samedi 14 février 2015

Zvi Tenney (Cohen Tanugi )

Zvi Tenney (Cohen Tanugi )

Né le 2 juillet 1929 à Tunis dans une famille renommée, les Cohen Tanugi (voir ci-joint quelques détails sur leur histoire ),une famille engagée profondément au Sionisme. Déjà dans les années 20 ses parents ont été parmi les fondateurs du mouvement Scout juif-sioniste en Tunisie, l'U.U.J.J.
 Son oncle Hercule Tuil (Yéouda Nir ) a été un  des premiers jeunes tunisiens à partir en 1935 pour la Palestine pour y fonder le kibboutz Gan-Shmuel.

 Sa mère lui fit joindre très jeune le Mouvement Scout, UUJJ.. Ce fut là un complément à ses études primaires à l'Ecole de "l'Alliance Israélite" et qui l'a assuré d'une solide éducation juive moderne et sioniste.

 De son oncle Alfred Rossi, qui était arrière-petit-fils d'un prêtre catholique converti au Judaïsme, il a acquis, semble-t-il ses premières notions de ce qu'est cette "tradition judéo-chrétienne" qui reste la base morale, sociale et spirituelle du Monde Occidental .Comme le disait cet oncle : "Dans cette demeure qu'est l'Occident, si le mobilier et les décors sont Grecs, les Fondements eux, sont juifs
    
 La deuxième Guerre Mondiale (1939-1945), il l'a vécue à travers la courte mobilisation puis l’envoie dans un camp de travail allemand de son père, les faits d'armes et la résistance gaulliste de son oncle Alfred Rossi, l'occupation allemande, les restrictions alimentaires, les bombardements, et enfin la Libération…Et cette joie de grimper sur un Char allié pour lui indiquer le chemin vers le lieu où il devait se rendre.

      A l'âge de 15 ans, après la Guerre, il se rendit compte que le Mouvement  Scout où il était se contentait seulement de "parler " de Sionisme sans nulle intention de préparer ses membres à la Alya (l'émigration vers Israël). Il quitta donc l' UUJJ pour se joindre au Mouvement Hashomer Hatzair.

Il avait 18 ans quand la Haganah décida de l'envoyer en France pour y suivre un cours para militaire. Au terme de cette formation, il fut assigné à une courte mission qui consistait à encadrer  des jeunes réfugiés juifs qui avaient perdu leurs parents dans la Shoa et de les préparer à embarquer par petits groupes à destination d'Israël.
Ce fut là pour lui une expérience marquante, comme  premier contact direct avec les rescapés de la Shoa.

          De retour à Tunis, il fut nommé à la tête du mouvement d' Auto-Défense (Ha-Maguen) créé par la Haganah pour défendre les quartiers juifs dans les pays arabes….Avec  l'intensification du conflit Israélo-arabe à la veille de la création de l'Etat d'Israël, on craignait des flambées d’antisémitisme dans ces pays  y compris en Tunisie…C'était une des premières leçons tirées de l'extermination des 6 millions de Juifs en Europe…."Jamais plus, sans se défendre ".

        Ce fut pour lui une époque exaltante où parallèlement à ses études secondaires au Lycée Carnot et ses activités au mouvement Hashomer Hatzair, il était engagé dans une activité quelque peu clandestine, qui consistait à entraîner des jeunes au maniement d'armes et aux sports de combat, à planifier et à organiser la défense des Ghettos juifs à travers la Tunisie.

        En 1951, au terme de sa mission il part  pour Israël pour rejoindre le Kibboutz  Karmia  créé peu de temps avant par le groupe du mouvement Hashomer  auquel il appartenait.
Après son service militaire et un cours d'officiers, il est nommé Commandant de la Place :Une époque d'une activité militaire intense, vu la situation tendue qui prévalait aux frontières, avec les infiltrations de terroristes, les actes de sabotage et les opérations de représailles israéliennes au-delà des frontières.

