lundi 28 avril 2014

Les Américains restent aveugles à la nouvelle mise en scène palestinienne. Il est regrettable, mais nullement surprenant, que les EU n’aient pas réagi avec la clarté et la force appropriée à l’accord d’unification entre l’Autorité palestinienne et le Hamas. La signification de la nouvelle mise en scène palestinienne et ses différentes manœuvres inspirées désormais par la "stratégie Erekat" semble encore échappée aux Américains. Et pourtant par quatre fois Abbas a refusé de faire avancer les négociations au cours des dernières semaines : - Il a refusé le document américain définissant un "cadre de négociations", -il a refusé de reconnaître Israël comme étant l’Etat du peuple juif. -Il a même refusé dernièrement une rencontre avec Barack Obama, -Il a refusé de négocier les dernières et nouvelles propositions de libérations de prisonniers élaborées par Israël et les Américains. …..Et comme le propose le "document Erekat", il a préféré s'adresser à des Institutions et Conventions internationales pour demander d’y être membre, voulant désormais concentrer ses efforts à la mobilisation d'un soutien onusien, international contre "l'occupation israélienne" de "l'Etat palestinien" a qui l'Assemblée Générale de l'ONU a déjà octroyé le statut de "membre observateur". Le Département d’Etat américain qui avait déclaré mercredi dernier "qu’il est difficile de voir comment Israël peut s’attendre à négocier avec un gouvernement qui ne croit pas à son droit d’exister" a fait le jour d’après marche arrière, déclarant "qu’il y a eu des étapes inutiles des deux côtés tout au long de ce processus, les deux sont également responsables de la situation qui s’est crée". Kerry n’a pas non plus concentré sa critique sur l’AP après son union avec le Hamas, appelant à un "compromis des deux côtés". Auparavant, il avait blâmé Israël pour l’échec des négociations après que l’AP ait violé les accords en adhérant comme mentionné plus haut à 15 Institutions et Conventions internationales. Pour sa part l’Union européenne elle, a ouvertement salué l’accord AP Hamas. Le fait que le Hamas soit sur la liste officielle de l’UE des organisations terroristes, ne l'a semble-t-il pas gêné à prendre cette position. Enfin et pour compléter le tableau de ces nouvelles manœuvres palestiniennes, Abbas a fait publier le jour commémoratif de la Shoah une déclaration qualifiant le génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale du "crime le plus odieux de l’ère moderne"......Seulement voilà, les manuels scolaires palestiniens sous le contrôle de ce même Abbas inculquent toujours la haine des juifs et appellent à leur extermination ! ! ! Cette nouvelle mise en scène palestinienne parait-elle donc à ce point convaincante aux yeux des Américains et de l’Europe ?.... Il est bien connu qu'il n'ait pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! ! Z.T. Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret) www.zvitenney.info


Les Américains restent aveugles à la nouvelle mise en scène palestinienne.

Il est regrettable, mais nullement surprenant, que les EU n’aient pas réagi avec la clarté et la force appropriée à l’accord d’unification entre l’Autorité palestinienne et le Hamas.

La signification de la nouvelle mise en scène  palestinienne et ses différentes manœuvres inspirées désormais par la "stratégie Erekat"  semble encore échappée aux Américains.
Et pourtant par quatre fois  Abbas a refusé de faire avancer les négociations au cours des dernières semaines :
- Il a refusé le document américain  définissant un "cadre de négociations",
-il a refusé de reconnaître Israël comme étant  l’Etat du peuple juif.
-Il a même refusé dernièrement une rencontre avec Barack Obama,
-Il a refusé de négocier  les dernières et nouvelles propositions de libérations de prisonniers élaborées par Israël et les Américains.
…..Et comme  le propose le "document Erekat", il a préféré s'adresser à des Institutions et Conventions internationales pour demander d’y  être membre, voulant désormais concentrer ses efforts à la mobilisation d'un soutien onusien, international contre "l'occupation israélienne"
de "l'Etat  palestinien" a qui l'Assemblée Générale de l'ONU a déjà octroyé le statut de "membre observateur".

Le Département d’Etat américain qui avait déclaré mercredi dernier "qu’il est difficile de voir comment Israël peut s’attendre à négocier avec un gouvernement qui ne croit pas à son droit d’exister" a fait le jour d’après marche arrière, déclarant  "qu’il y a eu des étapes inutiles des deux côtés tout au long de ce processus, les deux sont également responsables de la situation qui s’est crée".

Kerry n’a pas non plus concentré sa critique sur l’AP après son union avec le Hamas, appelant à un "compromis des deux côtés". Auparavant, il avait blâmé Israël pour l’échec des négociations après que l’AP ait violé les accords en adhérant comme mentionné plus haut à 15 Institutions et Conventions internationales.

