Fabius :Rendre justice
aux Palestiniens pour résoudre le Conflit.
"Dans le Conflit
du Proche Orient, la justice n’est pas rendue aux Palestiniens il faut être
clair », a déclaré jeudi dernier le ministre français des Affaires
Etrangères sur France Inter.
Une déclaration qui
laisse entendre que ce conflit provient entre autres d'une injustice faite aux
Palestiniens. C'est là faire fi des véritables raisons du conflit dont voici
un rappel à transmettre à M.Fabius :
Après la première
guerre mondiale, le Proche Orient qui était jusqu’alors sous l’emprise de
l’Empire ottoman fut découpé pour créer les pays que nous connaissons
aujourd’hui (la Syrie, le Liban ,l’Irak ) .Pour ce qui était de la Palestine,
sur ses deux rives du Jourdain, la Société des Nations, décida en avril 1920,de
la destiner à la création d’un Foyer National Juif “compte tenu des liens
historiques du peuple juif avec la Palestine “. Elle fut donc, à cette fin,
confiée en Mandat à la Grande Bretagne qui devait mener à bien la mise en
application de cette décision.
C’est alors que commencèrent les pressions du monde arabe pour torpiller ce projet : il était impensable pour ce monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à ”leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement.
En 1922, à la suite de ces pressions politiques, les Arabes palestiniens se virent octroyer un Etat sur 80 % du territoire de la Palestine mandataire, toute la partie à l’Est du Jourdain qui prit le nom de Jordanie. Le feu roi Hussein le répétait en toute occasion : "La Jordanie est la Palestine”.
Il ne restait donc pour l’établissement du Foyer National Juif que la partie Ouest de la Palestine, entre le Jourdain et la mer.
Mais les pressions politiques arabes ne cessèrent pas pour autant. Les Juifs durent se résigner à une deuxième amputation en 1947 : bien que le plan de partage de l'ONU ne leur attribuât que 10 % de la Palestine mandataire, ils acceptèrent le compromis onusien. Mais constants dans leur refus de toute possibilité d’une souveraineté juive, les Arabes le rejetèrent et lancèrent une attaque concertée pour détruire, le minuscule Etat juif qui venait de naître.
A l’issue de cette guerre furent fixées les lignes de cesser le feu pour l’Etat d’Israël, l'Egypte s'emparant de la bande de Gaza et la Jordanie de la Judée et de la Samarie rebaptisées Cisjordanie .Cette situation durera de 1948 à 1967 mais aucun pays arabe n’accepta pour autant de faire la paix avec Israël.
C’est alors que commencèrent les pressions du monde arabe pour torpiller ce projet : il était impensable pour ce monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à ”leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement.
En 1922, à la suite de ces pressions politiques, les Arabes palestiniens se virent octroyer un Etat sur 80 % du territoire de la Palestine mandataire, toute la partie à l’Est du Jourdain qui prit le nom de Jordanie. Le feu roi Hussein le répétait en toute occasion : "La Jordanie est la Palestine”.
Il ne restait donc pour l’établissement du Foyer National Juif que la partie Ouest de la Palestine, entre le Jourdain et la mer.
Mais les pressions politiques arabes ne cessèrent pas pour autant. Les Juifs durent se résigner à une deuxième amputation en 1947 : bien que le plan de partage de l'ONU ne leur attribuât que 10 % de la Palestine mandataire, ils acceptèrent le compromis onusien. Mais constants dans leur refus de toute possibilité d’une souveraineté juive, les Arabes le rejetèrent et lancèrent une attaque concertée pour détruire, le minuscule Etat juif qui venait de naître.
A l’issue de cette guerre furent fixées les lignes de cesser le feu pour l’Etat d’Israël, l'Egypte s'emparant de la bande de Gaza et la Jordanie de la Judée et de la Samarie rebaptisées Cisjordanie .Cette situation durera de 1948 à 1967 mais aucun pays arabe n’accepta pour autant de faire la paix avec Israël.
En 1967 l’Egypte
pris l’initiative d’une attaque armée contre Israël avec le concours de la Syrie
et de la Jordanie dans le but déclaré de le détruire. Israël réussit à contenir
cette offensive concertée, repoussant ses attaquants au-delà du Jourdain et des
hauteurs du Golan ainsi que de la péninsule du Sinaï. C’est alors qu’on commença
à parler d'un "Peuple palestinien" comme "fer de lance" de la lutte du monde
arabe contre Israël.
En réaction l’opinion publique occidentale adopta, dans son ensemble, une attitude critique vis-à-vis d’Israël, substituant à l’analyse des racines véritables du conflit, une structure de pensée pertinente aux universaux occidentaux en vogue, à savoir: colonialisme, invasion, occupation, violation des droits de l’homme etc.
Un doigt accusateur était pointé sur Israël (qui n’avait fait que se défendre contre une attaque qui visait à le détruire), passant sous silence le refus permanent des Arabes de négocier un quelconque accord de paix avec l’Etat juif. Et pourtant, s’il en fallait confirmation, en septembre 1967, le Sommet arabe réuni à Khartoum décidait, officiellement et ouvertement, des fameux trois "NON": non à la négociation, non à la réconciliation et non à la reconnaissance d'Israël.
