Les faiblesses du droit
international.
Dans un récent article David Ruzié, Professeur et spécialiste de droit international, nous
dévoile les faiblesses actuelles de ce droit qui de nos jours s’avère souvent
inadapté à certains problèmes internationaux auxquels s’affronte entre autres
Israël. On se rend compte en effet que l’évolution du droit international, rend
plus difficile la tâche d’Israël de faire face aux dangers de la délégitimation
qui la menacent.
Pour prendre un exemple précis,
la légitime défense n’est reconnue, d’après le droit international, que
lorsqu’il y a une attaque venue de l’extérieur. De plus le droit international
ne reconnaît que la guerre et non l’insurrection, encouragée de
l’extérieur.
Cet état de fait limite donc le champ de manœuvre d’Israël de se défendre dans de nombreux cas.
Ainsi, au même titre que bon nombre de conflits internes sont en réalité des
conflits internationaux, le combat mené par les mouvements palestiniens contre
Israël n’est en réalité que l’opposition
du monde arabo-musulman au monde occidental y compris à toute présence
non-musulmane en Terre d’Islam (ses
représentants n’ont-ils pas réitéré dernièrement leur intention de reconquérir
l'Andalousie ?)
Sans l’appui politique et surtout financier que leur apporte le monde
arabo-musulman, ne serait-ce qu’en tant que base de repli ou de préparation
d’actions terroristes, ces actions terroristes palestiniennes ne pourraient
prospérer….Mais ceux ne sont pas des "attaques venues de l’extérieur" et donc
Israël a du mal à présenter comme légitime défense sa lutte contre ce terrorisme
palestinien.
On en veut d’ailleurs pour preuve la position adoptée par la Cour
internationale de justice, dans son avis consultatif de 2004, dans lequel elle a
refusé à Israël le droit à justifier comme légitime défense la construction de
la "barrière de sécurité", les juges de La Haye n’ayant pas voulu admettre que
les actions terroristes n’existeraient pas sans une aide extérieure que
précisément la construction de la barrière était de nature à
empêcher.
Cela sans parler de la situation que connaissent les habitants du sud
d’Israël, depuis le départ d’Israël de la Bande de Gaza en 2005 et qui témoigne
de l’hypocrisie du slogan simpliste de "La paix contre les
Territoires".
Là encore le droit international empêche Israël de lutter, efficacement,
contre les lanceurs de roquettes sur
des civils en territoire israélien,
qui se camouflent dans des zones habitées, dans la bande de Gaza…..Car dans
l’arène internationale on n’hésite pas à brandir l’exigence de la
"proportionnalité" dans l’éventualité de réactions israéliennes, alors que les
"dégâts collatéraux" limités de ces réactions
témoignent de la retenue dont font preuve les forces israéliennes, qui,
eu égard à leur puissance de feu,pourraient mettre fin immédiatement à ces tirs
de roquettes palestiniennes au prix, certes, d’importants dégâts
collatéraux.
Et le Prof. Ruzié de conclure : "Il serait temps que le droit
international prenne en compte la situation des vraies victimes et ne serve pas
de faux alibi aux fauteurs de
troubles ".
Z.T.
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