Pour sa part  l’Union européenne elle, a ouvertement salué l’accord AP  Hamas. Le fait que le Hamas soit sur la liste officielle de l’UE des organisations terroristes, ne l'a semble-t-il pas gêné à prendre cette position.

Enfin et pour compléter le tableau de ces nouvelles manœuvres palestiniennes, Abbas a fait publier le jour commémoratif de la Shoah une déclaration qualifiant  le génocide juif pendant la Seconde Guerre mondiale du "crime le plus odieux de l’ère moderne"......Seulement voilà, les manuels scolaires palestiniens sous le contrôle de ce même Abbas inculquent  toujours la haine des juifs et appellent à leur extermination ! ! !

Cette nouvelle mise en scène palestinienne parait-elle donc à ce point convaincante aux yeux des Américains et de l’Europe ?.... Il est bien connu qu'il n'ait pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ! !

Z.T.  

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

vendredi 25 avril 2014

L'accord AP Hamas et le "scenario Erekat"

L’accord AP Hamas semble bien être la mise en place du scénario proposé par Saeb Erekat dans son document confidentiel sur lequel j'ai attiré votre attention dernièrement (voir ci-joint).

En échange de la promesse de l’AP de ne faire aucune concession à Israël et d’arriver à la création d’un Etat palestinien avec seulement l’aide onusienne,  le Hamas a accepté sans doute d’exhiber un semblant d’union nationale pour renforcer  le statut d’Abbas dans l’arène internationale.

Cela le Hamas l’a fait probablement sans renoncer à son objectif déclaré de mettre fin à l’existence d’Israël… mais d’y  mettre seulement à ce stade une « bémol », l’AP expliquant que c’est également son objectif entre autres par l’application de la décision onusienne sur le « Droit du retour » des réfugiés palestiniens…Mais chaque chose en son temps !

Les Palestiniens estiment sans doute que la vague actuelle d’antisémitisme et d’anti-israélisme de par le Monde pourrait être un contexte propice à ce « scénario Saeb Erekat »….Mais tout ceci sans compter avec les réactions probables  d’Israël et le réveil possible de l’Occident de sa torpeur et de son aveuglement.

Z.T.   
 

dimanche 20 avril 2014

Révélation d'un document palestinien confidentiel.

Révélation d'un document palestinien confidentiel.

Un document palestinien confidentiel vient d’être dévoilé par le JCPA-CAPE.
Sous la plume de Jonathan D. Halevi on peut lire que dans ce document,  le négociateur palestinien Saeb Erekat examine tous les enjeux du processus de paix avec Israël. Au fil de ce texte de 65 pages, écrit en mars 2014, il recommande de prendre des mesures afin d’aboutir à une reconnaissance  onusienne internationale  de la souveraineté palestinienne totale sur les territoires limités par les frontières d’avant juin 1967.

Certaines de ses recommandations ont depuis été mises en œuvre par le Président de l’AP, Mahmoud Abbas, notamment par sa demande d’adhésion palestinienne à certains organismes de l’ONU et aux Conventions de Genève.

Dans ce document confidentiel, Erekat s’oppose absolument à la proposition israélienne de maintenir, dans l’accord final, les blocs d’implantations à l’intérieur des frontières d’Israël. Il suggère par ailleurs de créer des commissions bilatérales avec la Russie, l’Union européenne et l’ONU,pour favoriser l’Initiative de paix arabe,ainsi que pour intensifier la « lutte populaire pacifique »  contre les colonies de peuplement et contre le Mur de sécurité.

Les dernières initiatives d’Abbas reflètent bien cette nouvelle stratégie d’Erekat consistant à utiliser la voie diplomatique pour obtenir une reconnaissance internationale et créer un Etat palestinien souverain dans les lignes d’avant juin 1967,et cela sans pour autant faire des concession sur les questions fondamentales du conflit, en particulier sur celle du « droit au retour ».

Abbas a fait le choix politique de prendre ces mesures, qui vont à l’encontre de la position des Etats-Unis et d’Israël,estimant peu probables des pressions ou d’éventuelles sanctions. Il pense utiliser l’arène diplomatique et juridique pour exercer des pressions diplomatiques et économiques sur Israël et aboutir à son retrait unilatéral de la Cisjordanie à l'exemple de son désengagement de la bande de Gaza en 2005.

Dans son document, Erekat explique que « la politique des Israéliens est dangereuse car elle vise à créer une réalité sur le terrain qui laisserait l’Autorité palestinienne sans aucun pouvoir et empêcherait à jamais l’établissement d’un Etat palestinien souverain et indépendant ».

