Une mise au
point historique à l'attention de l'UNESCO
Voici
brièvement quelques faits historiques du passé juif de Jérusalem à l’attention de l’UNESCO qui, sous l’influence du lobby arabe,
tente de déjudaïser des lieux sacrés du
judaïsme ,entre autres et pas des moindres, Jérusalem :
-
Jérusalem avec le Premier Temple construit par le roi Salomon vers l’an 1000
av.J-C,est détruite par Nabuchodonosor en l'an 586 av.J-C. Une partie de
la population est exilée à Babylone.
Un
demi-siècle après,la Babylonie s’effondre sous l’attaque de Cyrus II, fondateur
de l’Empire perse. Il autorise le retour des juifs en Judée en 538 av. J.-C. et
la reconstruction du Temple de Jérusalem qui s’achève en 516 av. notre
ère
Des sources indépendantes de la Bible confirment dans
son enemble le récit biblique.
- Le roi
Hérode le Grand procède à de gigantesques travaux de reconstruction et
d’aménagement du second Temple,.La colline
d’origine est ceinturée d’un énorme mur de soutènement et l’intérieur
entièrement nivelé et comblé avec du remblai. La construction commence en 19
av.J-C et dure environ 7 ans, les travaux ne furent entièrement achevés qu’en
63 de notre ère par le roi Agrippa
II,comme en témoignent l’historien Josèphe Flavius et de nombreux vestiges archéologiques. .
- A la
suite de la révolte des Juifs contre les romains, Titus en 70 détruit la ville
et rase le Temple dont seulement un pan du mur occidental de l’enceinte de son
esplanade échape à la destruction. Ce pan de 57 mètres de long connu de nos jours comme
le Mur occidental ou Kotel, est devenu un lieu sacre pour le Judaisme. Le Kotel
n’est en fait qu’une partie de la muraille occidentale du Temple qui avait 497
mètres de long. Une autre partie de plus de 200 mètres de cette muraille est
souterraine et peut être visiter
en empruntant le tunnel qui longe le Kotel.
-
L’empereur Hadrien reconstruit la ville et un Temple est dédié à Jupiter sur
l’emplacement du second Temple juif . Cette profanation
provoque la révolte menée de 132 à 135 par
Bar-Kokhba.
À la
suite de l’écrasement de cette révolte, Hadrien fait bâtir une nouvelle ville
sur les ruines de Jérusalem , qu’il dénomme Colonia Ælia
Capitolina.
Les Juifs
sont interdits de séjour dans la ville pendant près de deux
siècles.
Cependant, le Talmud et des écrits de voyageurs témoignent du
fait que les pèlerinages juifs se poursuivirent, pour pleurer le Temple
détruit.
- Au IVe siècle la mère de
Constantin, Hélène, visite Jérusalem, y identifie des lieux saints chrétiens, où
des églises sont alors édifiées.
L’empereur
Constantin et ses successeurs chrétiens perpétuèrent le décret d’Hadrien
interdisant aux juifs d’habiter dans la ville.Ils les
autorisaient néanmoins à pénétrer, une fois par an, sur le mont du Temple, pour
prier sur ses ruines (laissèes intentionnellement à l’abandon) et cela moyennant
finances.
Ceci est
mentionné, en 333, par un visiteur chrétien, le Pèlerin de
Bordeaux.
Les
écrits rabbiniques de l’époque indiquent que les juifs priaient aussi devant
l’actuel Kotel.
-
En
638, Jérusalem est conquise par des armées venues d’Arabie. Sous le règne d’Abd
al-Malik, Omar sont construits en 691-692, le Dôme du Rocher puis la Mosquée
Al-Aqsa, sur les ruines du Temple juif.
Omar
autorisera les juifs à vivre à Jérusalem tout en étant exclus du mont du Temple,
transformé en enceinte musulmane (Al Haram Al
Sharif).
- La
présence juive à Jérusalem fut, une fois de plus, interrompue en 1099, lors de
la conquête de la ville par les croisés qui massacrèrent les communautés juive
et musulmane.
Ce ne fut
qu’à la fin de la domination des croisés que les juifs purent de nouveau
s’installer à Jérusalem.
