Le véritable obstacle à la paix
Déclarer haut et fort que le conflit palestino-israélien ne peut être résolu sans, d’abord et avant tout, le gel, voir le démantèlement des implantations israéliennes en Judée-Samarie est certes “caresser les Arabes dans le sens du poil “, mais c’est là une affirmation gratuite qui n'a aucun fondement dans la longue histoire de ce conflit et par la même ne peut en rien contribuer à l’amorce de sa solution, bien au contraire.
Voir pour exemple, s’il en été besoin, l’aggravation de l’hostilité de la bande de Gaza justement après que toutes les colonies y aient été démantelées. Et surtout, faut-il le rappeler, ce conflit existait et était aussi virulent, sinon plus, bien avant 1967 quand commencèrent à se créer les premières implantations en Judée- Samarie.
Une véritable contribution à un processus de paix se doit de passer par une définition claire et sans ambages de la raison fondamentale du conflit, à savoir le refus de l'existence même d'Israël, refus déclaré ouvertement (celui du Hamas) ou insidieux (comme celui du Fatah),.
N'est-Il pas de notoriété publique que poser correctement les données d’un problème, aussi complexe soit-il, est la condition primordiale de pouvoir s’acheminer vers sa solution?
Il eut donc été plus utile pour la paix qu’Obama et les pays occidentaux en général qui désirent contribuer véritablement à l’avènement de la paix dans notre région, mettent en premier lieu les Palestiniens devant la responsabilité fondamentale qu’ils assument dans ce conflit, en exigeant d’eux un radical changement d’attitude, étayé par des faits, face à l’existence d’un Etat juif dans la région.
Il eut même été opportun qu’ils fassent comprendre aux Palestiniens que tant que leur refus de l’existence d’Israël sera évident, il n’y a aucune chance que prenne fin la construction d’implantations israéliennes en Judée-Samarie. Et de leur rappeler ce que le Roi de Jordanie déclarait à ce propos il y a quelques mois, á savoir: “Si les Palestiniens persistent dans leur refus de l'existence d'Israël, il ne leur restera pas, à la longue, assez de Terre pour créer leur Etat”.
Signalons à ce propos le fait, que nombreux semblent vouloir ignorer, à savoir que ces implantations sont construites pour leur très grande majorité, non pas sur des “terrains privés palestiniens”, mais sur des “terres domaniales” dont la gestion, selon la juridiction internationale, est du ressort des autorités publiques. Ces “terres domaniales” n’ont donc jamais appartenus aux Palestiniens puisque après l’expulsion des Juifs de ces territoires par les Romains, leurs propriétaires étaient, tour à tour, les occupants du moment, autrement dit, pour ce qui est de ces derniers siècles, les Turques, les Britanniques, les Jordaniens et depuis 1967, les Israéliens.
Il faut bien comprendre que tant que prévaudra une analyse superficielle et stéréotypée du conflit,il n'y a aucune chance que les Palestiniens arrivent à une attitude réaliste concernant la présence incontournable d'Israël dans la région, attitude réaliste qui seule pourrait permettre de s'acheminer vers une solution pacifique de ce conflit.
N’avons-nous pas un exemple heureux des effets positifs du réalisme de l’Egypte après la guerre de Kippour bien que dans les années 50,elle ne cessait de déclarer vouloir “jeter les juifs à la mer et rayer Israël de la carte?”
Dr. Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
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