Dans ce contexte, et tout en « négociant » parallèlement avec Tzipi Livni, Erekat suggère de prendre des mesures concrètes pour punir et isoler Israël sur l’arène internationale. Il appelle également le Hamas et le Djihad islamique à la réconciliation et les encourage à rejoindre le gouvernement palestinien et ses nouvelles démarches contre l’Etat juif.

 Il apparaît donc, comme nous l’avons indiqué dans nos remarques du 8 mars dernier, que la crise actuelle avec les Palestiniens a été planifiée intentionnellement, bien avant la décision du gouvernement israélien  de ne pas libérer le quatrième contingent de terroristes palestiniens.

Il s’agit maintenant pour Abbas de continuer à aller dans la ligne suggérée  par le document confidentiel d’Erekat tout en prétendant mener des pourparlers avec Israël sous les auspices des Américains, cela ,bien évidemment, dans le seul but  d’obtenir une nouvelle libération de prisonniers palestiniens.

Reste à savoir si les Américains tomberont dans ce piège et fermeront les yeux sur ce double jeu palestinien.   

Z.T.


 

mercredi 16 avril 2014

L’aide européenne aux Palestiniens sévèrement critiquée


 L’aide européenne aux Palestiniens sévèrement critiquée
 
Depuis l'accord d'Oslo de 1994, qui a créé l'Autorité palestinienne, l'UE a proposé une aide financière généreuse à celle-ci pour l’aider à faire avancer une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens et à bâtir des institutions palestiniennes qui assureraient la stabilité dans la région, tout en favorisant la liberté, la démocratie et la primauté du droit. 

Mais il n’en est absolument rien de tout cela…. Les législateurs européens ayant le devoir de veiller à ce que les fonds européens ne soient pas détournés de l'objectif  pour lequel ils sont destinés, un rapport a été publié dernièrement par la Cour des comptes européenne . Ce rapport critique  a révélé de très graves  dysfonctionnements dans la gestion de l'aide financière de l'UE à l'A P,  et a appelé à une refonte sérieuse du mécanisme de ce financement.
Il critique en gros l'absence de conditions à l'aide de l'UE à l'AP, en effet cette dernière est le seul organisme qui reçoit des fonds de l'UE, indépendamment de son bilan sur les droits de l’homme ou de ses performances économiques

La Cour des comptes a révélé entre autres que, depuis 2007, un nombre considérable de  fonctionnaires palestiniens à Gaza ont reçu des salaires  financés par l'aide de l'UE sans avoir  travaillé nulle part et cela seulement  en raison de considérations politiques. La Cour se demande comment l'UE ose financer  les salaires de Palestiniens qui ne travaillent pas  alors que des millions de citoyens européens sont au chômage.

En outre l'aide financière de l'UE a permis à l’AP  de payer des salaires aux prisonniers palestiniens condamnés pour terrorisme, ces salaires étant jusqu'à cinq fois plus élevés que le salaire moyen en Cisjordanie.

Qui plus est, le rapport constate que l'argent de l'UE destiné à l'investissement public est détourné systématiquement  vers des comptes bancaires privés palestiniens. C’est d’ailleurs cette réputation de l’AP perçue comme corrompue par le peuple palestinien qui  pousse au soutien grandissant au Hamas extremiste qui lui s’oppose ouvertement à l’existence même d’Israël.  

Ce rapport de la Cour des comptes européenne est donc pour les législateurs européens,  un signal d'alarme sur la nécessité d'un contrôle plus strict de la façon dont le financement de l'UE à l'AP est donné. La séance plénière du Parlement européen a donc adopté une résolution appelant à une plus grande transparence dans l'aide européenne à l'AP.
 Il s’agirait d’imposer des critères de référence et des conditions claires que l'AP aurait à respecter afin de recevoir des fonds supplémentaires de l'EU. Ceux-ci devraient inclure l'amélioration de la situation des droits de l’homme, la répression de la corruption et la suppression des subventions aux terroristes palestiniens condamnés.

"En ces temps difficiles, Bruxelles ne devrait pas tolérer l'abus flagrant de l'argent des contribuables de l’UE", conclut le rapport.

Z.T.

jeudi 10 avril 2014

L’échec des négociations conduites par Kerry

L’échec des négociations conduites par Kerry :un scénario prévu d’avance  

Il y a plus d’un mois déjà, les Palestiniens annonçaient qu’ils refuseraient la prolongation des négociations au-delà de la période de neuf mois qu’avait fixé Kerry, autrement dit après la fin avril. Il était déjà clair qu’ils étaient à la cherche du moindre prétexte pour faire échouées ces négociations afin de pouvoir de nouveau s’adresser aux instances  onusiennes.

