, le Sommet arabe réuni à Khartoum décidait, officiellement et ouvertement, des fameux trois "NON": non à la négociation, non à la réconciliation et non à la reconnaissance d'Israël.
En 1974, l'OLP approuva le "plan par étapes", autrement dit, accepter dans un premier temps l'établissement d'un Etat palestinien en en “Cisjordanie” et à Gaza pour faciliter la destruction d'Israël.
En 1993, le chef de l’OLP, Arafat signa les accords d'Oslo puis expliqua peu après, dans une mosquée de Johannesburg, que pour lui, Oslo n'était que la répétition du pacte signé entre le prophète Mohammed et la tribu qurayshite en 629 : une trêve (houdna ) signée en position de faiblesse pour mieux vaincre l'ennemi, le temps venu. Rien d’étonnant donc que même le feu Fayçal Husseini, dirigeant palestinien, célébré par les médias pour sa “modération”, ait pu déclarer au journal égyptien,”Al Arabi” du 2 juillet 2001 que les Accords d'Oslo étaient “un cheval de Troie”, destiné à pourvoir les Palestiniens d'une base territoriale pour conduire une guérilla permanente qui devrait aboutir à la création d'un Etat palestinien sur les ruines d'Israël ?
En effet l'Autorité palestinienne qui, en 1995, devint souveraine sur la totalité de la population arabe de Judée-Samarie et de la bande de Gaza, confirma très vite ses véritables intentions : constitution d'une force armée, incitation à la haine anti-juive et délégitimation de l’existence même d’Israël dans les médias et dans les écoles
La propagande arabe n’a pas eu grand mal à convaincre l’opinion publique occidentale que les implantations juives étaient la cause principale du conflit.
Mais voilà, c’est précisément après qu'Ehoud Barak alors premier Ministre se soit engagé en Juillet 2000 à les démanteler, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza que les Palestiniens déclenchèrent “l’Intifada al-Aqsa”, une guerre utilisant des bombes humaines explosant dans les concentrations de population civile en Israël….Les Palestiniens ne pouvaient accepter la seule condition posée en contre-partie par Barak : ”La fin du conflit”.
Rappelons qu’en 2008 Ehud Olmert à son tour proposa de nouveau à Abbas ce même plan de paix qui fut également rejetée par l’OLP, Mahmoud Abas dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 ayant déclaré que « les écarts étaient encore importants ».
Il est donc clair que c'est ce refus de l'existence même d'Israël qui est la véritable racine du conflit palestino-Israélien. Eric Marty, dans son livre “Bref séjour à Jérusalem”, définit ce refus en ces termes : "L'un des scénarios - et pas le moindre -de la guerre que livrent les Palestiniens aux Israéliens a pour noyau métaphysique l'effacement absolu de l'être juif en tant qu'insupportable rival parce que dépositaire de l'origine."
C’est dire combien ardu semble être le chemin vers une solution pacifique avec les Palestiniens. Il n’est cependant pas démuni, réalisme aidant, de toute ouverture d’espoir. Les accords de paix avec l’Egypte et la Jordanie sont là pour en témoigner.
Mais pour cela il faudrait que dans l’opinion publique occidentale, ceux qui s’acharnent à considérer ce conflit comme “une lutte anticolonialiste du Peuple palestinien contre l’occupation et l’oppression”, prennent enfin conscience de la véritable raison du conflit, à savoir le refus de l’existence même d’Israël et la faisaient valoir en toute occasion, clairement et sans ambages en mettant tout en œuvre pour la neutraliser.
N’est-il pas prouvé que poser clairement les données d’un problème est la condition première de s’acheminer correctement vers sa solution ?
Dr Zvi Tenney
Ambassadeur d’Israël (retraité)
mardi 13 septembre 2011
Un ”Peuple palestinien ” : un mythe qui s'est imposé
Un ”Peuple palestinien ” : un mythe qui s'est imposé
On se souvient du livre ”From Time Immemorial ” (Depuis la nuit des temps) , un ouvrage de Joan Peters paru en 1984, réédité une dizaine de fois et traduit récemment en hébreu.
La thèse centrale de Joan Peters, dans cet ouvrage, est que la population arabe en Palestine est essentiellement le fruit d’une immigration arabe vers ce pays durant la première moitié du 19eme siècle et par la même qu'il n'y a jamais eu de ” peuple palestinien ”. Les arabes en Palestine ne sont en fait que des immigrés venus de différents pays de la région attirés par le besoin en main d’œuvre qu’avait engendré le projet sioniste de reconstruction du pays.
Joan Peters étaie cet argument de statistiques démographiques et de comptes-rendus contemporains, qui, pour l'essentiel, n'ont été remis en cause par aucun chercheur ou historien (s'il y a eu des critiques cela a été seulement sur le plan politique par certains milieux de gauche). Ces analyses démographiques, ont d’ailleurs été authentifiées par Philip M.Hauser, un grand professeur de l'Université de Chicago.
Cet état de faits est d’ailleurs confirmé par bien d’autres témoignages d’historiens connus. Voir entre autres celui d'Hadriani Relandi, géographe et philologue hollandais dans son livre “Palestina ex monumentis veteribus illustrata” publié en 1714 où il relate sa visite d'étude en Palestine en 1695.
La réalité qu'il y a rencontré était à ses dires la suivante :”Un pays quasiment dépeuplé où la population, en majorité juive avec une minorité chrétienne, habitait les villes de Jérusalem, Akko, Safed, Jaffa, Tibériade et Gaza., les Musulmans constituant une infime minorité pour la plupart des bédouins nomades”.
D’autres historiens après lui ont tous mentionné que l’immigration massive dans ce pays d’arabes en provenance des autres provinces de l'Empire ottoman a été causée par l'attraction de l'essor économique sans précédent engendrée par l'immigration juive sioniste-pionnière en Terre d'Israël, qui à partir de 1881, commençait à s'intensifier.
Montesquieu pour sa part, dans ”Les Lettres persanes” le confirmait en mentionnant : ”..Depuis la destruction des Juifs sous Adrien, la Palestine est sans habitants." Il faisait ainsi écho à ce qu'ont dit chacun à son époque, des auteurs voyageurs comme Lamartine, Pierre Loti, Mark Twain, et bien d'autres.
Mais ces faits historiques n’ont pas résisté au mythe actuel ”d’un peuple palestinien” qui revendique son propre Etat de Palestine…. Et cela au lieu et place du Foyer National Juif décidé en avril 1920 par la Société des Nations (source de la légitimité internationale avant la création de l’ONU), “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine”.
Depuis cette décision la propagande arabe a été portée par la doctrine selon laquelle il était impensable pour le monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à ”leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement…
Cette propagande a été reprise avec une vigueur accrue quand après la guerre des six jours, on commença à parler d'un "peuple palestinien" comme "fer de lance" de la lutte du monde arabe contre Israël.
Voici d'ailleurs ce que dit à ce propos Zouheir Mohsen, leader de la Saïka, composante pro syrienne de l’OLP, dans une déclaration au journal néerlandais Trouw en mars 1977 : " Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un état palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’état d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a pas de différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. C’est uniquement pour des raisons tactiques et politiciennes que nous parlons d’un peuple palestinien, puisque les intérêts nationaux arabes sont mieux servis par l’existence d’un peuple palestinien distinct opposable au Sionisme. Pour des raisons tactiques, la Jordanie, qui est un état souverain avec des frontières délimitées, ne peut pas avoir des prétentions sur Haïfa et Jaffa, Beersheva, ou Jérusalem alors qu’en tant qu’arabe palestinien, j’ai indubitablement le droit de l'affirmer. Mais au moment même où nous recouvrerons nos droits sur l’ensemble de la Palestine, nous n’attendrons pas une minute pour réunir la Palestine à la Jordanie ".
Finalement cette tactique qui a créé le mythe d'un "Peuple palestinien" a eu un succès incontestable .... Le Monde occidental, bien que porteur de la "tradition judéo-chrétienne* ", a dans son ensemble ”avalé” cette énorme falsification de l’histoire. On se demande évidemment si la raison en est l’incapacité de déceler la cause fondamentale du conflit arabo-israélien, un complexe colonialiste qui pousse à s’aligner automatiquement sur des soit disant ”opprimés” qui mènent une ”lutte de libération nationale” ou tout simplement un certain antisémitisme viscérale.
Z.T.
*Soulignons que ceux parmi les Protestants qui sont proches de la Bible comprennent et soutiennent Israël et son projet sioniste.
On se souvient du livre ”From Time Immemorial ” (Depuis la nuit des temps) , un ouvrage de Joan Peters paru en 1984, réédité une dizaine de fois et traduit récemment en hébreu.
La thèse centrale de Joan Peters, dans cet ouvrage, est que la population arabe en Palestine est essentiellement le fruit d’une immigration arabe vers ce pays durant la première moitié du 19eme siècle et par la même qu'il n'y a jamais eu de ” peuple palestinien ”. Les arabes en Palestine ne sont en fait que des immigrés venus de différents pays de la région attirés par le besoin en main d’œuvre qu’avait engendré le projet sioniste de reconstruction du pays.
Joan Peters étaie cet argument de statistiques démographiques et de comptes-rendus contemporains, qui, pour l'essentiel, n'ont été remis en cause par aucun chercheur ou historien (s'il y a eu des critiques cela a été seulement sur le plan politique par certains milieux de gauche). Ces analyses démographiques, ont d’ailleurs été authentifiées par Philip M.Hauser, un grand professeur de l'Université de Chicago.
Cet état de faits est d’ailleurs confirmé par bien d’autres témoignages d’historiens connus. Voir entre autres celui d'Hadriani Relandi, géographe et philologue hollandais dans son livre “Palestina ex monumentis veteribus illustrata” publié en 1714 où il relate sa visite d'étude en Palestine en 1695.
La réalité qu'il y a rencontré était à ses dires la suivante :”Un pays quasiment dépeuplé où la population, en majorité juive avec une minorité chrétienne, habitait les villes de Jérusalem, Akko, Safed, Jaffa, Tibériade et Gaza., les Musulmans constituant une infime minorité pour la plupart des bédouins nomades”.
D’autres historiens après lui ont tous mentionné que l’immigration massive dans ce pays d’arabes en provenance des autres provinces de l'Empire ottoman a été causée par l'attraction de l'essor économique sans précédent engendrée par l'immigration juive sioniste-pionnière en Terre d'Israël, qui à partir de 1881, commençait à s'intensifier.
Montesquieu pour sa part, dans ”Les Lettres persanes” le confirmait en mentionnant : ”..Depuis la destruction des Juifs sous Adrien, la Palestine est sans habitants." Il faisait ainsi écho à ce qu'ont dit chacun à son époque, des auteurs voyageurs comme Lamartine, Pierre Loti, Mark Twain, et bien d'autres.
Mais ces faits historiques n’ont pas résisté au mythe actuel ”d’un peuple palestinien” qui revendique son propre Etat de Palestine…. Et cela au lieu et place du Foyer National Juif décidé en avril 1920 par la Société des Nations (source de la légitimité internationale avant la création de l’ONU), “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine”.
Depuis cette décision la propagande arabe a été portée par la doctrine selon laquelle il était impensable pour le monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à ”leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement…
Cette propagande a été reprise avec une vigueur accrue quand après la guerre des six jours, on commença à parler d'un "peuple palestinien" comme "fer de lance" de la lutte du monde arabe contre Israël.
