Les
implantations israéliennes en Judée Samarie et le droit
international
Un
rapport rédigé ces jours derniers par le Comité chargé d’examiner l’état de la
construction en Judée et en Samarie, dirigé par l’ancien juge de la Cour suprême
israélienne Edmond Lévi, mérite une attention particulière car il
touche au cœur même du conflit
israélo-arabe.
Contrairement au rapport du procureur Talia Sasson condamnant les implantations de peuplement, le rapport
Lévi conclut qu’Israël a parfaitement le droit d’installer des Juifs en Judée et
en Samarie, et qu’il est inexact de dire que la construction d’implantations est
illégale selon le droit international.
"Selon
la loi internationale, les Israéliens ont le droit légal de s’établir dans toute
la Judée et Samarie, et à tout le moins dans les territoires sous contrôle
israélien sur la base des accords avec l’Autorité palestinienne, par conséquent
la création d’implantations de peuplement à l’intérieur de ces territoires n’est
pas un acte illégal" affirme le rapport.
Le comité
conclut :"Du point de vue du droit international, les lois
relatives à "l’occupation" sont inapplicables en raison des circonstances
particulières historiques et juridiques relatives à la présence israélienne
pendant plusieurs décennies en Judée et Samarie."
Parmi eux se trouvent le Président de la Cour
internationale de Justice à La Haye, le juge Stephen Schwebel, mais aussi le
professeur Eliahu Lauterpacht de l’Université de Cambridge et le professeur
Eugene Rostow, ancien diacre à l’école de droit de Yale, qui, avec d’autres, ont
exprimé leurs analyses juridiques claires en ce qui concerne la juste
revendication d’Israël sur la Judée et la Samarie, dans les circonstances
historiques et juridiques.
En effet, comme on la
mentionné plus d'une fois, au regard du droit international on ne peut
considérer la Judée Samarie comme des "territoires occupes" puisque n'ayant
pas étaient conquis à un pays auquel ils appartenaient légalement. Ces
territoires ont été repris en 1967 par Israël, lors d'une opération d'auto défense, de
l'emprise de la Jordanie dont l'occupation était illégale et non reconnue dans
l'arène internationale ( sauf par l'Angleterre et le
Pakistan).
Il était temps que des
juristes israéliens de haut rang rejettent officiellement et sans ambages ce
cliché qu'Israël était restreint d'agir en Judée Samarie en fonction du droit
international qui gère le statut des "territoires occupes".
Z.T.
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