  Plus tard il a été nommé Trésorier et Fondé de Pouvoir du kibboutz. C'est à cette même époque qu’il a participée, à la tête de sa Division, à la guerre du Sinaï (Nov.1956).
 En 1959, il quitte le kibboutz avec son épouse Ruth  et leurs enfants Amos et Hanita …et deux valises d'effets personnels.
Sa première épouse Colette-Margalite avait déjà quitté le Kibbutz avec leur fille Orna qui par la suite a eu pour sa  part, deux enfants, Léo et Noémie,ses seuls petits enfants qui vivent actuellement à Paris.

 Un an après avoir quitté le Kibbutz,il était reçu au concours d'entrée du Ministère israélien des Affaires Etrangères. Commence alors pour lui une carrière diplomatique, son premier poste a été à Ankara. De retour en Israël en 1967 ses enfants Amos et Hanita commencent leurs études secondaires, au terme desquelles ils sont  mobilisés à l’armée, Hanita dans les renseignements, Amos dans les forces blindées où il devient  commandant de tank.
Pour sa part il achève, parallèlement à ses fonctions au Ministère des Affaires Etrangères à Jérusalem, ses études universitaires en Economie et en Sociologie politique et acquière le titre de Docteur dans ces deux domaines.

C'est durant son poste d'Ambassadeur à  Libreville (au Gabon) en 1973 que lui est parvenue la nouvelle que son fils Amos, alors servant dans l’Armée, était porté "disparu" durant les premiers jours de la guerre de Kippour. 

         Durant tous ses  postes  d’Ambassadeur à l’étranger, après la mort de son fils Amos, il a ressenti plus que jamais cette fierté, qu'il a toujours partagée avec lui, de servir et de représenter un pays qui dans sa jeunesse était encore un rêve à réaliser…


 

jeudi 5 février 2015

L’infiltration de l’Iran au Moyen Orient

L’infiltration de l’Iran au Moyen Orient et dans le conflit palestino israélien

De nombreux journalistes rapportent qu’avec des bases au Liban, en Syrie, au Yémen et en Irak, l'Iran a ,en fait, encerclé  tout le golfe persique et ses  champs pétroliers. C’est là un  encerclement qui pourrait être sans nul doute dangereusement soutenu par un programme nucléaire auquel elle aspire.

Pour ce qui est d’Israël, les Iraniens ont  déjà le Hezbollah installé sur la frontière nord d'Israël. Ils cherchent maintenant à avoir un groupe terroriste installé au sud, à la frontière de Gaza afin de créer un encerclement similaire autour d’Israël .Ils travaillent donc dur pour atteindre cet objectif et transformer le Hamas comme force armée alliée et dépendante d’eux.

Les dirigeants du Hamas pour leur part déclarent qu'ils ont pris une décision stratégique de restaurer leurs liens avec l'Iran. Ismail Haniyeh, l'ancien premier ministre du gouvernement  Hamas a d’ailleurs récemment affirmé que son mouvement s’emploie à établir des "relations ouvertes" avec l'Iran.

….Et tout cela alors que le président américain Barack Obama continue à chercher un accord négocié sur le programme nucléaire de l'Iran qui en ferait rapidement en fin de compte une force nucléaire menaçant en premier lieu Israël.
….Les efforts du PM Natanyahu pour contrecarrer cette dynamique sont donc d’une logique incontestable et ne méritent pas les réserves et les critiques auxquelles on est actuellement témoins.

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info

 

lundi 24 novembre 2014

Rich History Unearthed in Jerusalem

Rich History Unearthed in Jerusalem
This is the latest of a series of extraordinary finds Dr. Mazar has unearthed in recent years. Working on behalf of Hebrew University in Jerusalem, she has been uncovering Jerusalem’s history for decades. In 2009, she renewed work in the Ophel, at the foot of the Temple Mount, which she had once excavated with her grandfather, Prof. Benjamin Mazar, in the 1970s. A second phase of excavation in 2012 yielded her most recent remarkable find: a piece of pottery bearing the oldest alphabetical inscription yet to be found in Jerusalem
 
