vendredi 21 décembre 2012
Malgré le vote de l’ONU la "Palestine" est loin de devenir un Etat.
Comme on s’en souvient lors de sa réunion hebdomadaire à Jérusalem le 2 Décembre dernier, le gouvernement a adopté une résolution rejetant complètement la résolution de l’ONU reconnaissant de facto l’autorité palestinienne comme état souverain et indépendant.
Dans son allocution d’ouverture, le premier ministre Netanyahu a déclaré : "Israël ne permettra pas que la Judée et la Samarie deviennent une base à partir de laquelle des missiles terroristes puissent être lancés sur des villes israéliennes. Il n’y aura pas d’état palestinien tant qu’Israël ne sera pas reconnu comme état juif, et qu’il n’y est pas un engagement signé mettant fin au conflit".
Cette résolution adoptée par le conseil des ministres mentionne entre autres : "Le peuple juif a un droit naturel, historique et juridique dans sa patrie avec sa capitale éternelle Jérusalem. L’état d’Israël en tant qu’état du peuple juif a des droits et des revendications en Judée Samarie, territoires qui sont encore en litige . La résolution adoptée par les Nations Unies ne change en rien le statut de ces zones contestées, pas plus qu’elle ne porte atteinte au droit de l’état d’Israël et du peuple juif sur ces zones reconquises par Israël à la suite d’une attaque des pays arabes victorieusement repoussée".
Ceux sont là des conclusions qui ont l’assentiment complet des experts en Droit international qui soulignent que la dernière résolution de l’ONU n’a pas créé un état palestinien et n’a pas non plus accordé un nouveau statut aux Palestiniens. Toutes les résolutions de l’Assemblée générale, et notamment celle-ci ne peuvent déterminer ni dicter au Droit international sa mise en pratique sur le terrain.
Ces experts rappellent que les zones de Gaza et de la Cisjordanie (Judée et Samarie) n’ont jamais été définis et reconnus, sur le plan juridique comme des territoires palestiniens souverains. Ils resteront tels tant qu’Israël et les palestiniens se disputent ces zones en conflit.
Après ce vote ni le statut d’Israël dans les territoires, ni celui des Palestiniens n’a été changé ou modifié. Rappelons à ce propos que les résolutions 242 du Conseil de sécurité des Nations unies (1967) et 338 (1973) ont appelé les parties à œuvrer pour un accord négocié, et Israël et l’OLP ont accepté de régler toutes les questions pertinentes concernant l’avenir de ces zones et leur statut permanent que par la voie de la négociation directe.
La déclaration de dirigeants palestiniens qu’Israël est à présent devenu, du jour au lendemain, "un occupant du territoire sous souveraineté palestinienne" est sans aucun fondement.
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De plus, et nous l’avons signale dans un dernier courrier,les spécialistes en droit international nous ont fait remarquer que selon la Convention de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des Etats (reconnue comme part du droit international coutumier), un Etat en tant qu'entité du droit international doit posséder les éléments suivants :
-une population permanente,
-un territoire défini,
-un gouvernement unique et fonctionnel,
-la capacité d'entrer en relation directe avec les autres états.
Il est claire que ces conditions ne sont nullement remplies par cet Etat imaginaire que les Palestiniens ont soumis à la reconnaissance de l’Assemblée de l’ONU qui ne possède ni un gouvernement fonctionnel ni un territoire défini et reconnu et qu’il ne répond donc d’aucune manière aux conditions de la loi internationale.
En effet tant qu’existeront deux entités séparés, le Hamas dominant la bande de Gaza et le Fatah gouvernant en Cisjordanie (Judée et Samarie), tant que les deux « frères » ennemis sont à couteaux tirés militairement et idéologiquement, il est clair qu’aucun honnête observateur ne pourra raisonnablement soutenir la thèse étatique des Palestiniens.
Mahmoud Abbas a donc par cette démarche unilatérale créé tout simplement de faux espoirs qui ne pourront qu’approfondir au sein de la population palestinienne les frustrations et les déceptions.
Seul un climat de confiance mutuelle pourra permettre de reprendre sincèrement la voie des négociations pour s’acheminer enfin vers la paix dans notre région.
Z.T.
Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
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