Voici d'ailleurs ce que dit à ce propos Zouheir Mohsen, leader de la Saïka, composante pro syrienne de l’OLP, dans une déclaration au journal néerlandais Trouw en mars 1977 : " Le peuple palestinien n’existe pas. La création d’un état palestinien n’est qu’un moyen de poursuivre notre lutte contre l’état d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a pas de différence entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. C’est uniquement pour des raisons tactiques et politiciennes que nous parlons d’un peuple palestinien, puisque les intérêts nationaux arabes sont mieux servis par l’existence d’un peuple palestinien distinct opposable au Sionisme. Pour des raisons tactiques, la Jordanie, qui est un état souverain avec des frontières délimitées, ne peut pas avoir des prétentions sur Haïfa et Jaffa, Beersheva, ou Jérusalem alors qu’en tant qu’arabe palestinien, j’ai indubitablement le droit de l'affirmer. Mais au moment même où nous recouvrerons nos droits sur l’ensemble de la Palestine, nous n’attendrons pas une minute pour réunir la Palestine à la Jordanie ".
Finalement cette tactique qui a créé le mythe d'un "Peuple palestinien" a eu un succès incontestable .... Le Monde occidental, bien que porteur de la "tradition judéo-chrétienne* ", a dans son ensemble ”avalé” cette énorme falsification de l’histoire. On se demande évidemment si la raison en est l’incapacité de déceler la cause fondamentale du conflit arabo-israélien, un complexe colonialiste qui pousse à s’aligner automatiquement sur des soit disant ”opprimés” qui mènent une ”lutte de libération nationale” ou tout simplement un certain antisémitisme viscérale.
Z.T.
*Soulignons que ceux parmi les Protestants qui sont proches de la Bible comprennent et soutiennent Israël et son projet sioniste.
samedi 27 août 2011
Sans négociations avec Israël,il ne peut exister un Etat palestinien.
Sans négociations avec Israël,il ne peut exister un Etat palestinien.
Le journal Le Monde donne, dans son numéro daté du 24 août, la parole à Jean-Claude Lefort, ancien député communiste français, reconverti, depuis 2009, en président de l’Association France-Palestine solidarité (AFPS), qui déclare que "ceux qui se refusent à indiquer clairement qu’ils voteront pour l’admission de l’Etat palestinien à l’ONU.... sont des irresponsables eu égard aux devoirs impérieux que leur confère la Charte des Nations unies, et cela vaut spécialement pour les membres permanents du Conseil de sécurité".
Ci bas en réaction,quelques remarques tirées du récent article sur le sujet de David Ruzié, spécialiste de droit international.
L’opération, qui se prépare aux Nations Unies, fin septembre, lors de la prochaine ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies, a donc semble-t-il, changé de nature. Initialement il n’était question que de demander à l’Assemblée générale la reconnaissance d’un « Etat de Palestine », reconnaissance qui déjà exprimée isolément, par une centaine d’Etats, non seulement n’aurait aucune incidence juridique, mais qu’elle ne relevait pas de la compétence de ladite Assemblée. Il semblerait a presnt que le camp palestinien et ses soutiens, sur la scène internationale, envisage d’aller plus loin et de demander l’admission de l’ "Etat de Palestine" comme 194ème Etat de l’Organisation mondiale.
Dans ce contexte il est opportun de souligner qu’en droit international, l’existence d’un Etat est subordonnée à trois éléments matériels fondamentaux : un territoire, une population et des pouvoirs publics.
Certes on ne peut, sans doute, plus contester l’existence d’un « peuple palestinien », même si cette notion n’est apparue qu’il y a quelques décennies, car il apparaît à l’évidence qu’il existe une population qui déclare vouloir se constituer en une entité étatique.
L’existence de pouvoirs publics est déjà plus problématique, en raison, de la rivalité entre le Hamas, qui exerce son pouvoir sur une partie du futur Etat en question (la Bande de Gaza) et le Fatah, élément de base de l’Autorité palestinienne, qui prétend exercer son autorité en « Cisjordanie ».`
Mais, en tout état de cause, il manque toujours un élément essentiel à ce futur Etat : des frontières, délimitant son territoire, l’aire d’exercice des compétences des pouvoirs publics.
Il ne suffit pas de répéter à l’envi, même dans certaines capitales amies d’Israël, qu’il existe les « frontières d’avant 1967 », car celles-ci n’ont jamais existé.
La « Ligne verte », que les troupes israéliennes ont dû franchir en juin 1967 dans l’exercice du droit de légitime défense de l’Etat d’Israël (en butte à l’intervention de la Jordanie aux côtés de l’Egypte et de la Syrie), n’a jamais constitué qu’une ligne de cessez-le-feu, ainsi qu’elle est présentée dans l’accord d’armistice israélo-jordanien de 1949 et s’est toujours vu refuser, précisément par la partie arabe, la qualité de frontière….Et il n’appartient pas aux Nations Unies de définir de telles frontières.
Il est donc clair que même si les EU n’opposaient pas leur veto, une décision de l’ONU de ratifier l’admission d’un Etat palestinien en son sein, n’aurait aucune légalité en regard du droit international. car sans négociations avec Israël, pour fixer ses frontières ,il ne peut exister un Etat palestinien.
Le journal Le Monde donne, dans son numéro daté du 24 août, la parole à Jean-Claude Lefort, ancien député communiste français, reconverti, depuis 2009, en président de l’Association France-Palestine solidarité (AFPS), qui déclare que "ceux qui se refusent à indiquer clairement qu’ils voteront pour l’admission de l’Etat palestinien à l’ONU.... sont des irresponsables eu égard aux devoirs impérieux que leur confère la Charte des Nations unies, et cela vaut spécialement pour les membres permanents du Conseil de sécurité".
Ci bas en réaction,quelques remarques tirées du récent article sur le sujet de David Ruzié, spécialiste de droit international.
L’opération, qui se prépare aux Nations Unies, fin septembre, lors de la prochaine ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies, a donc semble-t-il, changé de nature. Initialement il n’était question que de demander à l’Assemblée générale la reconnaissance d’un « Etat de Palestine », reconnaissance qui déjà exprimée isolément, par une centaine d’Etats, non seulement n’aurait aucune incidence juridique, mais qu’elle ne relevait pas de la compétence de ladite Assemblée. Il semblerait a presnt que le camp palestinien et ses soutiens, sur la scène internationale, envisage d’aller plus loin et de demander l’admission de l’ "Etat de Palestine" comme 194ème Etat de l’Organisation mondiale.
Dans ce contexte il est opportun de souligner qu’en droit international, l’existence d’un Etat est subordonnée à trois éléments matériels fondamentaux : un territoire, une population et des pouvoirs publics.
Certes on ne peut, sans doute, plus contester l’existence d’un « peuple palestinien », même si cette notion n’est apparue qu’il y a quelques décennies, car il apparaît à l’évidence qu’il existe une population qui déclare vouloir se constituer en une entité étatique.
L’existence de pouvoirs publics est déjà plus problématique, en raison, de la rivalité entre le Hamas, qui exerce son pouvoir sur une partie du futur Etat en question (la Bande de Gaza) et le Fatah, élément de base de l’Autorité palestinienne, qui prétend exercer son autorité en « Cisjordanie ».`
Mais, en tout état de cause, il manque toujours un élément essentiel à ce futur Etat : des frontières, délimitant son territoire, l’aire d’exercice des compétences des pouvoirs publics.
Il ne suffit pas de répéter à l’envi, même dans certaines capitales amies d’Israël, qu’il existe les « frontières d’avant 1967 », car celles-ci n’ont jamais existé.
La « Ligne verte », que les troupes israéliennes ont dû franchir en juin 1967 dans l’exercice du droit de légitime défense de l’Etat d’Israël (en butte à l’intervention de la Jordanie aux côtés de l’Egypte et de la Syrie), n’a jamais constitué qu’une ligne de cessez-le-feu, ainsi qu’elle est présentée dans l’accord d’armistice israélo-jordanien de 1949 et s’est toujours vu refuser, précisément par la partie arabe, la qualité de frontière….Et il n’appartient pas aux Nations Unies de définir de telles frontières.
Il est donc clair que même si les EU n’opposaient pas leur veto, une décision de l’ONU de ratifier l’admission d’un Etat palestinien en son sein, n’aurait aucune légalité en regard du droit international. car sans négociations avec Israël, pour fixer ses frontières ,il ne peut exister un Etat palestinien.
samedi 20 août 2011
Le Quai d’Orsay boycotterait le Tramway de Jérusalem construit par la France ?
On apprend de source "JSS News" qu’Alain Juppé aurait interdit à ses diplomates d’assister à l’inauguration du Tramway de Jérusalem. Un diplomate au Quai d’Orsay avoue sa gêne face à cette décision et ajoute ne pas la comprendre : “c’est la France qui a construit ce tramway ! C’est un moyen de transport écologique qui va relier les quartiers de la périphérie au centre ville… Peu importe que les quartiers soient à majorité juive ou musulmane".
Un autre fonctionnaire du Quai d’Orsay ajoute : “..c’est immoral. On ne peut pas vouloir une paix juste au Proche-Orient et un tramway qui ne desservirait pas tout le monde ! Demandez aux Arabes de Jérusalem ce qu’ils pensent du tramway ! Aucun n’est contre ! C’est une révolution positive et non discriminatoire! ”
C’est bien là l’absurde de cette décision au cas où elle venait à être confirmé , Paris qui a tout fait pour gagner les appels d’offres pour sa construction, dénoncerait aujourd’hui le fait que ce Tramway israélien traverse les quartiers arabes. “C’est vu comme une sorte de colonialisme” explique un fonctionnaire du ministère francais des affaires étrangères.
Peut-être aurait-il mieux valu que ce tramway ne desserve que les quartiers juifs, en créant ainsi un apartheid dans l’accès aux services municipaux à Jérusalem ?
Rappelons que la construction du Tramway de Jérusalem a commencé en avril 2006. La ligne 1 et ses 23 stations relieront le Mont Herzl à Pisgat Ze’ev, le plus grand quartier juif de l’est de Jérusalem.
Plusieurs organisations anti-israéliennes, qui militent pour que Jérusalem Est soit interdite aux Juifs, ont fait pression sur Alstom et Veolia ,les deux compagnies françaises qui ont construit le Tramway, pour qu’elles ne s’impliquent pas dans ce projet. On a également assisté aux efforts soutenus dans ce sens par la Ligue Arabe qui a menacé “de boycotter” ces compagnies si elles ne se retiraient pas du projet.
Rappelons surtout qu’en février 2007, l’AFPS (L’Association France Palestine Solidarité) a fait assigner les Sociétés Veolia et Alstom devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre afin d’obtenir l’annulation du contrat signé par ces sociétés avec le gouvernement d’Israël. En mai 2011 la Cour de Nanterre a rejeté la plainte de l'AFPS.
.
Face à ces menaces, Veolia avait mentionné qu’elle avait consulté la population arabe des quartiers de Jérusalem, et qu’elle avait constaté leur approbation. Elle avait également déclaré que si un tribunal français ou une juridiction internationale reconnue venait à conclure que le projet de Tramway de Jérusalem ou que l’accord conclu par « Veolia Transport » est illégal, elle se plierait à toute décision irrévocable en la matière...Ce qui, comme mentionné plus haut, n’a pas été le cas.
Vendredi dernier, le Tramway a commencé à fonctionner, couronnant le succès une coopération française pour le bien-être de la population de Jérusalem, juive et arabe.
On verra lors de l’inauguration officielle qui aura lieu dans quelques semaines si la Diplomatie française boycottera vraiment l’événement, auquel cas elle exhiberait une position pour le moins aberrante !
Z.T.