This past April, Dr. Mazar and her staff went back into the field to continue the second phase of the renewed Ophel excavations. Just five days in, workers Caridad French and Ahinoam Meyers were excavating in a Byzantine-era structure when they uncovered a large gold earring.
Further excavation carried out by the team, including Dr. Mazar herself, revealed the menorah medallion buried in a depression in the floor and a cache of jewelry items tucked underneath it.    
http://www.keytodavidscity.com/rich-history-unearthed-in-jerusalem-gold-treasure-with-jewish-menorah-found-near-temple-mount/
 

samedi 18 octobre 2014

Les traces archéologiques du lien des Juifs à la Terre d’Israël

Dans un article publié dernièrement, intitulé "Douzième lettre/ Les écueils et l'espoir", Daniel Sibony traite du Conflit au Proche-Orient. Il y affirme entre autres :
" Il faut encore questionner les droits du peuple juif sur cette terre là et même y a-t-il un peuple juif ?
Certains le nient en arguant qu'il n'est pas conforme à la notion normale de peuple : une terre, une langue, une histoire commune. En fait, c'est un peuple normal et anormal ; il satisfait à cette notion d'une façon évidente et singulière : les Juifs, à travers leurs diasporas, tiennent un fil historique commun, lié à leur sort mouvementé dans chaque pays, avec souvent le même schéma persécuteur.

Ce fil passe par un fil d'écriture, celle du Livre qui les « lie », la Bible, qui leur sert aussi de langue commune : ils ne la parlent pas toujours, mais ils en tiennent des signifiants, et sont tenus par eux. Parmi ces signifiants, deux semblent essentiels : Juif et Israël ; pour beaucoup, cela suffit. C'est ce qui fait que cette terre est dite d'Israël, depuis quarante siècles, même si les Juifs ne l'ont pas toujours habitée, parce qu’on les en empêchait.

Cette terre, nommée comme la leur des milliers de fois dans la Bible, a fonctionné comme leur terre, même à distance. De fait, les Juifs ont des rapports à la fois étroits et distants avec les traits standards qui définissent un peuple. Et cette souplesse extrême, vécue par certains comme identité morcelée, incertaine voire angoissante, fait dire à des théoriciens – qui donnent ou qui refusent le titre de peuple –, que celui-ci n'en est pas un ; et que sa terre n’est la sienne que dans un livre religieux, qui n'engage en rien des athées"

Cet approche laissant incertain le lien du peuple juif à la Terre d’Israël  m’a surpris car comme on le sait la présence du peuple d’Israël en Palestine, Terre de Canaan, remonte pour le moins à 1200 av. J-C et sa souveraineté sur cette Terre date de l’établissement du Royaume d’Israël en 1005 environ av. J-C.
Pour les "athées" et ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah * datée de 1210 av. J-C., ou celle de Mesha **, roi de Moab, datée de 830 av .J-C ,ou encore celle de Tell Dan *** datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques écrits, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d’Israël parmi les Etats de cette région, avec ses rois et ses combats, pratiquant la même religion et parlant la même langue qu’aujourd’hui.

La destruction du Premier Temple par les Babyloniens en 586 av. J-C. et celle du Second Temple par les Romains en l'an 70 de notre ère, ne mirent pas fin à la présence juive en Terre d'Israël.
Depuis, la reconquête du pays devint l'aspiration suprême du peuple juif dispersé. Le "retour à Sion” est resté le fervent souhait exprimé dans les prières quotidiennes et à l’occasion de toute célébration nationale ou même familiale (la formule de condoléances: “Puisse la reconstruction de Jérusalem t’apporter réconfort “ étant caractéristique de cet état d’esprit .

* La stèle de Méneptah  est un hymne à ce treizième fils et successeur de Ramses II et a été érigée en l'an 5 de son règne (soit vers -1210).Elle commémore sa campagne militaire victorieuse en Libye et au pays de Canaan,mentionnant entre autres :"Canaan est dépouillé de tout ce qu'il avait de mauvais. Ascalon est emmené,Gezer est saisie,Yenoam devient comme si elle n'avait jamais existé. Israël est détruit, sa semence même n'est plus" .

