Les
traces archéologiques du lien des Juifs à la Terre d’Israël
Dans
un article publié dernièrement, intitulé "Douzième lettre/ Les écueils et
l'espoir", Daniel Sibony traite du Conflit au Proche-Orient. Il y affirme entre
autres :
"
Il faut encore questionner les droits du peuple juif sur cette terre là et même
y a-t-il un peuple juif ?
Certains
le nient en arguant qu'il n'est pas conforme à la notion normale de peuple : une
terre, une langue, une histoire commune. En fait, c'est un peuple normal et
anormal ; il satisfait à cette notion d'une façon évidente et singulière : les
Juifs, à travers leurs diasporas, tiennent un fil historique commun, lié à leur
sort mouvementé dans chaque pays, avec souvent le même schéma persécuteur.
Ce
fil passe par un fil d'écriture, celle du Livre qui les « lie », la Bible, qui
leur sert aussi de langue commune : ils ne la parlent pas toujours, mais ils en
tiennent des signifiants, et sont tenus par eux. Parmi ces signifiants, deux
semblent essentiels : Juif et Israël ; pour beaucoup, cela suffit. C'est ce qui
fait que cette terre est dite d'Israël, depuis quarante siècles, même si les
Juifs ne l'ont pas toujours habitée, parce qu’on les en empêchait.
Cette
terre, nommée comme la leur des milliers de fois dans la Bible, a fonctionné
comme leur terre, même à distance. De fait, les Juifs ont des rapports à la fois
étroits et distants avec les traits standards qui définissent un peuple. Et
cette souplesse extrême, vécue par certains comme identité morcelée, incertaine
voire angoissante, fait dire à des théoriciens – qui donnent ou qui refusent le
titre de peuple –, que celui-ci n'en est pas un ; et que sa terre n’est la
sienne que dans un livre religieux, qui n'engage en rien des
athées".
Cet
approche laissant incertain le lien du peuple juif à la Terre d’Israël m’a surpris car comme on le sait la présence du peuple d’Israël en Palestine,
Terre de Canaan, remonte pour le moins à 1200 av. J-C et sa souveraineté sur
cette Terre date de l’établissement du Royaume d’Israël en 1005 environ av.
J-C.
Pour les "athées" et ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah * datée de 1210 av. J-C., ou celle de Mesha **, roi de Moab, datée de 830 av .J-C ,ou encore celle de Tell Dan *** datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques écrits, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d’Israël parmi les Etats de cette région, avec ses rois et ses combats, pratiquant la même religion et parlant la même langue qu’aujourd’hui.
La destruction du Premier Temple par les Babyloniens en 586 av. J-C. et celle du Second Temple par les Romains en l'an 70 de notre ère, ne mirent pas fin à la présence juive en Terre d'Israël.
Depuis, la reconquête du pays devint l'aspiration suprême du peuple juif dispersé. Le "retour à Sion” est resté le fervent souhait exprimé dans les prières quotidiennes et à l’occasion de toute célébration nationale ou même familiale (la formule de condoléances: “Puisse la reconstruction de Jérusalem t’apporter réconfort “ étant caractéristique de cet état d’esprit .
Pour les "athées" et ceux que le récit biblique laisse sceptiques, on rappellera que ce sont là des faits attestés par des vestiges archéologiques, tels, entre autres, que la stèle du Pharaon Méneptah * datée de 1210 av. J-C., ou celle de Mesha **, roi de Moab, datée de 830 av .J-C ,ou encore celle de Tell Dan *** datée du 9eme siècle av. J-C.
Dans tous ces témoignages archéologiques écrits, et dans bien d’autres autour des vestiges du Second Temple à Jérusalem, il est fait mention, comme dans la Bible, d’Israël parmi les Etats de cette région, avec ses rois et ses combats, pratiquant la même religion et parlant la même langue qu’aujourd’hui.
La destruction du Premier Temple par les Babyloniens en 586 av. J-C. et celle du Second Temple par les Romains en l'an 70 de notre ère, ne mirent pas fin à la présence juive en Terre d'Israël.
Depuis, la reconquête du pays devint l'aspiration suprême du peuple juif dispersé. Le "retour à Sion” est resté le fervent souhait exprimé dans les prières quotidiennes et à l’occasion de toute célébration nationale ou même familiale (la formule de condoléances: “Puisse la reconstruction de Jérusalem t’apporter réconfort “ étant caractéristique de cet état d’esprit .
* La stèle de Méneptah est un hymne à ce
treizième fils et successeur de Ramses II et a été érigée en l'an 5 de son règne
(soit vers -1210).Elle commémore sa campagne militaire victorieuse en Libye et
au pays de Canaan,mentionnant entre autres :"Canaan est dépouillé de tout ce qu'il avait de mauvais.
Ascalon est emmené,Gezer est saisie,Yenoam devient comme si elle n'avait jamais
existé. Israël est détruit, sa semence même n'est
plus" .
**La
stèle de Mesha découverte en Jordanie,
décrit comment le royaume de Moab a été conquis par Omri, roi
d'Israël, en conséquence de la colère du Dieu Chemosh et les victoires
de Mesha sur le roi Hehav , fils d'Omri,
et sur les hommes de la tribu de Gad à Ataroth, Nebo et
Jehaz.
***La
stèle de Tel Dan contient une inscription araméenne qui commémore la victoire au
IXe siècle av. J.-C du roi Hazaël, souverain de Damas sur le royaume
d'Israël, descendant de la dynastie du Roi David ( Beit
David).
Z.T.
Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)www.zvitenney.info
Ambassador of Israel (ret)www.zvitenney.info