Un autre fonctionnaire du Quai d’Orsay ajoute : “..c’est immoral. On ne peut pas vouloir une paix juste au Proche-Orient et un tramway qui ne desservirait pas tout le monde ! Demandez aux Arabes de Jérusalem ce qu’ils pensent du tramway ! Aucun n’est contre ! C’est une révolution positive et non discriminatoire! ”
C’est bien là l’absurde de cette décision au cas où elle venait à être confirmé , Paris qui a tout fait pour gagner les appels d’offres pour sa construction, dénoncerait aujourd’hui le fait que ce Tramway israélien traverse les quartiers arabes. “C’est vu comme une sorte de colonialisme” explique un fonctionnaire du ministère francais des affaires étrangères.
Peut-être aurait-il mieux valu que ce tramway ne desserve que les quartiers juifs, en créant ainsi un apartheid dans l’accès aux services municipaux à Jérusalem ?
Rappelons que la construction du Tramway de Jérusalem a commencé en avril 2006. La ligne 1 et ses 23 stations relieront le Mont Herzl à Pisgat Ze’ev, le plus grand quartier juif de l’est de Jérusalem.
Plusieurs organisations anti-israéliennes, qui militent pour que Jérusalem Est soit interdite aux Juifs, ont fait pression sur Alstom et Veolia ,les deux compagnies françaises qui ont construit le Tramway, pour qu’elles ne s’impliquent pas dans ce projet. On a également assisté aux efforts soutenus dans ce sens par la Ligue Arabe qui a menacé “de boycotter” ces compagnies si elles ne se retiraient pas du projet.
Rappelons surtout qu’en février 2007, l’AFPS (L’Association France Palestine Solidarité) a fait assigner les Sociétés Veolia et Alstom devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre afin d’obtenir l’annulation du contrat signé par ces sociétés avec le gouvernement d’Israël. En mai 2011 la Cour de Nanterre a rejeté la plainte de l'AFPS.
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Face à ces menaces, Veolia avait mentionné qu’elle avait consulté la population arabe des quartiers de Jérusalem, et qu’elle avait constaté leur approbation. Elle avait également déclaré que si un tribunal français ou une juridiction internationale reconnue venait à conclure que le projet de Tramway de Jérusalem ou que l’accord conclu par « Veolia Transport » est illégal, elle se plierait à toute décision irrévocable en la matière...Ce qui, comme mentionné plus haut, n’a pas été le cas.
Vendredi dernier, le Tramway a commencé à fonctionner, couronnant le succès une coopération française pour le bien-être de la population de Jérusalem, juive et arabe.
On verra lors de l’inauguration officielle qui aura lieu dans quelques semaines si la Diplomatie française boycottera vraiment l’événement, auquel cas elle exhiberait une position pour le moins aberrante !
Z.T.
Le Tramway de Jérusalem construit par la France boycotté par le Quai d’Orsay.
Le Tramway de Jérusalem construit par la France boycotté par le Quai d’Orsay.
On apprend de source "JSS News" qu’Alain Juppé aurait interdit à ses diplomates d’assister à l’inauguration du Tramway de Jérusalem. Un diplomate au Quai d’Orsay avoue sa gêne face à cette décision et ajoute ne pas la comprendre : “c’est la France qui a construit ce tramway ! C’est un moyen de transport écologique qui va relier les quartiers de la périphérie au centre ville… Peu importe que les quartiers soient à majorité juive ou musulmane".
Un autre fonctionnaire du Quai d’Orsay ajoute : “..c’est immoral. On ne peut pas vouloir une paix juste au Proche-Orient et un tramway qui ne desservirait pas tout le monde ! Demandez aux Arabes de Jérusalem ce qu’ils pensent du tramway ! Aucun n’est contre ! C’est une révolution positive et non discriminatoire! ”
C’est bien là l’absurde de cette décision si elle était confirmée. Paris qui a tout fait pour gagner les appels d’offres pour sa construction, dénoncerait aujourd’hui le fait que ce Tramway israélien traverse les quartiers arabes. “C’est vu comme une sorte de colonialisme” explique un fonctionnaire du ministère francais des affaires étrangères.
Peut-être aurait-il mieux valu que ce tramway ne desserve que les quartiers juifs, en créant ainsi un apartheid dans l’accès aux services municipaux à Jérusalem ?
Rappelons que la construction du Tramway de Jérusalem a commencé en avril 2006. La ligne 1 et ses 23 stations relieront le Mont Herzl à Pisgat Ze’ev, le plus grand quartier juif de l’est de Jérusalem.
Plusieurs organisations anti-israéliennes, qui militent pour que Jérusalem Est soit interdite aux Juifs, ont fait pression sur Alstom et Veolia ,les deux compagnies françaises qui ont construit le Tramway, pour qu’elles ne s’impliquent pas dans ce projet. On a également assisté aux efforts soutenus dans ce sens par la Ligue Arabe qui a menacé “de boycotter” ces compagnies si elles ne se retiraient pas du projet.
Rappelons surtout qu’en février 2007, l’AFPS (L’Association France Palestine Solidarité) a fait assigner les Sociétés Veolia et Alstom devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre afin d’obtenir l’annulation du contrat signé par ces sociétés avec le gouvernement d’Israël. En mai 2011 la Cour de Nanterre a rejeté la plainte de l'AFPS.
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Face à ces menaces, Veolia avait mentionné qu’elle avait consulté la population arabe des quartiers de Jérusalem, et qu’elle avait constaté leur approbation. Elle avait également déclaré que si un tribunal français ou une juridiction internationale reconnue venait à conclure que le projet de Tramway de Jérusalem ou que l’accord conclu par « Veolia Transport » est illégal, elle se plierait à toute décision irrévocable en la matière...Ce qui, comme mentionné plus haut, n’a pas été le cas.
Alors Vendredi dérnier , le Tramway a enfin commencé à fonctionner, couronnant le succès d’une coopération française ,tout à fait légale, pour le bien-être de la population de Jérusalem, juive et arabe, la Diplomatie française, elle, exhiberait ,si cette decision s'averait confirmée, une position pour le moins aberrante !
Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)
On apprend de source "JSS News" qu’Alain Juppé aurait interdit à ses diplomates d’assister à l’inauguration du Tramway de Jérusalem. Un diplomate au Quai d’Orsay avoue sa gêne face à cette décision et ajoute ne pas la comprendre : “c’est la France qui a construit ce tramway ! C’est un moyen de transport écologique qui va relier les quartiers de la périphérie au centre ville… Peu importe que les quartiers soient à majorité juive ou musulmane".
Un autre fonctionnaire du Quai d’Orsay ajoute : “..c’est immoral. On ne peut pas vouloir une paix juste au Proche-Orient et un tramway qui ne desservirait pas tout le monde ! Demandez aux Arabes de Jérusalem ce qu’ils pensent du tramway ! Aucun n’est contre ! C’est une révolution positive et non discriminatoire! ”
C’est bien là l’absurde de cette décision si elle était confirmée. Paris qui a tout fait pour gagner les appels d’offres pour sa construction, dénoncerait aujourd’hui le fait que ce Tramway israélien traverse les quartiers arabes. “C’est vu comme une sorte de colonialisme” explique un fonctionnaire du ministère francais des affaires étrangères.
Peut-être aurait-il mieux valu que ce tramway ne desserve que les quartiers juifs, en créant ainsi un apartheid dans l’accès aux services municipaux à Jérusalem ?
Rappelons que la construction du Tramway de Jérusalem a commencé en avril 2006. La ligne 1 et ses 23 stations relieront le Mont Herzl à Pisgat Ze’ev, le plus grand quartier juif de l’est de Jérusalem.
Plusieurs organisations anti-israéliennes, qui militent pour que Jérusalem Est soit interdite aux Juifs, ont fait pression sur Alstom et Veolia ,les deux compagnies françaises qui ont construit le Tramway, pour qu’elles ne s’impliquent pas dans ce projet. On a également assisté aux efforts soutenus dans ce sens par la Ligue Arabe qui a menacé “de boycotter” ces compagnies si elles ne se retiraient pas du projet.
Rappelons surtout qu’en février 2007, l’AFPS (L’Association France Palestine Solidarité) a fait assigner les Sociétés Veolia et Alstom devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre afin d’obtenir l’annulation du contrat signé par ces sociétés avec le gouvernement d’Israël. En mai 2011 la Cour de Nanterre a rejeté la plainte de l'AFPS.
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Face à ces menaces, Veolia avait mentionné qu’elle avait consulté la population arabe des quartiers de Jérusalem, et qu’elle avait constaté leur approbation. Elle avait également déclaré que si un tribunal français ou une juridiction internationale reconnue venait à conclure que le projet de Tramway de Jérusalem ou que l’accord conclu par « Veolia Transport » est illégal, elle se plierait à toute décision irrévocable en la matière...Ce qui, comme mentionné plus haut, n’a pas été le cas.
Alors Vendredi dérnier , le Tramway a enfin commencé à fonctionner, couronnant le succès d’une coopération française ,tout à fait légale, pour le bien-être de la population de Jérusalem, juive et arabe, la Diplomatie française, elle, exhiberait ,si cette decision s'averait confirmée, une position pour le moins aberrante !
Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)
lundi 15 août 2011
L’économie israélienne face à la turbulence financière en Amérique
L’économie israélienne face à la turbulence financière en Amérique
L’abaissement de la note des EU par S&P (de AAA à AA+) le 8 Août dernier a entraîné bien évidemment l'abaissement de la note des futurs emprunts israéliens sur le marché mondial garantis par les Américaine. Mais cela ne peut porter que sur un montant limité à 3,8 milliards de dollars qu’Israël n’a pas l’intention d’exploiter, ne lui étant pas nécessaire .Même si on décidait de le faire cela devrait se traduire par un modeste surcoût d’intérêts de quelques 10 millions de dollars.
Le sombre tableau économique mondial mérite donc, á mon avis, d’être nuancé pour ce qui concerne Israël. Nous disposons de réserves monétaires record de 77,9 milliards de dollars, de quoi couvrir très largement notre dette publique.
L'économie israélienne est en outre en excellente santé avec un croissance prévue de 5% cette année, un chômage au plus bas depuis plus de 20 ans et des perspectives optimistes pour l’avenir avec un taux croissant d’Orthodoxes et d’Arabes venant s’intégrer à la population active.
Ceux sont là des performances qui ont permis depuis trois ans à l'Etat d'Israël de rester avec la mention "stable" dans la catégorie des "A" aussi bien auprès de S&P, que de Fitch et de Moody's.
C’est vrai que les manifestations « des tentes » auxquelles nous somme témoins aujourd’hui nécessitent certains changements dans la répartitions entre les impôts indirectes (TVA et taxes de toute sorte ) qui influent sur les prix à la consommation et ceux directes sur les hauts revenus ,les gains en bourse etc. Il est également clair qu’il faut s’occuper également de « décentraliser » notre économie pour neutraliser cette tendance de hausse de prix exorbitants à la consommation.
Il faudra, sans doute, aussi prévoir au sein du budget gouvernemental des transferts d’allocations de certains chapitres (qui peuvent le supporter) à d’autres comme l’éducation pour les tous jeunes ou l’accès au logement pour les populations à modeste revenu, et cela évidemment sans dévier de la stricte discipline budgétaire qui caractérise la politique d’Israël depuis de nombreuses années déjà.
Il est superflu de mentionner que cette situation économique relativement stable d’Israël pourrait gravement se détériorer si une récession économique venait à frapper les EU ou l’Europe et par là même à porter atteinte à nos exportations dont l’immense majorité leur est destinée, exportations qui sont le moteur principal de la croissance économique en Israël.
Z.T.
L’abaissement de la note des EU par S&P (de AAA à AA+) le 8 Août dernier a entraîné bien évidemment l'abaissement de la note des futurs emprunts israéliens sur le marché mondial garantis par les Américaine. Mais cela ne peut porter que sur un montant limité à 3,8 milliards de dollars qu’Israël n’a pas l’intention d’exploiter, ne lui étant pas nécessaire .Même si on décidait de le faire cela devrait se traduire par un modeste surcoût d’intérêts de quelques 10 millions de dollars.
