Le
Hamas et le Hezbollah contraints de renoncer à la "lutte
armée" ?
Le discours
actuel des Arabes de Gaza et de ceux du
Liban semble indiquer qu’une
tendance nouvelle ait émergée au cours des six derniers mois, avec des
conséquences capitales pour la sécurité d’Israël et ses défis stratégiques dans
la région.
Il semble
en effet qu’à la suite du “Printemps arabe”,le Hamas et le Hezbollah ont perdu
l’essentiel de leur pouvoir politique, en perdant le soutien de l’opinion publique arabe, (en
premier lieu celui de l’Egypte pour le Hamas) ainsi que celui intérieur de leurs
populations. On a donc assisté à un détournement optique de ces sociétés civiles
arabes, des problèmes extérieurs vers ceux intérieurs plus préoccupants.
Le
nationalisme et l’Islamisme sont remplacés par une demande de démocratisation,
de droits civils et de liberté Cela d’autant plus que ces sociétés ont fait
l’expérience de l’échec de leurs luttes violentes et terroristes contre Israël,
et sont devenues désormais plutôt avides
de changements dans le domaine des structures politiques et sociales.
Comme le
reflète le discours actuel des médiaux sociaux, les Arabes de Gaza et ceux du
Liban ne croient plus dans la lutte violente comme moyen légitime capable d’être
couronné de succès pour l’accomplissement de leurs objectifs nationaux et de
ceux liés aux réformes politiques et socio-économiques
souhaitées.
L’analyse
des recents courants d’opinion menée sur plus d’un million d’arabe de Gaza
(approximativement 35% de la population) et sur un demi million de Libanais
(15% de la population), révèle que, pour la première fois, "l’ennemi intérieur", le Hezbollah et le Hamas,
est perçu comme plus dangereux et préocupant que celui "de l’extérieur",
Israël.
Voir
l'article détaillé sur ce sujet d'Orit Perlov publié par l'INSS
:
Z.T.
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