Quand l’Unesco politisée, trahit sa vocation.
L’Unesco, institution spécialisée des Nations Unies, avait pour vocation d’intervenir dans quatre grands domaines : l’éducation, les sciences, la culture et la communication. Son objectif déclaré était de construire la paix dans le monde sur la base du savoir, du progrès social, de l’échange et de l’entente mutuelle entre les peuples.
Mais cette institution semble s’être attelée depuis longtemps à une offensive culturelle contre Israël et par là même contre les valeurs judéo-chrétiennes.
Rien donc d’étonnant qu’elle ait décidé, par vote majoritaire, d’accueillir en son sein comme membre à part entière la « Palestine », une organisation qui renie l’existence d’Israël et son histoire millénaire et dont les manuels scolaires instillent la haine d’Israël et des Juifs et font l’apologie du Jihad et du martyre.
Rappelons qu’au mois de juin dernier, sous la pression du bloc arabe dirigé par la Jordanie, l’agence a adopté une résolution qui condamne tous les travaux archéologiques d’Israël à Jérusalem
En 2009, l’Unesco a même réussi à désigner Jérusalem comme « Capitale de la culture arabe » ce qui a constitué une victoire historique de l’Autorité Palestinienne.
Depuis deux ans, l’Unesco a augmenté sa collaboration avec l’Isesco, l’agence culturelle de l’Organisation de la Conférence Islamique, instigatrice d’un négationnisme concernant les liens entre les Juifs, la terre d’Israël et ses symboles religieux.
En 2010, l’Unesco a adopté une résolution selon laquelle le tombeau de Rachel à Bethléem et le Tombeau des Patriarches à Hébron sont des mosquées musulmanes, bien qu’ils appartiennent aux sites les plus sacrés du judaïsme…Et comble du ridicule, il y a un an, l’agence a publié un rapport sur la science dans les pays arabes dans lequel le médecin et philosophe juif Maïmonide devenait un musulman du nom de Moussa Ben Maimoun.
Entre Israël et cette institution, il s’agit d’ailleurs d’une guerre qui a commencé en 1974 quand l’agence a voté pour le boycott de l’État juif entraînant entre autres le refus de son ex-directeur , Frederico Mayor de participer à une conférence parce qu’elle avait lieu à Jérusalem.
En 1996, un colloque de l’Unesco sur Jérusalem s’est déroulé à Paris avec la participation de tous les états arabes sans qu’Israël ne soit invité.
Comme le déclare à juste titre le Ministre palestinien de la culture, l’archéologue Hamdan Taha, l’archéologie financée par l’Unesco « sert à écrire ou réécrire l’histoire de la Palestine » et à occulter tous les liens des Juifs avec leur passé millénaire.
C’est ainsi que Mahmoud Abbas parlait (dans son discours à ONU en 2011) de Jérusalem en citant Jésus et Mahomet, mais en omettant son lien avec le judaïsme. Les Palestiniens ont d’ailleurs l'intention de demander à l'Unesco de déclarer plusieurs sites de Jérusalem et de Judée Samarie comme sites du patrimoine international appartenant à la Palestine, et non à Israël, coordonnant ces attaques avec les pays arabes.
Cette vaste campagne de falsification de l’histoire ,encouragée et soutenue par l’Unesco, fait-elle avancer la science historique et la fraternité entre les peuples, objectif essentiel et vocation primordiale présumée de cette institution ?
En laissant ainsi les Palestiniens, avec l’appui des pays arabes, reconstruire l’histoire, n’est-ce pas, par là même, permettre le rejet et la négation des valeurs judéo-chrétiennes sur lesquelles est fondé le monde occidental ?
Z.T
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