En effet dans mes remarques du 8 mars dernier à ce sujet, j’avais souligné que  leur préférence est, de toute évidence, de créer, en se tournant vers l'ONU et ses institutions,"un Etat reconnu par les instances onusienne sous occupation israélienne" .C'était là les propres termes du négociateur  
palestinien, Saeb Erekat dans une déclaration en février dernier,  prévoyant la possibilité que les négociations de paix échouent. .

Mahmoud Abbas en a fait de même en déclarant :"Si l’accord-cadre n’apporte pas de solutions aux problèmes de base, je ne prolongerai pas les négociations, je me tournerai vers les organisations internationales pour faire avancer notre cause".

Depuis la reconnaissance en novembre 2012 d’un "Etat palestinien" comme membre observateur de l’ONU et la liesse pro Abbas qu’elle a suscitée, ce scénario  semblait  incontestablement être celui que les Palestiniens préfèrent et pour lequel ils oeuvraient avec constance.

En effet de leur point de vu un accord de paix avec Israël devrait forcément impliquer certaines concessions de leur part qui seraient fortement critiquées non seulement par le Hamas mais aussi par de nombreuses couches de la population palestinienne. Abbas perdrait alors ce statut de "Père de l’Etat" qu’il lui avait été octroyé après la sus dite résolution de l’ONU, et par là même,  toute légitimité de représenter  les Palestiniens dans leur ensemble.

C’est là une analyse évidente de la véritable position des Palestiniens. Elle semble cependant avoir échappée à Kerry. Delà sa réaction pour le moins bizarre quand il s’est avérer, ces derniers jours, que les négociations étaient en crise .Dans son rapport au Sénat il a pointé du doigt Israël comme étant la cause de cette situation, mentionnant son refus de libérer un dernier contingent de prisonniers palestiniens comme convenu, aggravé par le « Pouf » déclanché par l’annonce de la mise en chantier de la construction de nouvelles habitations à Jérusalem (dans le quartier de Guilo) !
Il est navrant de constater avec quelle facilité les Palestiniens ont réussi à le "mener en bateau" .

Rappelons que la libération  de prisonniers palestiniens était conditionnée à l’accord palestinien de participer aux négociations… or ils ont refusé de les prolonger. Quant à la construction de nouvelles habitations à Jérusalem elle n’a rien à voir avec les conditions établies pour la reprise des négociations.

Z.T.       
 
Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

samedi 5 avril 2014

L'incitation à la haine du Juif dans l'éducation palestinienne.

L'incitation à la haine du Juif dans l'éducation palestinienne.

Une étude récente du "Centre de recherche politique du Proche-Orient" montre que les nouveaux manuels scolaires palestiniens incitent toujours autant à la haine du juif. Cent cinquante nouveaux manuels scolaires de l’Autorité palestinienne utilisés par l’ONU, délégitiment toujours autant Israël et continuent d’inciter à utiliser la violence contre les Juifs et Israël.

Les représentants des Nations Unies, qui gère deux cent cinquante écoles dans la bande de Gaza et cent  en Judée et Samarie, affirment pour leur part qu’il n’y a pas d’incitation à la haine et à la violence dans les manuels scolaires de l’Autorité palestinienne  utilisés dans les écoles de l’ONU.
Et pourtant dans ces manuels scolaires, les enquêteurs ont trouvé de nombreux appels à la délégitimation, à la diabolisation et à la lutte violente contre Israël. Les Juifs n’y ont aucun droit sur la terre d’Israël, y compris pour ce qui est des lieux saints juifs. Les juifs ne sont pas considérés comme des résidents légitimes du pays. Le nom "Israël" n’apparaît pratiquement jamais mais il est en permanence remplacé par le mot "Palestine" et les zones à l’intérieur d’Israël avant la guerre de 1967 sont décrites exclusivement comme palestinienne.
Le Centre de recherche politique du Proche-Orient a envoyé une lettre à l’UNRWA pour lui demander de corriger les lacunes, notamment les cartes afin de tracer les frontières actuelles et marquer le territoire à l’intérieur des frontières d’avant 1967 comme étant "Israël" avec ses villes juives, ses lieux saints Juifs,et de mentionner les millions de Juifs qui y vivent .Le Centre demande également de supprimer les passages qui diabolisent Israël ou les Juifs ainsi que l’appel à "la lutte par la violence comme  solution au problème palestinien".
Faut-il s’étonner qu’avec de tels manuels scolaires, aucune négociation pour l’établissement d’une cohabitation pacifique dans notre région ne puisse, aboutir ?

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info