**La stèle de Mesha découverte en Jordanie,  décrit comment le royaume de Moab a été conquis par Omri, roi d'Israël, en conséquence de la colère du Dieu Chemosh et les victoires de Mesha sur le roi Hehav , fils d'Omri, et sur les hommes de la tribu de Gad à Ataroth, Nebo et Jehaz.

***La stèle de Tel Dan contient une inscription araméenne qui commémore la victoire au IXe siècle av. J.-C du roi Hazaël, souverain de Damas sur le royaume d'Israël, descendant de la dynastie du Roi David ( Beit David).

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

vendredi 22 août 2014

L'Amérique a son ISIS et Israël son Hamas.



Par Alan Dershowitz M.

 Le président Barack Obama a légitimement condamné la décapitation de l'Américain James Foley par ISIS dans les termes les plus forts. Voici ce qu'il a dit:
" Il doit y avoir un effort commun pour extraire ce cancer pour qu'il ne se propage pas. Il doit y avoir un rejet clair de la nature des idéologies nihilistes. Une chose que nous pouvons tous convenir un groupe comme (ISIS) n'a pas sa place dans le 21ème siècle. Avec nos Amis et nos alliés dans le monde, nous partageons une sécurité commune, un ensemble de valeurs opposées à ce que nous avons vu hier. Nous allons continuer à faire face à ce terrorisme odieux et le remplacer par un sentiment d'espoir et de stabilité ".

En même temps que le président Obama a appelé à une guerre tous azimuts contre le «cancer» ISIS, il a considéré que le Hamas était une maladie facilement curable, exhortant Israël à accepter que le groupe terroriste, dont la charte appelle à la destruction d'Israël, et qui fait partie du gouvernement palestinien d'union nationale. Je ne peux pas imaginer exhortant l'Irak, ou tout autre pays arabe, à accepter ISIS dans le cadre d'un gouvernement d'union nationale.

L'ancien président Jimmy Carter et l'archevêque Desmond Tutu sont allés plus loin, exhortant la communauté internationale à reconnaître la légitimité du Hamas en tant que parti politique et de lui accorder la reconnaissance diplomatique. Il est difficile d'imaginer qu'ils exigent que le même statut légitime soit accordé à ISIS.

Pourquoi alors ce double standard en ce qui concerne ISIS et le Hamas? Est-ce parce qu' ISIS est moins brutale et violente que le Hamas? Il est difficile de faire valoir cet argument. Le Hamas a probablement tué plus de civils - à travers ses attaques suicide à la bombe, son assassinat des membres de l'Autorité palestinienne, ses attaques à la roquette et ses tunnels terroristes - qu'ISIS l'a fait. Si il n'y avait pas eu l'Iron Dome en Israël et les Forces de Défense Israéliennes, le Hamas aurait tué même des civils innocents. En effet, sa charte appelle à la mise à mort de tous les Juifs partout dans le monde, peu importe où ils vivent ou ils se cachent même derrière un "rocher". Le Hamas à sa façon, aurait tué au moins un aussi grand nombre de personnes qu’ISIS.

Est-ce la manière par laquelle ISIS tue? Décapitation c'est bien sûr un des moyens visiblement grotesque de meurtre, mais les morts sont morts et les assassinats sont des assassinats. Et il importe peu à la famille de la victime si le décès a été causé par décapitation, par pendaison ou par une balle dans la tête. En effet la plupart des victimes d'ISIS ont été abattu plutôt que décapité, tandis que les terroristes du Hamas ont abattu des bébés innocents dans leurs lits, des adolescents sur le chemin de l'école, les femmes faisant du shopping, des Juifs priant et des étudiants mangeant une pizza.

Est-ce parce qu'ISIS a assassiné un Américain? Le Hamas a assassiné de nombreux Américains et citoyens d'autres pays. Il est trop aveugle lorsqu'il tue.

Est-ce parce ISIS a expressément menacé de mettre son terrorisme sur les côtes américaines, tandis que le Hamas concentre son terrorisme en Israël? La Charte du Hamas ne se limite pas à ses intentions meurtrières d'un seul pays. Comme ISIS il appelle à un "califat", dans le monde et provoqué par la violence du Jihad.

