L’appel au boycott d’Israël au regard du Droit
international
Comme on le sait le
Tramway de Jérusalem conçu par les entreprises françaises Veolia et Alstom a été mis en service en 2011, et traverse la
ville jusqu’à Jérusalem Est et les territoires
occupés.
L’OLP a à l’époque déposé plainte
auprès du tribunal de Grande Instance de Versailles contre Alstom et Véolia, car
selon elle, la construction du tramway est illégale. Elle se basait bien sûre le
fait que l’ONU, l’UE, de nombreuses ONG et gouvernements considèrent qu’Israël
occupe illégalement Jérusalem-Est et " les territoires palestiniens" en Judée
Samarie.
Ce fut la première fois qu’un tribunal indépendant, non
israélien, a été amené à considérer le statut légal des territoires ,dit
occupés, au regard du droit international, et cela au delà des innombrables
déclarations politiques des uns et des
autres.
Un an après, les conclusions du tribunal de Versailles ont été aussi
retentissantes que le silence par lequel elles ont été accueillies dans les
médias et les différents cercles politiques : Le tribunal de Versailles a
considéré qu’Israël dans l’affaire traitée, est dans son droit et que la
construction du Tramway est légale. Il a ainsi repoussé le raisonnement des
Palestiniens et a affirmé que l’occupation israélienne ne viole aucune loi
internationale, précisant que ce droit "ne peut reposer sur la seule
appréciation par l’OLP d’une situation
politique ou sociale".
Ce fut donc la première
fois qu’un tribunal aura dénoncé les arguments juridiques des palestiniens et de
leurs alliés occidentaux soutenant que l’occupation de la Judée Samarie est
illégale
…Et pourtant malgré ce jugement historique, basé sur le Droit
international * on assiste à une situation déplorable qui témoigne
de l’animosité à l’égard d’Israël ayant semble-t-il, pour fondement un certain
antisémitisme.....En voici quelques illustrations :
- L’Union européenne
continue à demander que les produits fabriqués en Judée Samarie soient marqués
por etre boycottées .
- BDS (Boycott Désinvestissement
Sanction) continue de dénoncer l’occupation illégale de la
Cisjordanie,la Judée Samarie, par Israël,
- De nombreuses universités appellent au boycott
d’Israël.
- Des "experts" publient des livres qui critiquent la
colonisation.Certain cercles israeliens de gauche en font de
meme .
- L’association britannique des architectes (RIBA) a voté
l’exclusion de l’association israélienne des architectes parce qu’ils ne
dénoncent pas les constructions illégales en Judée Samarie. ….Et j’en
passe.
C’est là un scandale que tout expert en Droit international
pourrait aisément qualifié de mensonge et de diffamation ….mais un silence
complice et déplorable continue à régner.
Z.T.
* Voir cidessous :
Les implantations israéliennes en Judée
Samarie et le droit international
Rappelons que depuis les années 1970, des
juristes de haut rang en Israël et à l’étranger ont fait valoir qu’Israël est
complètement dans son droit en installant ses citoyens en Judée et Samarie.
Parmi eux se trouvent le Président de la
Cour internationale de Justice à La Haye, le juge Stephen Schwebel, mais aussi
le professeur Eliahu Lauterpacht de l’Université de Cambridge et le professeur
Eugene Rostow, ancien diacre à l’école de droit de Yale, qui, avec d’autres,
ont exprimé leurs analyses juridiques claires en ce qui concerne la juste
revendication d’Israël sur la Judée et la Samarie, dans les circonstances
historiques et juridiques.
En effet, comme il a été mentionné plus
d'une fois, au regard du Droit international on ne peut considérer la
Judée Samarie comme des "territoires occupes" puisque n'ayant
pas étaient conquis à un pays auquel ils appartenaient
légalement. Ces territoires ont été repris en 1967 par Israël, lors
d'une opération d'auto défense, de l'emprise de la Jordanie dont
l'occupation était illégale et non reconnue dans l'arène
internationale (sauf par l'Angleterre et le Pakistan).
Des juristes israéliens de haut rang ont
d’ailleurs plus d’une fois, rejeté officiellement et sans ambages ce
cliché qu'Israël était restreint d'agir en Judée Samarie en
fonction du droit international qui gère le statut des "territoires occupés"
Cela a bien évidemment suscité des
réactions qui, sur le plan de la logique juridique, sont néanmoins restées peu
convaincantes.
On y trouvait certes mépris, ironie,
condescendance et surtout la répétition de l’axiome que « la présence
juive en Judée Samarie est illégale », mais pas une seule argumentation
sérieuse pour le prouver.
Il ne suffit pas de répéter qu’Israël, par ses
« implantations en Judée Samarie » viole le droit international,
encore faut-il être en mesure de citer des dispositions précises pour le
prouver…..Et cela n’a jamais été fait.
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