Le sombre tableau économique mondial mérite donc, á mon avis, d’être nuancé pour ce qui concerne Israël. Nous disposons de réserves monétaires record de 77,9 milliards de dollars, de quoi couvrir très largement notre dette publique.
L'économie israélienne est en outre en excellente santé avec un croissance prévue de 5% cette année, un chômage au plus bas depuis plus de 20 ans et des perspectives optimistes pour l’avenir avec un taux croissant d’Orthodoxes et d’Arabes venant s’intégrer à la population active.
Ceux sont là des performances qui ont permis depuis trois ans à l'Etat d'Israël de rester avec la mention "stable" dans la catégorie des "A" aussi bien auprès de S&P, que de Fitch et de Moody's.
C’est vrai que les manifestations « des tentes » auxquelles nous somme témoins aujourd’hui nécessitent certains changements dans la répartitions entre les impôts indirectes (TVA et taxes de toute sorte ) qui influent sur les prix à la consommation et ceux directes sur les hauts revenus ,les gains en bourse etc. Il est également clair qu’il faut s’occuper également de « décentraliser » notre économie pour neutraliser cette tendance de hausse de prix exorbitants à la consommation.
Il faudra, sans doute, aussi prévoir au sein du budget gouvernemental des transferts d’allocations de certains chapitres (qui peuvent le supporter) à d’autres comme l’éducation pour les tous jeunes ou l’accès au logement pour les populations à modeste revenu, et cela évidemment sans dévier de la stricte discipline budgétaire qui caractérise la politique d’Israël depuis de nombreuses années déjà.
Il est superflu de mentionner que cette situation économique relativement stable d’Israël pourrait gravement se détériorer si une récession économique venait à frapper les EU ou l’Europe et par là même à porter atteinte à nos exportations dont l’immense majorité leur est destinée, exportations qui sont le moteur principal de la croissance économique en Israël.
Z.T.
vendredi 29 juillet 2011
L’islamisation de la Turquie
L’islamisation de la Turquie semble bien être un développement irréversible.
Le « Parti pour la justice et le développement », AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi) au pouvoir en Turquie depuis 2002 a procédé à un glissement progressif du pays vers l’islamisation.
Aujourd’hui, après les dernières élections, il est clair que la République laïque établie par Atatürk en Turquie, appartient au passé.
Certes, l’AKP n’a pas obtenu la majorité des deux tiers au Parlement qui lui aurait permis de modifier la Constitution et de fonder une République islamique, mais elle n’en est pas très loin. Il lui suffira de rallier quelques députés d’autres partis pour parvenir à ses fins.
On peut donc s’attendre à une nouvelle Constitution turque d’ici la fin de l’année et sans doute à une présidentialisation du pouvoir. Il semble déjà que les forces armées qui ont été traditionnellement « Garants de la Constitution laïque » sont aujourd’hui infiltrées par des agents islamiques, et ce n’est sans doute qu’un début.
Il est clair que sous l’impulsion de l’AKP la Turquie a pris ses distances avec le monde occidental pour se rapprocher de plus en plus de ses voisins arabes avec la nette ambition de se mettre à la tête du Moyen Orient et du monde musulman. Plus encore, la Turquie semble vouloir s’aligner sur les forces radicales islamiques se rapprochant ainsi de l’Iran, des Frères musulmans en Egypte, du Hamas à Gaza et du Hizballah au Liban.
Le virement des relations intimes qu’avait Israël avec la Turquie auquel nous sommes témoin n’est donc pas du au comportement d’Israël dans ses relations avec le monde arabe mais bien à cette nouvelle orientation de la politique étrangère turque sous l’impulsion du parti AKP au pouvoir.
Dans ces conditions il va de soit que les orientations islamiques de la politique étrangère de la Turquie vont elles-mêmes évoluées en conséquence. Nombreux sont ceux qui estiment qu’au Proche-Orient se formera bientôt une coalition qui inclurait l’Iran, la Turquie, l’Egypte, Gaza, le Liban, la Syrie, (qu’Asad reste en place,ou qu’il soit remplacé par des proches des Frères musulmans).
Les conséquences pour Israël sont évidentes : Au fur et à mesure que s’écoulent les jours, se confirme l’idée que les tentatives de «rapprochement » entre la Turquie et Israël n’étaient qu’un acte tactique ponctuel de la part du gouvernement d’Erdogan. Cela s’est avéré clairement lors des déclarations de ce dernier à la clôture d’un congrès palestinien à Istanbul il y a quelques jours. A ses dires : « Les relations avec Israël ne pourront s’améliorer qu’après que ce Pays aura présenté ses excuses pour les victimes qu’il a causées en attaquant le Mavi Marmara ,payé des indemnités et levé le blocus maritime sur Gaza ».
Rappelons que la coopération entre la Turquie et l’Iran a connu un essor considérable ces dernières années sur les plans économique, militaire, commercial énergétique et stratégique. On estime aujourd’hui à 15 milliards de dollars le volume des échanges entre les deux pays.
Ahmet Davutoglu effectue actuellement une tournée dans d’autres pays du Moyen Orient, afin de discuter des développements politiques dans la région et principalement de la situation en Syrie. Dans ce cadre, il s’est déjà rendu en Egypte, en Libye et en Arabie Saoudite.
Lors de la conférence de presse qu’il a accordée à l’issue de cette visite, il a précisé, « que la Syrie était un pays ami, cher à la Turquie et à l’Iran », et « que ces trois pays formaient une seule et même famille ».
Il est donc évident que des excuses de la part d’Israël au sujet des événements du « Mavi Marmara » n'auraient changé en rien la politique anti-israélienne de cette Turquie qui s’achemine de plus en plus vers un régime islamique et autoritaire.
Comme le mentionne le Prof.E. Inbar dans son étude sur le sujet publiée dernièrement par le centre de recherche « Begin-Sadat » (BESA), Israël ne devrait pas hésiter à adopter une politique nettement critique envers le gouvernement d’Erdogan sous peine d’être perçu comme faible et désemparé.
Face à cette situation qui émerge sous nos yeux, seule une dissuasion israélienne dans tous les domaines qui serait nettement perçue par tous ses voisins et en premier lieu par la Turquie, pourrait permettre d’éviter un confit régional d’une gravité sans précèdent.
Parallèlement Israël se doit de continuer d’informer l’opinion publique turque de ses positions car une large partie de ce public ne soutient pas l’AKP et marque de sérieuses réserves quant aux tendances islamistes de son gouvernement. Le capital de sympathie pour Israël qui existe encore au sein cette élite turque laïque intellectuelle et militaire n’est parait-il pas négligeable…Et c’est là une lueur d’espoir pour l’avenir de la région.
Z.T.
Le « Parti pour la justice et le développement », AKP (Adalet ve Kalkınma Partisi) au pouvoir en Turquie depuis 2002 a procédé à un glissement progressif du pays vers l’islamisation.
Aujourd’hui, après les dernières élections, il est clair que la République laïque établie par Atatürk en Turquie, appartient au passé.
Certes, l’AKP n’a pas obtenu la majorité des deux tiers au Parlement qui lui aurait permis de modifier la Constitution et de fonder une République islamique, mais elle n’en est pas très loin. Il lui suffira de rallier quelques députés d’autres partis pour parvenir à ses fins.
On peut donc s’attendre à une nouvelle Constitution turque d’ici la fin de l’année et sans doute à une présidentialisation du pouvoir. Il semble déjà que les forces armées qui ont été traditionnellement « Garants de la Constitution laïque » sont aujourd’hui infiltrées par des agents islamiques, et ce n’est sans doute qu’un début.
Il est clair que sous l’impulsion de l’AKP la Turquie a pris ses distances avec le monde occidental pour se rapprocher de plus en plus de ses voisins arabes avec la nette ambition de se mettre à la tête du Moyen Orient et du monde musulman. Plus encore, la Turquie semble vouloir s’aligner sur les forces radicales islamiques se rapprochant ainsi de l’Iran, des Frères musulmans en Egypte, du Hamas à Gaza et du Hizballah au Liban.
Le virement des relations intimes qu’avait Israël avec la Turquie auquel nous sommes témoin n’est donc pas du au comportement d’Israël dans ses relations avec le monde arabe mais bien à cette nouvelle orientation de la politique étrangère turque sous l’impulsion du parti AKP au pouvoir.
Dans ces conditions il va de soit que les orientations islamiques de la politique étrangère de la Turquie vont elles-mêmes évoluées en conséquence. Nombreux sont ceux qui estiment qu’au Proche-Orient se formera bientôt une coalition qui inclurait l’Iran, la Turquie, l’Egypte, Gaza, le Liban, la Syrie, (qu’Asad reste en place,ou qu’il soit remplacé par des proches des Frères musulmans).
Les conséquences pour Israël sont évidentes : Au fur et à mesure que s’écoulent les jours, se confirme l’idée que les tentatives de «rapprochement » entre la Turquie et Israël n’étaient qu’un acte tactique ponctuel de la part du gouvernement d’Erdogan. Cela s’est avéré clairement lors des déclarations de ce dernier à la clôture d’un congrès palestinien à Istanbul il y a quelques jours. A ses dires : « Les relations avec Israël ne pourront s’améliorer qu’après que ce Pays aura présenté ses excuses pour les victimes qu’il a causées en attaquant le Mavi Marmara ,payé des indemnités et levé le blocus maritime sur Gaza ».
Rappelons que la coopération entre la Turquie et l’Iran a connu un essor considérable ces dernières années sur les plans économique, militaire, commercial énergétique et stratégique. On estime aujourd’hui à 15 milliards de dollars le volume des échanges entre les deux pays.
Ahmet Davutoglu effectue actuellement une tournée dans d’autres pays du Moyen Orient, afin de discuter des développements politiques dans la région et principalement de la situation en Syrie. Dans ce cadre, il s’est déjà rendu en Egypte, en Libye et en Arabie Saoudite.
Lors de la conférence de presse qu’il a accordée à l’issue de cette visite, il a précisé, « que la Syrie était un pays ami, cher à la Turquie et à l’Iran », et « que ces trois pays formaient une seule et même famille ».
Il est donc évident que des excuses de la part d’Israël au sujet des événements du « Mavi Marmara » n'auraient changé en rien la politique anti-israélienne de cette Turquie qui s’achemine de plus en plus vers un régime islamique et autoritaire.
Comme le mentionne le Prof.E. Inbar dans son étude sur le sujet publiée dernièrement par le centre de recherche « Begin-Sadat » (BESA), Israël ne devrait pas hésiter à adopter une politique nettement critique envers le gouvernement d’Erdogan sous peine d’être perçu comme faible et désemparé.
Face à cette situation qui émerge sous nos yeux, seule une dissuasion israélienne dans tous les domaines qui serait nettement perçue par tous ses voisins et en premier lieu par la Turquie, pourrait permettre d’éviter un confit régional d’une gravité sans précèdent.
Parallèlement Israël se doit de continuer d’informer l’opinion publique turque de ses positions car une large partie de ce public ne soutient pas l’AKP et marque de sérieuses réserves quant aux tendances islamistes de son gouvernement. Le capital de sympathie pour Israël qui existe encore au sein cette élite turque laïque intellectuelle et militaire n’est parait-il pas négligeable…Et c’est là une lueur d’espoir pour l’avenir de la région.
