lundi 9 juillet 2012


Les faiblesses du droit international.

Dans un récent article David Ruzié,  Professeur et  spécialiste de droit international, nous dévoile les faiblesses actuelles de ce droit qui de nos jours s’avère souvent inadapté à certains problèmes internationaux auxquels s’affronte entre autres Israël. On se rend compte en effet que l’évolution du droit international, rend plus difficile la tâche d’Israël de faire face aux dangers de la délégitimation qui la menacent.

Pour prendre un exemple précis,  la légitime défense n’est reconnue, d’après le droit international, que lorsqu’il y a une attaque venue de l’extérieur. De plus le droit international ne reconnaît que la guerre et non l’insurrection, encouragée de l’extérieur.

Cet état de fait limite donc le champ de manœuvre  d’Israël de se défendre dans de nombreux cas. Ainsi, au même titre que bon nombre de conflits internes sont en réalité des conflits internationaux, le combat mené par les mouvements palestiniens contre Israël  n’est en réalité que l’opposition du monde arabo-musulman au monde occidental y compris à toute présence non-musulmane  en Terre d’Islam (ses représentants n’ont-ils pas réitéré dernièrement leur intention de reconquérir l'Andalousie ?)
Sans l’appui politique et surtout financier que leur apporte le monde arabo-musulman, ne serait-ce qu’en tant que base de repli ou de préparation d’actions terroristes, ces actions terroristes palestiniennes ne pourraient prospérer….Mais ceux ne sont pas des "attaques venues de l’extérieur"  et donc Israël a du mal à présenter comme légitime défense sa lutte contre ce terrorisme palestinien.

On en veut d’ailleurs pour preuve la position adoptée par la Cour internationale de justice, dans son avis consultatif de 2004, dans lequel elle a refusé à Israël le droit à justifier comme légitime défense la construction de la "barrière de sécurité", les juges de La Haye n’ayant pas voulu admettre que les actions terroristes n’existeraient pas sans une aide extérieure que précisément la construction de la barrière était de nature à empêcher.

Cela sans parler de la situation que connaissent les habitants du sud d’Israël, depuis le départ d’Israël de la Bande de Gaza en 2005 et qui témoigne de l’hypocrisie du slogan simpliste de "La paix contre les Territoires".

Là encore le droit international empêche Israël de lutter, efficacement, contre les lanceurs de roquettes  sur des  civils en territoire israélien, qui se camouflent dans des zones habitées, dans la bande de Gaza…..Car dans l’arène internationale on n’hésite pas à brandir l’exigence de la "proportionnalité" dans l’éventualité de réactions israéliennes, alors que les "dégâts collatéraux" limités de ces réactions  témoignent de la retenue dont font preuve les forces israéliennes, qui, eu égard à leur puissance de feu,pourraient mettre fin immédiatement à ces tirs de roquettes palestiniennes au prix, certes, d’importants dégâts collatéraux.   

Et le Prof. Ruzié de conclure : "Il serait temps que le droit international prenne en compte la situation des vraies victimes et ne serve pas de faux alibi aux fauteurs de troubles ".

Z.T.




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