.
Comme
on se souvient, l’OLP avait intenté un procès
contre les groupes Alstom et Veolia choisis par Israël pour la construction du
Tramway de Jérusalem qui y circule également dans sa partie Est, territoires que
revendiquent l’OLP et l’Autorité
Palestinienne, (voir ci joint P.M.)
L’OLP considère que l’Etat
d’Israël occupe illégalement le territoire palestinien et poursuit donc une
colonisation juive illégale par la construction du Tramway qui est ainsi
elle-même illicite.
Après
un long procès qui vient de se terminer devant la Cour d’appel de Versailles, le
mois dernier, les arguments juridiques de l’OLP ont été démontés un
après l’autre.
-Sans
nier l’occupation, la Cour d’appel rappelle qu’Israël est dans son bon droit car
«l’autorité du pouvoir légal ayant passé de fait entre les mains de l’occupant,
celui-ci prendra toutes les mesures qui dépendent de lui en vue de rétablir et
d’assurer, autant qu’il est possible, l’ordre et la vie publics en respectant,
sauf empêchement absolu, les lois en vigueur dans le pays » (article 43 de la
4ème Convention de La Haye de 1907).
-De
plus et surtout la Cour d’appel explique pourquoi « l’occupation » de la Judée
Samarie par Israël ne viole aucune loi
internationale.
L’OLP, pour expliquer que
l’occupation est illégale, soutient qu’Israël viole de nombreux articles de la Convention de Genève, ainsi que ceux
du Règlement annexé à la IVème
Convention de La Haye de 1907 et de 1954
Pas
du tout ! répond la Cour d’appel de Versailles qui précise que
:
Premièrement, l’ensemble de ces textes
internationaux sont des actes signés entre Etats, et que les obligations ou
interdictions qu’ils contiennent s’adressent aux Etats. Ni l’Autorité
palestinienne, ni l’OLP n’étant des Etats, aucun
de ces textes ne s’appliquent à eux.
Deuxièmement, rappelle encore la Cour, ces
textes s’adressent « aux parties contractantes », c’est à dire aux deux parties
qui les ont signés – et là encore, ni l’OLP ni l’AP n’ont jamais
signé ces documents.
-Le
droit humanitaire n’est pas violé non plus affirme la Cour en réaction au fait
que l’OLP, a tenté en dernier
recours de se retrancher sur les normes
humanitaires. Certes, les Conventions de Genève et la Convention de La Haye sont
applicables en droit français, mais ces conventions ne contiennent que des
obligations à la charge des Etats, et la
faculté pour les individus de s’en prévaloir n’était pas
évoquée.
-Finalement, dit la Cour, « ces
normes internationales conventionnelles ne donnent pas au peuple palestinien
que l’OLP représente, le droit de les invoquer devant
une juridiction. »
La
Cour d’appel condamne donc en conséquence l’AFPS (Association France Palestine
Solidarité) et l’OLP à verser 30 000 euros à
Alstom, 30 000 euros à Alstom Transport, et 30
000
euros à Veolia Transport.
Z.T.
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