Témoignage d’un Musulman sur le délabrement de la
mosquée Al-Aqsa *
En pénétrant sous le dôme de la mosquée Al-Aqsa, le visiteur
constate immédiatement le triste état des lieux : aucun entretien, murs sales,
plafonds couverts de poussière, des chaises en mauvais état, y compris celle de
l’imam, les équipements d’incendie jetés au hasard et des tas de grabat dans les
coins.
Les membres du personnel, interrogés sur l’état lamentable de la mosquée,
acceptèrent de répondre, sous couvert de
l’anonymat, aux questions de l’écrivain et académicien jordano-palestinien Mudar
Zahran en visite dérnièrement sur le lieu.
Ce dernier en conclut que contrairement à la propagande palestinienne, il faut bien dire
que les Juifs ne sont pour rien dans cette détérioration de la mosquée Al-Aqsa.
Ceux sont les Arabes et les Musulmans qui en sont responsables.
.
Et d’ajouter :"En tant que musulman pratiquant, je fus très
attristé d’apprendre que les responsables d’Al-Aqsa étaient plus intéressés par
leur bien être personnel et les dons, que par l’entretien de la
mosquée.Ce
qui suscita en moi la question: Al Aqsa est-elle un site sacré islamique ou un
moyen de récolter des dons en essayant de susciter de la sympathie auprès des
Musulmans de par le monde. La mosquée est-elle juste une poule aux œufs d’or
pour ses directeurs" ?
Le caractère "sacré" de la mosquée s’éclipse donc devant les
millions de dollars qui pleuvent pour son sois disant "entretien" et qui sont
empochés personnellement par ses
dirigeants
Voici par ailleurs à ce propos une anecdote sur l’histoire de
Jérusalem du début du XXe siècle, peu connue en Occident, qui démontre
l’intérêt limité des Musulmans pour Jérusalem .
En 1917, devant la progression des troupes
britanniques, les dirigeants turcs de
Jérusalem préférèrent abandonner la ville au lieu de la défendre, et
l’évacuèrent avant l’arrivée des soldats britanniques.
Ils avaient, toutefois, pris la décision de faire raser la ville
sainte après leur départ. Jamel Pasha, le commandant en chef ottoman, donna
l’ordre à ses alliés autrichiens de détruire la ville avant que les Britanniques
n'y pénètrent. Les Autrichiens pointèrent donc leurs armes sur le Dôme du Rocher
avec suffisamment de munitions pour soutenir un bombardement intensif de deux
jours.
Mais comme l’a rapporté le fameux
journaliste américano-canadien Pierre van Paasen, si le Dôme existe encore
aujourd’hui, c’est grâce à un capitaine d’artillerie juif de l’armée
autrichienne, Marek Schwartz, qui au lieu de répondre à l’avancée des troupes
britanniques par un barrage de feu contre le Dôme, décida de désobéir aux ordres
et rejoignit les lignes britanniques.
...Alors, claironner que Jérusalem est le troisième lieu saint de l’islam
est un mensonge colossal qui se confirme et s’illustre encore aujourd’hui par
l’état de cette mosquée, conclut Mudar Zahran .
Z.T.
* Tiré du rapport de Rosaly dans Dreuze.Info
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