En 1974, l'OLP approuva le "plan par étapes", autrement dit, accepter dans un premier temps l'établissement d'un Etat palestinien en “Cisjordanie” et à Gaza pour faciliter la destruction d'Israël.
En réaction l’opinion publique occidentale adopta, dans son ensemble, une attitude critique vis-à-vis d’Israël, substituant à l’analyse des racines véritables du conflit, une structure de pensée pertinente aux universaux occidentaux en vogue, à savoir: colonialisme, invasion, occupation, violation des droits de l’homme etc.
Un doigt accusateur était pointé sur Israël (qui n’avait fait que se défendre contre une attaque qui visait à le détruire), passant sous silence le refus permanent des Arabes de négocier un quelconque accord de paix avec l’Etat juif. Et pourtant, s’il en fallait confirmation, en septembre 1967, le Sommet arabe réuni à Khartoum décidait, officiellement et ouvertement, des fameux trois "NON": non à la négociation, non à la réconciliation et non à la reconnaissance d'Israël.
En 1974, l'OLP approuva le "plan par étapes", autrement dit, accepter dans un premier temps l'établissement d'un Etat palestinien en “Cisjordanie” et à Gaza pour faciliter la destruction d'Israël.
En 1993, le chef de
l’OLP, Arafat signa les accords d'Oslo puis expliqua peu après, dans une
mosquée de Johannesburg, que pour lui, Oslo n'était que la répétition du pacte
signé entre le prophète Mohammed et la tribu qurayshite en 629 : une trêve
(houdna ) signée en position de faiblesse pour mieux vaincre l'ennemi, le temps
venu. Rien d’étonnant donc que même le feu Fayçal Husseini, dirigeant
palestinien, célébré par les médias pour sa “modération”, ait pu déclarer au
journal égyptien,”Al Arabi” du 2 juillet 2001 que les Accords d'Oslo étaient “un
cheval de Troie”, destiné à pourvoir les Palestiniens d'une base territoriale
pour conduire une guérilla permanente qui devrait aboutir à la création d'un
Etat palestinien sur les ruines d'Israël ?
La propagande arabe n’a pas eu grand mal à convaincre l’opinion publique occidentale que les implantations juives étaient la cause principale du conflit.
Mais voilà, c’est précisément après qu'Ehoud Barak alors premier Ministre se soit engagé en Juillet 2000 à les démanteler, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza que les Palestiniens déclenchèrent “l’Intifada al-Aqsa”, une guerre utilisant des bombes humaines explosant dans les concentrations de population civile en Israël….Les Palestiniens ne pouvaient accepter la seule condition posée en contre partie par Barak : ”La fin du conflit”.
Rappelons qu’en 2008 Ehud Olmert à son tour proposa de nouveau à Abbas ce même plan de paix qui fut également rejetée par l’OLP, Mahmoud Abas dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 ayant déclaré que « les écarts étaient encore importants ».
Il est donc clair que c'est ce refus de l'existence même d'Israël qui est la véritable racine du conflit palestino-Israélien.
C’est dire combien ardu semble être le chemin vers une solution pacifique avec les Palestiniens. Il n’est cependant pas démuni, réalisme aidant, de toute ouverture d’espoir. Les accords de paix avec l’Egypte et la Jordanie sont là pour en témoigner.
La propagande arabe n’a pas eu grand mal à convaincre l’opinion publique occidentale que les implantations juives étaient la cause principale du conflit.
Mais voilà, c’est précisément après qu'Ehoud Barak alors premier Ministre se soit engagé en Juillet 2000 à les démanteler, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza que les Palestiniens déclenchèrent “l’Intifada al-Aqsa”, une guerre utilisant des bombes humaines explosant dans les concentrations de population civile en Israël….Les Palestiniens ne pouvaient accepter la seule condition posée en contre partie par Barak : ”La fin du conflit”.
Rappelons qu’en 2008 Ehud Olmert à son tour proposa de nouveau à Abbas ce même plan de paix qui fut également rejetée par l’OLP, Mahmoud Abas dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 ayant déclaré que « les écarts étaient encore importants ».
Il est donc clair que c'est ce refus de l'existence même d'Israël qui est la véritable racine du conflit palestino-Israélien.
C’est dire combien ardu semble être le chemin vers une solution pacifique avec les Palestiniens. Il n’est cependant pas démuni, réalisme aidant, de toute ouverture d’espoir. Les accords de paix avec l’Egypte et la Jordanie sont là pour en témoigner.
Mais pour cela il
faudrait que dans l’opinion publique occidentale, ceux qui s’acharnent à
considérer ce conflit comme “une lutte anticolonialiste du Peuple
palestinien contre l’occupation et l’oppression à qui il fallait rendre
justice", prennent enfin conscience de la véritable raison du conflit, à
savoir le refus de l’existence même d’Israël. et la faisaient valoir en toute
occasion, clairement et sans ambages en mettant tout en œuvre pour la
neutraliser.
N’est-il pas prouvé
que poser clairement les données d’un problème est la condition primordiale
pour s’acheminer correctement vers sa solution ?
Z.T