Z.T.
samedi 16 juillet 2011
Un echec de plus de tentative de solution du conflit
Une fois de plus le Quartet ne réussit pas à amorcer une solution au conflit
Réuni le onze juillet dernier à Washington dans l’objectif de trouver un terrain d’entente pour relancer de nouvelles négociations entre les Israéliens et les Palestiniens, le Quartet s’est séparé sans qu’un communiqué ne soit publié en raison de l'écart entre les parties.
Saëb Arekat,chargé des négociations pour l’Autorité palestinienne ,s’empressa de déclarer à l’AFP qu’ « Il n'existe aucune autre option pour quiconque que de soutenir la démarche palestinienne à l'ONU pour demander l'adhésion à part entière de l'Etat de Palestine sur les frontières de 1967 ….Il est temps pour la communauté internationale de soutenir la tentative palestinienne pour obtenir l'adhésion de l'Etat de Palestine sur les frontières de 1967, parce que cette démarche préserve le processus de paix et le principe de la solution à deux Etats, que ruine Israël ».
Un diplomate occidental pour sa part expliqua ainsi l’échec du Quartet : « Les Palestiniens sont censés obtenir les frontières de 1967 avec des échanges de territoires et les Israéliens voulaient en retour la reconnaissance d’Israël comme la patrie des Juifs, mais il n’y eu aucun accord sur cette question ».
Cela a d’ailleurs été confirmé par le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Nabil Shaat, qui a dévoilé que "la Russie a joué un rôle important dans l’absence de publication d’une déclaration du Quartet en empêchant l'adoption d'une résolution appelant les Palestiniens à reconnaître Israël comme un Etat juif en échange de la ratification des frontières de 1967, comme base de négociations".
Il est donc claire que les Palestiniens se disent prêts à adopter « le principe de la solution à deux Etats » mais cela en maintenant fermement leur exigence du retour en Israël de centaines de milliers de « réfugiés palestiniens » misant ainsi sur la disparition à terme d’Israël en tant qu’Etat juif.
Rien de nouveau, c’est encore et toujours ce refus arabe de reconnaître l’existence même d’Israël en tant qu'Etat juif qui fait obstacle à toute solution du conflit. Cela a déjà commencé en 1922, date de la décision de la Société des Nations de créer en Palestine un Foyer Nationale pour le peuple juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine “.Rappelons que l'article 80 de la Charte des Nations unies maintien la validité de cette décision, comme d'ailleurs tous les droits accordés à tous les Etats et les peuples sur la base des documents internationaux existants y compris ceux adoptés par la Société des Nations.
Arrivera-t-on un jour à ce que les grandes puissances et les instances internationales comprennent enfin la cause fondamentale du conflit et agissent en conséquence ?
Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
Réuni le onze juillet dernier à Washington dans l’objectif de trouver un terrain d’entente pour relancer de nouvelles négociations entre les Israéliens et les Palestiniens, le Quartet s’est séparé sans qu’un communiqué ne soit publié en raison de l'écart entre les parties.
Saëb Arekat,chargé des négociations pour l’Autorité palestinienne ,s’empressa de déclarer à l’AFP qu’ « Il n'existe aucune autre option pour quiconque que de soutenir la démarche palestinienne à l'ONU pour demander l'adhésion à part entière de l'Etat de Palestine sur les frontières de 1967 ….Il est temps pour la communauté internationale de soutenir la tentative palestinienne pour obtenir l'adhésion de l'Etat de Palestine sur les frontières de 1967, parce que cette démarche préserve le processus de paix et le principe de la solution à deux Etats, que ruine Israël ».
Un diplomate occidental pour sa part expliqua ainsi l’échec du Quartet : « Les Palestiniens sont censés obtenir les frontières de 1967 avec des échanges de territoires et les Israéliens voulaient en retour la reconnaissance d’Israël comme la patrie des Juifs, mais il n’y eu aucun accord sur cette question ».
Cela a d’ailleurs été confirmé par le porte-parole de l’Autorité palestinienne, Nabil Shaat, qui a dévoilé que "la Russie a joué un rôle important dans l’absence de publication d’une déclaration du Quartet en empêchant l'adoption d'une résolution appelant les Palestiniens à reconnaître Israël comme un Etat juif en échange de la ratification des frontières de 1967, comme base de négociations".
Il est donc claire que les Palestiniens se disent prêts à adopter « le principe de la solution à deux Etats » mais cela en maintenant fermement leur exigence du retour en Israël de centaines de milliers de « réfugiés palestiniens » misant ainsi sur la disparition à terme d’Israël en tant qu’Etat juif.
Rien de nouveau, c’est encore et toujours ce refus arabe de reconnaître l’existence même d’Israël en tant qu'Etat juif qui fait obstacle à toute solution du conflit. Cela a déjà commencé en 1922, date de la décision de la Société des Nations de créer en Palestine un Foyer Nationale pour le peuple juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine “.Rappelons que l'article 80 de la Charte des Nations unies maintien la validité de cette décision, comme d'ailleurs tous les droits accordés à tous les Etats et les peuples sur la base des documents internationaux existants y compris ceux adoptés par la Société des Nations.
Arrivera-t-on un jour à ce que les grandes puissances et les instances internationales comprennent enfin la cause fondamentale du conflit et agissent en conséquence ?
Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
lundi 4 juillet 2011
Les faits sur la situation à Gaza que nombreux s’obstinent à ignorer
Les faits sur la situation à Gaza que nombreux s’obstinent à ignorer
-Israël assure le transfert de près de 6000 tonnes de marchandises par jour vers la bande de Gaza. Cela représente 260 camions, qui entrent via le point de passage terrestre de Kerem Shalom.
La quantité de marchandises transférée dépend uniquement des commandes de l’Autorité Palestinienne et peut atteindre jusqu’à 400 camions en une journée (soit 12000 tonnes de marchandises) si l’Autorité Palestinienne le désirait.
- Selon un rapport du mois d’avril 2011 de la Banque Mondiale, l’éducation et la santé à Gaza sont d’un niveau comparable à celui des pays de la région et du monde entier. En outre, les palestiniens bénéficient d’une baisse récente du chômage.
- La Croix Rouge, par la voix de sa directrice adjointe à Gaza, Mathilde Redmatn a affirmé le 21 avril. 2011 qu'il n'y a pas de crise humanitaire dans la bande de Gaza.
Les images et les cours métrages des marchés et des magasins d’alimentation et de vêtements à Gaza publiés dernièrement sont éloquent sur ce point.
- Le correspondant du New York Times, Eithan Brunner est dernièrement entré à Gaza et a pu se rendre compte de la réalité de la vie quotidienne sur place. Dans son reportage, il note que la première chose qui l’a frappée est la présence de nombreuses voitures neuves de luxe. Le prix de l’essence est le tiers du tarif pratiqué en Israël.
Le parc automobile n’est pas la seule preuve que la situation à Gaza n’est pas à plaindre .Il note entre autres que le milliardaire palestinien Monib al Masri vient de construire deux luxueux hôtels à Gaza et ouvre le mois prochain son deuxième centre commercial, dans lequel il a investi plus de deux millions de dollars.
-Depuis sa prise de pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, le Hamas a tiré des milliers de roquettes sur les principaux centres de population israéliens, mettant ainsi en danger les vies d’un million d’habitants
- Afin de protéger les citoyens israéliens contre ces attaques de roquettes perpétrées des années durant par le Hamas, Tsahal a donc imposé un blocus maritime sur la bande de Gaza. Cela en raison des tentatives répétées du Hamas de faire passer clandestinement des armes de plus en plus meurtrières vers la bande de Gaza par voie terrestre et maritime. Il est par là même indispensable que l’Armée Israélienne contrôle toutes les marchandises avant de les transférer vers la bande de Gaza.
- D'ailleurs, un accord vient d'être passé par Israël et l'Egypte, pour que les marchandises soient débarquées dans le port égyptien Al-Arish, ou à Ashdod, où elles seront vérifiées pour empêcher tout transport d'armement, puis acheminées par voie terrestre jusqu'à Gaza.
Notons en plus que la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte est désormais en permanence ouverte à Raffah.
-La flottille qui se prépare à accoster à Gaza pour la « libérer » et lui apporter une aide humanitaire est donc en train de créer une histoire qui n’existe pas.
-La Marine Israélienne est résolue à maintenir le blocus maritime sur la bande de Gaza indépendamment des diverses provocations lancées par des organisations internationales qui ont pour but de délégitimer Israël et son droit à protéger ses citoyens des tirs de roquettes du Hamas.
--Selon le droit international, l’imposition de ce blocus maritime est légale car Israël se trouve dans une situation de conflit armé avec l’organisation terroriste du Hamas, l’entité dirigeante de la bande de Gaza. Le Hamas est d’ailleurs reconnu comme étant une organisation terroriste par les Etats-Unis et tous les pays membre de l’Union Européenne.
-Ce blocus maritime imposé sur la bande de Gaza est légal tant qu’Israël ne bloque pas l’accès des ports et des côtes de pays qui ne sont pas impliqués dans le conflit entre Israël et le Hamas. Selon le droit international, Israël doit également continuer à communiquer publiquement sur le blocus maritime auprès des belligérants et des États neutres.
-Selon le droit international, si un blocus maritime est mis en vigueur, aucun navire (civil ou ennemi) ne peut entrer dans la zone concernée. Par conséquent, conformément au droit international, Israël est en droit d’intercepter un navire qui tente de violer le blocus maritime dans les eaux internationales.
-Le simple fait qu’un navire prenne le départ dans l’intention de violer un blocus maritime, indépendamment de la marchandise qu’il transporte, est considéré comme une violation du droit maritime international, selon le Droit des Opérations Maritimes.
-Étant donné que les organisateurs de la flottille ont déclaré publiquement, leur intention claire de violer le blocus maritime légal imposé par Israël sur la bande de Gaza, Israël est en droit de prendre des mesures opérationnelles dès que la flottille aura appareillé.
-Dès l’instant où la flottille pour Gaza pénétrera dans les eaux internationales, les soldats de la Marine Israélienne vont relayer des avertissements explicites aux capitaines des navires en réaffirmant qu’Israël est en droit d’imposer un blocus maritime sur la bande de Gaza. Si la flottille décide d’ignorer ces avertissements, Tsahal tentera de prendre contrôle des bateaux pacifiquement et si besoin est par l’utilisation de la force comme le permet le droit international..
Z.T.
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
-Israël assure le transfert de près de 6000 tonnes de marchandises par jour vers la bande de Gaza. Cela représente 260 camions, qui entrent via le point de passage terrestre de Kerem Shalom.
La quantité de marchandises transférée dépend uniquement des commandes de l’Autorité Palestinienne et peut atteindre jusqu’à 400 camions en une journée (soit 12000 tonnes de marchandises) si l’Autorité Palestinienne le désirait.
- Selon un rapport du mois d’avril 2011 de la Banque Mondiale, l’éducation et la santé à Gaza sont d’un niveau comparable à celui des pays de la région et du monde entier. En outre, les palestiniens bénéficient d’une baisse récente du chômage.
- La Croix Rouge, par la voix de sa directrice adjointe à Gaza, Mathilde Redmatn a affirmé le 21 avril. 2011 qu'il n'y a pas de crise humanitaire dans la bande de Gaza.
Les images et les cours métrages des marchés et des magasins d’alimentation et de vêtements à Gaza publiés dernièrement sont éloquent sur ce point.
- Le correspondant du New York Times, Eithan Brunner est dernièrement entré à Gaza et a pu se rendre compte de la réalité de la vie quotidienne sur place. Dans son reportage, il note que la première chose qui l’a frappée est la présence de nombreuses voitures neuves de luxe. Le prix de l’essence est le tiers du tarif pratiqué en Israël.