Tout ce que nous craignons à juste titre et méprisons dans ISIS nous devons le craindre et le mépriser dans le Hamas. Tout comme nous ne devrions jamais accorder une légitimité à ISIS, nous ne devrions pas accorder de légitimité au Hamas-à tout le moins jusqu'à ce qu'il annule sa charte et renonce à la violence. Malheureusement c'est à peu près aussi probable que l'Amérique annule sa constitution. La violence, l'antisémitisme et l'anti-américanisme sont la condition sine qua non de la mission du Hamas.

Tout comme ISIS doit être vaincu militairement et comme doit être détruite l'armée terroriste, il doit en être de même il doit être répondu militairement au Hamas être pour ses roquettes et ses tunnels détruits.

Il est largement, et à mon avis à tort, soutenu par de nombreux universitaires et diplomates qu'il ne peut y avoir de solution militaire au terrorisme en général ou à la demande du Hamas en particulier. Cette sagesse conventionnelle ignore les leçons de l'histoire. Chamberlain pensait qu'il pourrait y avoir une solution diplomatique à la demande d'Hitler. Churchill n'était pas d'accord. L'Histoire a prouvé que Churchill avait raison. Les Fascistes nazis et militaristes japonais ont dû être vaincu militairement avant qu'une solution diplomatique soit atteinte.

Ceci est valable pour ISIS et le Hamas. Ils doivent d'abord être vaincus militairement et seulement alors pourraient-ils envisager d'accepter des compromis diplomatiques et politiques raisonnables. Une autre similitude entre ISIS et le Hamas, c'est que si ces groupes terroristes déposaient les armes, il pourrait y avoir la paix, alors que si leurs ennemis eux désarmaient, il y aurait un génocide.

Un magnifique dessin satyrique illustre cela: à une extrémité de la table il y a le Hamas qui réclame «Mort à tous les Juifs» À l'autre extrémité il y a le Premier ministre d'Israël, Netanyahu. Au milieu se trouve le médiateur, qui se tourne vers Netanyahu et lui demande: "Pourriez-vous au moins le rencontrer à mi-chemin" ?


Aucune nation démocratique ne peut accepter sa propre destruction. Nous ne pouvons pas nous compromettre - et faire la moitié du chemin - avec des terroristes qui exigent la mort de tous ceux qui font obstacle à leur demande d'un califat sunnite, si ces terroristes s'appellent eux-mêmes ISIS ou le Hamas . Les deux sont, selon les mots du président Obama, des «cancers» qui doivent être extraits avant qu'ils ne s'étendent. Tous deux sont également sont des tumeurs malignes. Les deux doivent être vaincus sur le champ de bataille, dans la cour de l'opinion publique et dans les tribunaux. Il ne peut y avoir aucun compromis avec le fanatisme, le terrorisme ou la demande d'un califat. Avant que le Hamas ou ISIS puissent être considérés comme des partenaires politiques légitimes, ils doivent renoncer à leur quête violente d'un califat islamique dans le monde entier.

mercredi 13 août 2014

Le "siège israélien de Gaza" : un mythe savamment exploité


Le "siège israélien de Gaza" : un mythe savamment exploité

La bande de Gaza a une frontière commune non seulement avec Israël mais aussi avec l’Egypte. Les 13 kilomètres de cette frontière sont contrôlés par l’Egypte et non par Israël. Le point de passage de Rafah sur cette frontière permet le passage de personnes désirant voyager de par le monde après être passées par Egypte.

Mais plus important encore est le fait que toute marchandise peut passer d’Israël à la bande de Gaza à l’exception d’armes et d’une courte liste de matériaux pouvant être utilisés à des fin de terrorisme .N’oublions pas que Gaza est gouverné depuis 2007 par le Hamas, une organisation terroriste, condamnée par tous les pays occidentaux, qui affiche ouvertement son refus de l’existence d’Israël qu’il a comme objectif de détruire.