D’après
le voyageur juif Benjamin de Tudela qui visita le pays en 1163, quelque 200
juifs habitaient à proximité de la Tour de David, exerçant le métier de
tanneurs, moyennant le paiement d’une redevance au roi. Il mentionne également
que tous les juifs se rendaient au Mur occidental pour
y prier.
En effet
depuis le XIIe siècle, à l’exception de la période de 1948 à 1967 (durant
laquelle la Vieille Ville se trouvait sous domination jordanienne), le Mur
occidental est resté le lieu privilégié de la prière
juive.
- La
souveraineté juive sur Jérusalem prit donc fin en 70 (ou pour certains en 135,
année de l’écrasement de la seconde révolte juive contre Rome), et ne fut
restaurée qu’en 1948, lorsque l’Etat d’Israël proclama son indépendance.
Entre-temps, Jérusalem se retrouva sous la domination de puissances étrangères,
sans cesser cependant d’être habitée par des juifs qui y constituaient la
majoritaire de la population depuis 1870.
A noter
que hormis pour les juifs, Jérusalem n’a jamais été la capitale d’un tout
autre pays indépendant. La région était gouvernée par les les Romains depuis Césarée et par les
Arabes depuis Damas.
- Par
mandat de la SDN (l'ONU de l'époque), les Britanniques administrent la Palestine
de 1917 à 1948 en détachant les deux tiers de son territoire à l'est ,pour créer
la Transjordanie au bénéfice de leur protégé Abdullah, chassé de l’Arabie. Ils
perpétuent durant cette période le statu quo à Jérusalem.
- Durant
la guerre israélo-arabe de 1948-1949, la Légion arabe prend le contrôle du site
dont l’accès est interdit aux Juifs par les autorités jordaniennes, en violation
de l’article VIII des accords d’armistice signés entre les belligérants. Les
juifs sont totalement expulsés de la partie jordanienne de Jérusalem et de la
Vieille Ville.
Pour la
première fois depuis les Croisés, les Juifs qui étaient nombreux dans le
quartier dit des Maghrébins sont absents de la Vieille Ville de
Jérusalem.
Après la fin du
blocus arabe des quartiers juifs de Jérusalem, le Premier ministre, David Ben
Gourion, établit le siège du gouvernement à Jérusalem-Ouest et, en Février 1949,
la ville est proclamée capitale de l’Etat
d’Israël.
- Pendant
les dix-neuf années qui suivent, les nombreuses demandes par les autorités
israéliennes et des groupes juifs, tant aux Nations Unies qu’auprès d’autres
organismes internationaux pour essayer de mettre en application l’accord
d’armistice, restent vaines.
Seuls les
musulmans et les touristes non juifs (certificat de baptême exigé) peuvent avoir
accès au site. Le Kotel lieu sacré du judaïsme, vestige du second Temple
est interdit aux juifs et devient un lieu où les arabes jetaient leurs ordures
et qui leur servait d'urinoir. Les synagogues
historiques et les institutions religieuses du Quartier juif de la Vieille Ville
sont dynamitées ou gravement endommagés.
- A la
fin de la guerre des Six Jours, en juin 1967, Jérusalem est enfin réunifiée.
Cependant Israel a restitué
l’administration de l’Esplanade et des mosquées au fond Wakf musulman de
sorte qu’il est toujours interdit aux juifs de prier sur le Mont du
Temple.
.
Ces brefs
rappels historiques démontrent indiscutablement ,nous semble-t-il, le passé juif
de la Vieille Ville de Jérusalem et bien sûr de celui du Kotel,vestige du mur de soutènement de l’esplanade du
second Temple qui reste le principal lieu saint du
Judaïsme.
L’UNESCO
commet donc un acte d'une gravité majeure en s’associant au lobby arabe pour
tenter de déposséder les Juifs de leur patrimoine historique et spirituel et
de nier ,entre autres ,le lien du Peuple
Juif à Jérusalem.
Ne serai ce pas, par là même, toute la civilisation occidentale judéo chrétienne que l'UNESCO
remettrait en question
?
Z.T.
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