Le parc automobile n’est pas la seule preuve que la situation à Gaza n’est pas à plaindre .Il note entre autres que le milliardaire palestinien Monib al Masri vient de construire deux luxueux hôtels à Gaza et ouvre le mois prochain son deuxième centre commercial, dans lequel il a investi plus de deux millions de dollars.
-Depuis sa prise de pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, le Hamas a tiré des milliers de roquettes sur les principaux centres de population israéliens, mettant ainsi en danger les vies d’un million d’habitants
- Afin de protéger les citoyens israéliens contre ces attaques de roquettes perpétrées des années durant par le Hamas, Tsahal a donc imposé un blocus maritime sur la bande de Gaza. Cela en raison des tentatives répétées du Hamas de faire passer clandestinement des armes de plus en plus meurtrières vers la bande de Gaza par voie terrestre et maritime. Il est par là même indispensable que l’Armée Israélienne contrôle toutes les marchandises avant de les transférer vers la bande de Gaza.
- D'ailleurs, un accord vient d'être passé par Israël et l'Egypte, pour que les marchandises soient débarquées dans le port égyptien Al-Arish, ou à Ashdod, où elles seront vérifiées pour empêcher tout transport d'armement, puis acheminées par voie terrestre jusqu'à Gaza.
Notons en plus que la frontière entre la bande de Gaza et l’Egypte est désormais en permanence ouverte à Raffah.
-La flottille qui se prépare à accoster à Gaza pour la « libérer » et lui apporter une aide humanitaire est donc en train de créer une histoire qui n’existe pas.
-La Marine Israélienne est résolue à maintenir le blocus maritime sur la bande de Gaza indépendamment des diverses provocations lancées par des organisations internationales qui ont pour but de délégitimer Israël et son droit à protéger ses citoyens des tirs de roquettes du Hamas.
--Selon le droit international, l’imposition de ce blocus maritime est légale car Israël se trouve dans une situation de conflit armé avec l’organisation terroriste du Hamas, l’entité dirigeante de la bande de Gaza. Le Hamas est d’ailleurs reconnu comme étant une organisation terroriste par les Etats-Unis et tous les pays membre de l’Union Européenne.
-Ce blocus maritime imposé sur la bande de Gaza est légal tant qu’Israël ne bloque pas l’accès des ports et des côtes de pays qui ne sont pas impliqués dans le conflit entre Israël et le Hamas. Selon le droit international, Israël doit également continuer à communiquer publiquement sur le blocus maritime auprès des belligérants et des États neutres.
-Selon le droit international, si un blocus maritime est mis en vigueur, aucun navire (civil ou ennemi) ne peut entrer dans la zone concernée. Par conséquent, conformément au droit international, Israël est en droit d’intercepter un navire qui tente de violer le blocus maritime dans les eaux internationales.
-Le simple fait qu’un navire prenne le départ dans l’intention de violer un blocus maritime, indépendamment de la marchandise qu’il transporte, est considéré comme une violation du droit maritime international, selon le Droit des Opérations Maritimes.
-Étant donné que les organisateurs de la flottille ont déclaré publiquement, leur intention claire de violer le blocus maritime légal imposé par Israël sur la bande de Gaza, Israël est en droit de prendre des mesures opérationnelles dès que la flottille aura appareillé.
-Dès l’instant où la flottille pour Gaza pénétrera dans les eaux internationales, les soldats de la Marine Israélienne vont relayer des avertissements explicites aux capitaines des navires en réaffirmant qu’Israël est en droit d’imposer un blocus maritime sur la bande de Gaza. Si la flottille décide d’ignorer ces avertissements, Tsahal tentera de prendre contrôle des bateaux pacifiquement et si besoin est par l’utilisation de la force comme le permet le droit international..
Z.T.
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
mardi 21 juin 2011
Le statut juridique de la Judée Samarie et de Jérusalem
Voici à ce sujet un rappel de quelques éléments juridiques du Droit International :
- La base juridique pour la création de l'Etat d'Israël a été la résolution adoptée à l'unanimité par la Société des Nations en 1922, confirmant la création d'un foyer national pour le peuple juif sur le territoire historique de la Terre d'Israël. Cela comprend bien évidemment la Judée Samarie et Jérusalem.
- La résolution du 29 Novembre 1947 de l'Assemblée Générale de l'ONU (sollicitée par la Grande-Bretagne qui en avait le Mandat) sur la partition de la Palestine entre un Etat juif et un Etat arabe n'a aujourd'hui aucune valeur juridique, ayant été rejetée par les Arabes.
- L'article 80 de la Charte des Nations unies détermine la validité des droits accordés à tous les Etats et les peuples sur la base des documents internationaux existants y compris ceux adoptés par la Société des Nations et donc le vote unanime de 1922. En conséquence, la résolution ci-dessus reste valable pour les 650.000 israéliens vivant actuellement en Judée Samarie et de Jérusalem-est, qui résident donc légitimement dans ces endroits.
– Sur le plan juridique comme sur le plan politique, "Les frontières de 1967" n'existent pas et n'ont jamais existé. Les Accords d'armistice de 1949 conclus entre Israël et ses voisins qui établissent les lignes de cessez le feu indiquent clairement que ces lignes "sont sans préjudice pour les règlements territoriaux ultérieurs, tracé de frontières ou revendications de chacune des parties liées".
En conséquence, elles ne peuvent ni être acceptées, ni être déclarées comme les frontières internationales d'un "Etat palestinien."
- Les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (242 et 338) ont appelé les parties à parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient et ont plus particulièrement insisté sur la nécessité de négocier afin de parvenir à des " frontières sûres et reconnues ".
- La proposition palestinienne de tenter de modifier unilatéralement le statut du territoire et déterminer les « frontières de 1967 » comme des frontières reconnues, dirigées carrément à l'encontre des résolutions 242 et 338 , serait de plus une violation fondamentale de l'accord intérimaire israélo-palestinien de 1995 sur la Judée Samarie et la bande de Gaza, dans lequel les parties s'engagent à négocier la question des frontières et de ne pas agir pour changer le statut des territoires en attendant l'issue des négociations sur le statut permanent.
- Les Palestiniens sont signataires des différents accords constituant les « Accord d'Oslo » en pleine connaissance de l'existence des implantations. Ils ont accepté le principe que ces implantations seraient l'une des questions qui serait débattue lors des négociations sur le statut permanent. En outre, les « Accords d'Oslo » n'imposent aucune limitation des activités d'implantation d'Israël dans les domaines où les palestiniens ont convenu d'être sous la juridiction et le contrôle d'Israël en attendant le résultat des négociations sur le statut permanent.
- L'accord intérimaire a été signé par Israël et l'OLP. Les témoins de cette signature ont été l'ONU, l'Union Européenne, la Fédération de Russie, les Etats-Unis, l'Egypte et la Norvège.Il est donc inconcevable que de tels témoins, et en premier lieu l'ONU, soient désormais prêts à donner leur consentement à un vote de l'ONU visant à violer cet accord et ainsi bafouer les principales résolutions du Conseil de Sécurité.
- Alors que l'ONU a maintenu une politique persistante sur la non reconnaissance de la souveraineté d'Israël sur Jérusalem dans l'attente d'une solution négociée, et ce en dépit des droits historiques d'Israël sur la ville, il est inconcevable que les Nations Unies reconnaissent aujourd'hui un "Etat palestinien" proclamé unilatéralement dont les frontières seraient notamment à Jérusalem-Est.
- En ce qui concerne Jérusalem, celle-ci n'a été coupée en deux que durant 19 ans seulement, lors de son annexion par la Jordanie (qu’aucun pays sauf le Pakistan n'a reconnu la légitimité). Il est donc illogique au regard du Droit international que sa réunification depuis 44 ans puisse être considérée comme illégale.
- Il est donc trompeur et complètement illogique de qualifier la Judée Samarie et Jérusalem-Est de "Territoires occupés" soumis à la Convention de Genève.....Il serait tout au plus acceptable de les qualifier de "Territoires disputes".
Z.T.
- La base juridique pour la création de l'Etat d'Israël a été la résolution adoptée à l'unanimité par la Société des Nations en 1922, confirmant la création d'un foyer national pour le peuple juif sur le territoire historique de la Terre d'Israël. Cela comprend bien évidemment la Judée Samarie et Jérusalem.
- La résolution du 29 Novembre 1947 de l'Assemblée Générale de l'ONU (sollicitée par la Grande-Bretagne qui en avait le Mandat) sur la partition de la Palestine entre un Etat juif et un Etat arabe n'a aujourd'hui aucune valeur juridique, ayant été rejetée par les Arabes.
- L'article 80 de la Charte des Nations unies détermine la validité des droits accordés à tous les Etats et les peuples sur la base des documents internationaux existants y compris ceux adoptés par la Société des Nations et donc le vote unanime de 1922. En conséquence, la résolution ci-dessus reste valable pour les 650.000 israéliens vivant actuellement en Judée Samarie et de Jérusalem-est, qui résident donc légitimement dans ces endroits.
– Sur le plan juridique comme sur le plan politique, "Les frontières de 1967" n'existent pas et n'ont jamais existé. Les Accords d'armistice de 1949 conclus entre Israël et ses voisins qui établissent les lignes de cessez le feu indiquent clairement que ces lignes "sont sans préjudice pour les règlements territoriaux ultérieurs, tracé de frontières ou revendications de chacune des parties liées".
En conséquence, elles ne peuvent ni être acceptées, ni être déclarées comme les frontières internationales d'un "Etat palestinien."
- Les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU (242 et 338) ont appelé les parties à parvenir à une paix juste et durable au Moyen-Orient et ont plus particulièrement insisté sur la nécessité de négocier afin de parvenir à des " frontières sûres et reconnues ".
- La proposition palestinienne de tenter de modifier unilatéralement le statut du territoire et déterminer les « frontières de 1967 » comme des frontières reconnues, dirigées carrément à l'encontre des résolutions 242 et 338 , serait de plus une violation fondamentale de l'accord intérimaire israélo-palestinien de 1995 sur la Judée Samarie et la bande de Gaza, dans lequel les parties s'engagent à négocier la question des frontières et de ne pas agir pour changer le statut des territoires en attendant l'issue des négociations sur le statut permanent.
- Les Palestiniens sont signataires des différents accords constituant les « Accord d'Oslo » en pleine connaissance de l'existence des implantations. Ils ont accepté le principe que ces implantations seraient l'une des questions qui serait débattue lors des négociations sur le statut permanent. En outre, les « Accords d'Oslo » n'imposent aucune limitation des activités d'implantation d'Israël dans les domaines où les palestiniens ont convenu d'être sous la juridiction et le contrôle d'Israël en attendant le résultat des négociations sur le statut permanent.
- L'accord intérimaire a été signé par Israël et l'OLP. Les témoins de cette signature ont été l'ONU, l'Union Européenne, la Fédération de Russie, les Etats-Unis, l'Egypte et la Norvège.Il est donc inconcevable que de tels témoins, et en premier lieu l'ONU, soient désormais prêts à donner leur consentement à un vote de l'ONU visant à violer cet accord et ainsi bafouer les principales résolutions du Conseil de Sécurité.
- Alors que l'ONU a maintenu une politique persistante sur la non reconnaissance de la souveraineté d'Israël sur Jérusalem dans l'attente d'une solution négociée, et ce en dépit des droits historiques d'Israël sur la ville, il est inconcevable que les Nations Unies reconnaissent aujourd'hui un "Etat palestinien" proclamé unilatéralement dont les frontières seraient notamment à Jérusalem-Est.
- En ce qui concerne Jérusalem, celle-ci n'a été coupée en deux que durant 19 ans seulement, lors de son annexion par la Jordanie (qu’aucun pays sauf le Pakistan n'a reconnu la légitimité). Il est donc illogique au regard du Droit international que sa réunification depuis 44 ans puisse être considérée comme illégale.