Les marchandises qui passent d’Israël à la bande de Gaza sont de toute sorte, produits de consommation courante, équipements et produits médicaux, fuel et courant électrique…..Les super marchés, les centres commerciaux, les hôtels, les restaurants y sont donc abondamment achalandés. Les témoignages sur ce fait ne manquent pas et les photos des lieux étonnent toujours car on croierait
voir les photos d'une ville ocidentale florissante. 

Rappelons à ce propos que durant les premiers cinq mois de 2014 ,18 000 camions de marchandises ont passé d’Israël à la bande de Gaza transportant plus de 228 000 tonnes de marchandises, commandés par des commerçants et des hommes d’affaires locaux qui entrent constamment en Israël pour y faire leurs achats. Ceci sans parler de quantités importantes d’eau et de l’approvisionnement de plus de la moitié de la consommation d’électricité de toute la bande de Gaza.

Par ailleurs durant les cinq premiers mois de 2014 plus de 60 000 habitants de la bande de Gaza sont rentrés en Israël dont évidemment ceux qui avaient besoin de soins médicaux et d’hospitalisation.

Il est donc clair qu’il n’y a absolument pas de siège ou de blocus terrestre qu’Israël impose à la bande de Gaza .Le seul blocus qu’Israël surveille de près et qui est le prétexte pour les anti israéliens de parler "de blocus total de Gaza par Israël", est le blocus maritime. Un blocus qui dans les conditions d’hostilité extrême du Hamas contre Israël est tout à fait compréhensible pour éviter l’importation d’armes dangereuses comme par exemple des missiles de longue portée en provenance de l’Iran.

Ce genre de blocus est d’ailleurs permis par les législations internationales et a en effet été accepté comme étant  légitime par une Commission spéciale convoquée en 2011 par le Secrétaire général  de l’ONU pour examiner ce blocus maritime qu’Israël est obligé d’imposer compte tenu du constant comportement agressif du Hamas contre Israël qui subit depuis de nombreuses années déjà des tirs de roquettes du Hamas ayant pour cible les populations civiles en Israël….Et cela bien qu’Israël ait complètement évacué la bande de Gaza en 2005.
Cette commission avait conclu que l’approvisionnement  de Gaza devait être assurée, comme c’est le cas depuis toujours, par les passages frontaliers terrestres.

Les vociférations du Hamas et de ses supporters affirmant que les tirs de roquettes sur Israël sont "un acte de résistance à  l’occupation israélienne" de Gaza ou qu’ils ont comme objectif de mettre fin au "siège israélien", ne sont donc que  prétexte bancal pour justifier la mise en action de l’idéologie du Hamas de mettre fin, pour raison religieuse, à l’existence d’Israël comme inscrit dans sa convention….Il est navrant que nombreux anti israéliens de par le monde tombent dan ce panneau tendu par le Hamas et ses supporters.


Z.T.  
             
Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

mercredi 30 juillet 2014

Ce que les Occidentaux se refusent de voir et de comprendre.

Ce que les Occidentaux se refusent de voir et de comprendre.

Voir ci bas une déclaration sur les mobiles et les intentions du Hamas que les Occidentaux se refusent de voir, préférant "la politique de l'autruche" comme j'ai essayé de le montrer dans un récent courrier.

Il s'agit de précisions sans équivoque et sans ambages faites par Tareq  Al-Suwaidan, intellectuel  koweitien et dirigeant des "Frères Musulmans", considéré comme "modéré " (il avait condamné l'attaque terroriste du 9/11 à New York).

Quand donc les dirigeants occidentaux se rendront compte des véritables mobiles du Hamas (et des Palestiniens en général ) dans leur conflit avec Israël ?

Quand cesseront-ils de "partager équitablement les responsabilités" de ce conflit et d'exiger de la "mesure » dans les réactions d'Israël, évoquant la fameuse possibilité d’une " solution politiques" ?

Quand finiront-ils par ouvrir les yeux pour enfin aider Israël à neutraliser les intentions des Palestiniens de mettre fin à l'existence d'Israël (le Hamas par la force des armes, les autres, "en douceur") ?      Z.T.