- Il est donc trompeur et complètement illogique de qualifier la Judée Samarie et Jérusalem-Est de "Territoires occupés" soumis à la Convention de Genève.....Il serait tout au plus acceptable de les qualifier de "Territoires disputes".
Z.T.
mardi 14 juin 2011
L’illégalité d’un Etat palestinien proclamé unilatéralement
L’intention palestinienne de faire voter en septembre prochain par l’Assemblée générale de l’ONU la reconnaissance d’un Etat palestinien dont les frontières seraient les lignes de cessez-le-feu qui prévalaient avant la guerre des six jours de juin 1967, suscite un certain nombre de remarques qu'il convient de souligner.
Une telle décision aura certes un impact sur l’opinion publique internationale et embarrassera sans nul doute Israël,mais elle ne pourrait avoir aucune valeur juridique et serait manifestement défectueuse à plusieurs égards.
En premier lieu l’Assemblée générale de l’ONU n’a aucune compétence en la matière. Seul le Conseil de sécurité dispose d’un pouvoir de décision de cet ordre et celui-ci ne risque pas de prendre une telle résolution car elle serait très probablement contrée par un veto américain.
Une telle reconnaissance serait de toute façon illégale par l’absence de frontières de cet Etat ainsi proclamé car la ligne de cessez-le-feu de 1949 entre Israël et la Jordanie (dite Ligne verte de 1967) n’a pas valeur de frontière. L'accord d’armistice de 1949 ainsi que les déclarations des Jordaniens aux Nations Unies en la matière le confirme clairement.
De plus selon la juridiction internationale, une telle déclaration d’indépendance unilatérale constituerait une violation flagrante des Accords d’Oslo qui spécifiaient «que toute solution du conflit palestino- israélien devrait être le fruit de négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne ». Cela, sur base de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU universellement considérée comme la pierre angulaire d’un règlement juste, viable et complet de ce conflit.
Rappelons que cette résolution 242 prévoit le retrait israélien from territories, autrement dit de certains territoires occupés et non pas de tous les territoires occupés lors du conflit de 1967. Cette formulation officielle ainsi sciemment voulue est le résultat de plusieurs mois de négociations diplomatiques intensives après que les soviétiques eurent échoué dans leur tentative d’adopter un vocabulaire qui aurait impliqué un retrait total.
Il n’y a donc dans cette résolution 242, adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, aucune ambiguïté concernant le fait que dans le cadre d’un accord, le retrait israélien de Judée- Samarie ne se doit pas d’être total.
Bien que risquant de se trouver dans une situation peu commode dans l’arène internationale, Israël possède donc néanmoins, assez d’atouts juridiques et diplomatiques pour essayer de neutraliser cette initiative que l’autorité palestinienne voudrait prendre a l’ONU en septembre prochain. Cela surtout si les pays occidentaux avaient l’honnêteté de reconnaître et de le déclarer sans ambages que les négociations de paix ont été bloquées dernièrement par la seule faute des Palestinien
Z.T.
Une telle décision aura certes un impact sur l’opinion publique internationale et embarrassera sans nul doute Israël,mais elle ne pourrait avoir aucune valeur juridique et serait manifestement défectueuse à plusieurs égards.
En premier lieu l’Assemblée générale de l’ONU n’a aucune compétence en la matière. Seul le Conseil de sécurité dispose d’un pouvoir de décision de cet ordre et celui-ci ne risque pas de prendre une telle résolution car elle serait très probablement contrée par un veto américain.
Une telle reconnaissance serait de toute façon illégale par l’absence de frontières de cet Etat ainsi proclamé car la ligne de cessez-le-feu de 1949 entre Israël et la Jordanie (dite Ligne verte de 1967) n’a pas valeur de frontière. L'accord d’armistice de 1949 ainsi que les déclarations des Jordaniens aux Nations Unies en la matière le confirme clairement.
De plus selon la juridiction internationale, une telle déclaration d’indépendance unilatérale constituerait une violation flagrante des Accords d’Oslo qui spécifiaient «que toute solution du conflit palestino- israélien devrait être le fruit de négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne ». Cela, sur base de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU universellement considérée comme la pierre angulaire d’un règlement juste, viable et complet de ce conflit.
Rappelons que cette résolution 242 prévoit le retrait israélien from territories, autrement dit de certains territoires occupés et non pas de tous les territoires occupés lors du conflit de 1967. Cette formulation officielle ainsi sciemment voulue est le résultat de plusieurs mois de négociations diplomatiques intensives après que les soviétiques eurent échoué dans leur tentative d’adopter un vocabulaire qui aurait impliqué un retrait total.
Il n’y a donc dans cette résolution 242, adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, aucune ambiguïté concernant le fait que dans le cadre d’un accord, le retrait israélien de Judée- Samarie ne se doit pas d’être total.
Bien que risquant de se trouver dans une situation peu commode dans l’arène internationale, Israël possède donc néanmoins, assez d’atouts juridiques et diplomatiques pour essayer de neutraliser cette initiative que l’autorité palestinienne voudrait prendre a l’ONU en septembre prochain. Cela surtout si les pays occidentaux avaient l’honnêteté de reconnaître et de le déclarer sans ambages que les négociations de paix ont été bloquées dernièrement par la seule faute des Palestinien
Z.T.
jeudi 2 juin 2011
Le lien de l'Islame avec Jerusalem :un mythe cree par le fanatisme arabo-islamique
Il est opportun de rappeler à l’occasion de la célébration du « Yom Yérushalaim » que la contestation arabo-islamique qui réclame une portion de Jérusalem et la Palestine est en contradiction avec ce qu’enseigne le Livre saint du Coran qui prescrit que "Jérusalem et la Palestine sont la seule propriété des enfants d’Israël".
Les constructions sur le mont du Temple du Dôme du Rocher et de la mosquée al-Aksa furent l’oeuvre de la dynastie illégitime des Omeyyades de Damas qu'a combattu Muhammad ibn al-Hanafiyah (638-700) ,le fils du 4eme khalife musulman, Ali ben Abi Talab.
Ce même Muhammad ibn al-Hanafiyah qui s'est distingué pour sa piété, sa droiture, son courage et son efficacité en temps de guerre a d’ailleurs affirmé sans ambages que "le prophète Muhammad n'est pas monté au ciel depuis la mosquée du Dôme (sur l'esplanade du Temple), que c'est là une fausse affirmation".
Une lecture de la sainte histoire ferait connaître aux Musulmans, la vraie foi et la vérité historique, sans les manipulations destinées à des ignorants fanatisés par des personnages qui se servent d’Allah au lieu de le servir.
Z.T.
Les constructions sur le mont du Temple du Dôme du Rocher et de la mosquée al-Aksa furent l’oeuvre de la dynastie illégitime des Omeyyades de Damas qu'a combattu Muhammad ibn al-Hanafiyah (638-700) ,le fils du 4eme khalife musulman, Ali ben Abi Talab.
Ce même Muhammad ibn al-Hanafiyah qui s'est distingué pour sa piété, sa droiture, son courage et son efficacité en temps de guerre a d’ailleurs affirmé sans ambages que "le prophète Muhammad n'est pas monté au ciel depuis la mosquée du Dôme (sur l'esplanade du Temple), que c'est là une fausse affirmation".
Une lecture de la sainte histoire ferait connaître aux Musulmans, la vraie foi et la vérité historique, sans les manipulations destinées à des ignorants fanatisés par des personnages qui se servent d’Allah au lieu de le servir.
Z.T.
lundi 25 avril 2011
Statut d'un Etat palestinien proclamé unilatéralement.
Statut d'un Etat palestinien proclamé unilatéralement.
L’initiative palestinienne de faire voter en septembre prochain par l’Assemblée générale de l’ONU la reconnaissance d’un Etat palestinien dont les frontières seraient les lignes de cessez-le-feu qui prévalaient avant la guerre des six jours de juin 1967, suscite un certain nombre de remarques qu'il convient de souligner.
Bien qu’une telle décision puisse avoir un impact sur l’opinion publique internationale et embarrasser sans nul doute Israël, elle ne pourrait avoir aucune valeur juridique et serait manifestement défectueuse à plusieurs égards.
En premier lieu l’Assemblée générale de l’ONU n’a aucune compétence en la matière. Seul le Conseil de sécurité dispose d’un pouvoir de décision de cet ordre et celui-ci ne risque pas de prendre une telle résolution car elle serait très probablement contrée par un veto américain.
(L’exception qui confirme cette règle a été certes le plan de partage décidé en 1947 par l’Assemblée générale, mais cela parce que la puissance mandataire, la Grande-Bretagne, avait laissé le soin à cette dernière de décider du sort du territoire de la Palestine qui lui avait été confié.)
Une telle reconnaissance serait de toute façon illégale par l’absence de frontières de cet Etat ainsi proclamé car la ligne de cessez-le-feu de 1949 entre Israël et la Jordanie (dite Ligne verte de 1967) n’a pas valeur de frontière. Le contenu de l'accord d’armistice de 1949 ainsi que les déclarations des Jordaniens aux Nations Unies en la matière le confirme clairement.
De plus selon la juridiction internationale, une telle déclaration d’indépendance unilatérale constituerait une violation flagrante des Accords d’Oslo qui spécifiaient «que toute solution du conflit palestino- israélien devrait être le fruit de négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne ». Cela, sur base de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU universellement considérée comme la pierre angulaire d’un règlement juste, viable et complet de ce conflit.
Rappelons que cette résolution 242 prévoit le retrait israélien from territories, autrement dit de certains territoires occupés et non pas de tous les territoires occupés lors du conflit de 1967. Cette formulation officielle ainsi voulue est le résultat de plusieurs mois de négociations diplomatiques intensives. Rappelons à ce sujet que les soviétiques avaient échoué dans leur tentative d’utiliser un vocabulaire qui implique un retrait total.
Il n’y a donc dans cette résolution 242, adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, aucune ambiguïté concernant le fait que dans le cadre d’un accord, le retrait israélien de Judée- Samarie ne se doit pas d’être total.
Bien que risquant de se trouver dans une situation peu commode dans l’arène internationale, Israël possède donc néanmoins, me semble-t-il, assez d’atouts juridiques et diplomatiques pour essayer de neutraliser cette initiative que l’autorité palestinienne voudrait prendre a l’ONU en septembre prochain. Cela si de plus, les Pays occidentaux avaient l’honnêteté de reconnaître enfin que les négociations de paix ont été bloquées dernièrement par la seule faute des Palestiniens.
Z.T.
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
L’initiative palestinienne de faire voter en septembre prochain par l’Assemblée générale de l’ONU la reconnaissance d’un Etat palestinien dont les frontières seraient les lignes de cessez-le-feu qui prévalaient avant la guerre des six jours de juin 1967, suscite un certain nombre de remarques qu'il convient de souligner.
Bien qu’une telle décision puisse avoir un impact sur l’opinion publique internationale et embarrasser sans nul doute Israël, elle ne pourrait avoir aucune valeur juridique et serait manifestement défectueuse à plusieurs égards.
En premier lieu l’Assemblée générale de l’ONU n’a aucune compétence en la matière. Seul le Conseil de sécurité dispose d’un pouvoir de décision de cet ordre et celui-ci ne risque pas de prendre une telle résolution car elle serait très probablement contrée par un veto américain.
(L’exception qui confirme cette règle a été certes le plan de partage décidé en 1947 par l’Assemblée générale, mais cela parce que la puissance mandataire, la Grande-Bretagne, avait laissé le soin à cette dernière de décider du sort du territoire de la Palestine qui lui avait été confié.)
Une telle reconnaissance serait de toute façon illégale par l’absence de frontières de cet Etat ainsi proclamé car la ligne de cessez-le-feu de 1949 entre Israël et la Jordanie (dite Ligne verte de 1967) n’a pas valeur de frontière. Le contenu de l'accord d’armistice de 1949 ainsi que les déclarations des Jordaniens aux Nations Unies en la matière le confirme clairement.
De plus selon la juridiction internationale, une telle déclaration d’indépendance unilatérale constituerait une violation flagrante des Accords d’Oslo qui spécifiaient «que toute solution du conflit palestino- israélien devrait être le fruit de négociations entre Israël et l’Autorité palestinienne ». Cela, sur base de la résolution 242 du Conseil de sécurité de l’ONU universellement considérée comme la pierre angulaire d’un règlement juste, viable et complet de ce conflit.
Rappelons que cette résolution 242 prévoit le retrait israélien from territories, autrement dit de certains territoires occupés et non pas de tous les territoires occupés lors du conflit de 1967. Cette formulation officielle ainsi voulue est le résultat de plusieurs mois de négociations diplomatiques intensives. Rappelons à ce sujet que les soviétiques avaient échoué dans leur tentative d’utiliser un vocabulaire qui implique un retrait total.
Il n’y a donc dans cette résolution 242, adoptée à l’unanimité par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, aucune ambiguïté concernant le fait que dans le cadre d’un accord, le retrait israélien de Judée- Samarie ne se doit pas d’être total.
Bien que risquant de se trouver dans une situation peu commode dans l’arène internationale, Israël possède donc néanmoins, me semble-t-il, assez d’atouts juridiques et diplomatiques pour essayer de neutraliser cette initiative que l’autorité palestinienne voudrait prendre a l’ONU en septembre prochain. Cela si de plus, les Pays occidentaux avaient l’honnêteté de reconnaître enfin que les négociations de paix ont été bloquées dernièrement par la seule faute des Palestiniens.
Z.T.
Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
lundi 31 janvier 2011
Jerusalem-Est interdite aux Juifs ?
Jerusalem-Est interdite aux Juifs ? Par le Dr Zvi Tenney
Dans un communiqué de presse du 10 janvier dernier, le Ministère français des affaires étrangères déclare entre autres :
« La France condamne vivement la démolition de l’hôtel Shepherd, à Jérusalem-Est, en vue de la construction d’une nouvelle colonie….
Les colonies, y compris celles de Jérusalem-Est, sont illégales au regard du droit international et constituent un obstacle à la paix…. »
Il faut rappeler que l’hôtel Sheperd, a été construit dans les années 1930 pour le Grand Mufti de Jérusalem, Haj Amin el Husseini ,oncle d’Arafat, allié de Hittler et créateur de la division SS musulmane Handschar.Il a été en effet dernièrement détruit pour la construction de nouveaux logements Ce lieu, situé dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, a été acheté en 1985 par le millionnaire américain Irving Moskowitz précisément dans ce but.
En quoi ceci est-il condamnable sur le plan juridique ? Pour ce qui est de l’aspect politique de cette condamnation, on ne peut s’empêcher de faire un certain parallèle entre l’Alsace-Lorraine qui deviendra allemande après la capitulation française de 1870 et Jérusalem-Est de laquelle les Juifs furent chassés à la suite de leur capitulation devant la conquête Jordanienne en 1948 .
La question qu’on est tenté de poser au Quai d’Orsay est la suivante : Pourquoi les constructions de logements par les Français en Alsace-Lorraine après leur retour dans cette région en 1918, (suivi de l’expulsion d’environ 110.000 habitants d’origine allemande), ne sont pas considérés comme des « colonies illégales au regard du droit international » alors qu’il qualifie comme tel ceux construits par les Israéliens à leur retour à Jérusalem-Est depuis 1967 ?
Z.T.
En réaction à mon message ci-dessus, le Juriste international, David Ruzié de Paris me fait remarquer ce qui suit :
« Si sur le plan juridique vous avez parfaitement raison, en revanche, sur le plan politique, toute comparaison avec l’Alsace Lorraine manque de pertinence.
La France a recouvré sa souveraineté sur l’Alsace-Lorraine, tandis que le statut juridique de Jérusalem au regard du droit international reste à définir…..
Même si le projet de « corpus separatum » pour Jérusalem envisagé par la résolution 181 de 1947 peut être considéré comme tombé en désuétude, il n’en est pas de même de l’idée d’un partage (ce qui ne signifie pas 50/50) de la ville. »
Au sujet de ce « statut juridique de Jérusalem », ceux qui comme moi ne sont pas juristes sont en droit de se demander comment les faits suivants peuvent avoir une quelconque influence sur cette question :
1 Depuis la nuit des temps Jérusalem a toujours eu une population majoritairement juive.
Voilà ce qu’affirme par exemple le géographe et orientaliste hollandais Hadriani Relandi dans son ouvrage en latin : « PALESTINA » où il relate sa visite d’étude en Palestine en 1695 : .« C’est un pays quasiment dépeuplé où la population, en majorité juive avec une minorité chrétienne, habitait les villes de Jérusalem, Akko, Safed, Jaffa, Tibériade et Gaza, les Musulmans constituant une infime minorité pour la plupart des bédouins nomades.
…. Jérusalem, compte plus de 5000 habitants, quasi-tous Juifs, les autres, Chrétiens. Relandi y évoque à peine quelques familles musulmanes isolées, d’ouvriers temporaires. »
2. La Société des Nations, source de la légitimité internationale avant la création de l’ONU, décida en avril 1920, de destiner la Palestine (avec évidemment Jérusalem en son centre ) à la création d’un Foyer National Juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine “.
3 Comme l’affirme Ruzié lui même le projet de « corpus separatum » pour Jérusalem envisagé par la résolution 181 de 1947 peut être considéré comme tombé en désuétude.
4.La conquête de Jérusalem-Est par les Jordaniens en 1948 (dans le cadre de l’offensive arabe pour anéantir l’Etat d’Israël qui venait de naître ) n’a été reconnu que par l’Angleterre et le Pakistan ,le reste de la famille des Nations n’octroyant aucune légitimité à cette conquête.
5.A la suite de l’attaque jordanienne à partir ,entre autres,de Jérusalem-Est contre Israël en 1967 ,Israël dans le cadre d’une légitime défense a reconquis Jérusalem-Est et a réunifié les deux parties de Jérusalem en une seule ville qu’elle dirige depuis sous l’autorité d’une Municipalité élue par tous ses habitants juifs et Arabes et dépendant du Ministère israélien de l’intérieur.
Dans ces conditions comment expliquer que les logements construits par les Arabes à Jérusalem-Est et autorisés par la Municipalité de Jérusalem ne sont pas « illégaux au regard du droit international » alors que si ils sont construits par des Juifs, toujours avec l’autorisation de la Municipalité, ils sont « condamnables et illégaux au regard du droit international » ?
Cela ressemble à quoi ?
Z.T.
Dans un communiqué de presse du 10 janvier dernier, le Ministère français des affaires étrangères déclare entre autres :
« La France condamne vivement la démolition de l’hôtel Shepherd, à Jérusalem-Est, en vue de la construction d’une nouvelle colonie….
Les colonies, y compris celles de Jérusalem-Est, sont illégales au regard du droit international et constituent un obstacle à la paix…. »
Il faut rappeler que l’hôtel Sheperd, a été construit dans les années 1930 pour le Grand Mufti de Jérusalem, Haj Amin el Husseini ,oncle d’Arafat, allié de Hittler et créateur de la division SS musulmane Handschar.Il a été en effet dernièrement détruit pour la construction de nouveaux logements Ce lieu, situé dans le quartier de Sheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, a été acheté en 1985 par le millionnaire américain Irving Moskowitz précisément dans ce but.
En quoi ceci est-il condamnable sur le plan juridique ? Pour ce qui est de l’aspect politique de cette condamnation, on ne peut s’empêcher de faire un certain parallèle entre l’Alsace-Lorraine qui deviendra allemande après la capitulation française de 1870 et Jérusalem-Est de laquelle les Juifs furent chassés à la suite de leur capitulation devant la conquête Jordanienne en 1948 .
La question qu’on est tenté de poser au Quai d’Orsay est la suivante : Pourquoi les constructions de logements par les Français en Alsace-Lorraine après leur retour dans cette région en 1918, (suivi de l’expulsion d’environ 110.000 habitants d’origine allemande), ne sont pas considérés comme des « colonies illégales au regard du droit international » alors qu’il qualifie comme tel ceux construits par les Israéliens à leur retour à Jérusalem-Est depuis 1967 ?
Z.T.
En réaction à mon message ci-dessus, le Juriste international, David Ruzié de Paris me fait remarquer ce qui suit :
« Si sur le plan juridique vous avez parfaitement raison, en revanche, sur le plan politique, toute comparaison avec l’Alsace Lorraine manque de pertinence.
La France a recouvré sa souveraineté sur l’Alsace-Lorraine, tandis que le statut juridique de Jérusalem au regard du droit international reste à définir…..
Même si le projet de « corpus separatum » pour Jérusalem envisagé par la résolution 181 de 1947 peut être considéré comme tombé en désuétude, il n’en est pas de même de l’idée d’un partage (ce qui ne signifie pas 50/50) de la ville. »
Au sujet de ce « statut juridique de Jérusalem », ceux qui comme moi ne sont pas juristes sont en droit de se demander comment les faits suivants peuvent avoir une quelconque influence sur cette question :
1 Depuis la nuit des temps Jérusalem a toujours eu une population majoritairement juive.
Voilà ce qu’affirme par exemple le géographe et orientaliste hollandais Hadriani Relandi dans son ouvrage en latin : « PALESTINA » où il relate sa visite d’étude en Palestine en 1695 : .« C’est un pays quasiment dépeuplé où la population, en majorité juive avec une minorité chrétienne, habitait les villes de Jérusalem, Akko, Safed, Jaffa, Tibériade et Gaza, les Musulmans constituant une infime minorité pour la plupart des bédouins nomades.
…. Jérusalem, compte plus de 5000 habitants, quasi-tous Juifs, les autres, Chrétiens. Relandi y évoque à peine quelques familles musulmanes isolées, d’ouvriers temporaires. »
2. La Société des Nations, source de la légitimité internationale avant la création de l’ONU, décida en avril 1920, de destiner la Palestine (avec évidemment Jérusalem en son centre ) à la création d’un Foyer National Juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine “.
3 Comme l’affirme Ruzié lui même le projet de « corpus separatum » pour Jérusalem envisagé par la résolution 181 de 1947 peut être considéré comme tombé en désuétude.
4.La conquête de Jérusalem-Est par les Jordaniens en 1948 (dans le cadre de l’offensive arabe pour anéantir l’Etat d’Israël qui venait de naître ) n’a été reconnu que par l’Angleterre et le Pakistan ,le reste de la famille des Nations n’octroyant aucune légitimité à cette conquête.
5.A la suite de l’attaque jordanienne à partir ,entre autres,de Jérusalem-Est contre Israël en 1967 ,Israël dans le cadre d’une légitime défense a reconquis Jérusalem-Est et a réunifié les deux parties de Jérusalem en une seule ville qu’elle dirige depuis sous l’autorité d’une Municipalité élue par tous ses habitants juifs et Arabes et dépendant du Ministère israélien de l’intérieur.
Dans ces conditions comment expliquer que les logements construits par les Arabes à Jérusalem-Est et autorisés par la Municipalité de Jérusalem ne sont pas « illégaux au regard du droit international » alors que si ils sont construits par des Juifs, toujours avec l’autorisation de la Municipalité, ils sont « condamnables et illégaux au regard du droit international » ?
Cela ressemble à quoi ?
Z.T.
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