jeudi 26 septembre 2013

Sur les négociations avec les Palestiniens Sur les négociations avec les Palestiniens

 Sur les négociations  avec les Palestiniens

Au cas où vous n’auriez pas encore vu l’interview donné dernièrement au Jérusalem Post par le Ministre Steinitz sur le sujet, voici certaines de ses remarques qui me semblent tout à fait pertinentes : 

 "….J’espère me tromper, mais les intentions de Mahmoud Abbas me paraissent douteuses. On a bien vu le temps et les pressions qu’il lui a fallu pour accepter de retourner à la table des négociations. Il y a également autre chose. Alors même que nous parlons de ces pourparlers, que la ministre de la Justice Tzipi Livni et le négociateur palestinien Saeb Erekat se sont rendus à la Maison Blanche pour se dire des belles choses en anglais, l’incitation à la haine contre Israël, contre ses citoyens et contre les Juifs, ne fait qu’empirer. L’antisémitisme progresse, non pas à Gaza dans les écoles du Hamas. Non ! En Cisjordanie, dans les écoles et les médias d’Abbas.

Mon ministère surveille l’incitation à la haine palestinienne et publie un rapport tous les 6 mois. La semaine dernière, je l’avais sous les yeux. Vous lisez cela et vous avez envie de tout laisser tomber. On se dit : comment peut-on tenir des négociations de paix et parler de coexistence ? Tout ce qui se dit entre les lignes dans les livres d’écoles d’Abbas, c’est qu’un jour Israël disparaîtra et que les Palestiniens retourneront à Haïfa, à Jaffa, à Beersheva, à Tibériade, Safed, Eilat, Beit Shéan et Ashdod. Pendant que nous négocions, ils éduquent leurs jeunes générations à la haine d’Israël, à l’idée qu’en fin de compte les Juifs seront éliminés de Palestine, du Proche-Orient ou éliminés tout court. C’est cela le sous-texte. Et parfois, c’est même dans le texte.

Lorsqu’on évoque cela avec d’autres, par exemple des diplomates européens, on s’entend répondre qu’ici aussi certains parlent du Grand Israël ou que certains rabbins tiennent des réponses racistes. Cette réponse me met hors de moi. C’est un ministre des Affaires étrangères que je ne nommerai pas qui m’a dit cela. J’ai été très clair : c’est un mensonge et une déformation de la réalité. Je ne dis pas que l’on ne peut pas trouver quelques exemples en Israël, des extrémistes qui tiennent des propos extrêmes contre les Arabes. Mais vous ne trouverez pas d’appel à l’extermination des Arabes ou de la Palestine dans notre système scolaire, dans les manuels ou les sites Internet. C’est une différence capitale.
- Si telle est la tendance actuelle, y a-t-il une raison de penser que les pourparlers réussiront ?

C’est une très bonne question. Lorsque le Premier ministre Binyamin  Netanyahou reçoit des visites de l’étranger, il dit toujours, et avec raison, qu’il est important de comprendre la nature du conflit. La source du conflit israélo-palestinien, ce n’est pas les implantations, la frontière ou l’occupation. Pourquoi ? Parce que ce conflit a commencé il y a 100 ans, alors qu’il n’y avait pas d’implantations en Judée-Samarie.
Il mentionne toujours que dans les années 1930, le grand mufti de Jérusalem, le leader palestinien dominant d’alors, soutenait ouvertement les nazis, affichait la croix gammée à Jérusalem, avait voyagé à Berlin pour rencontrer Hitler.

Après le procès de Nuremberg, on a appris qu’ils avaient même évoqué l’extermination des Juifs lors de cette rencontre et que le mufti avait encouragé Hitler dans cette voie.
L’antisémitisme et le refus de reconnaître les droits fondamentaux des Juifs ont commencé bien avant l’« occupation » de 1967. Les Palestiniens ont refusé de reconnaître notre existence après le plan de partage de 1947, et il y a eu de nombreux actes terroristes jusqu’en 1967. C’est pourquoi la question est surtout de savoir si Mahmoud Abbas et le peuple palestinien sont prêts à un compromis historique. Compromis où ils reconnaîtraient non seulement Israël, mais aussi le droit d’Israël à exister. On ne peut reconnaître ce droit sans reconnaître l’existence du peuple juif et son droit à posséder un pays qui lui est propre.

A l’heure actuelle, Abbas ne reconnaît pas le droit d’Israël à exister. Il reconnaît que l’Etat existe, à la manière des Iraniens (même ceux qui veulent vous exterminer sont bien obligés de reconnaître que vous existez, puisqu’on ne peut pas détruire ce qui n’existe pas). Mais Abbas reconnaît-il le peuple juif ? Non. En général, il ne dit même pas le mot « juif » ou « peuple juif ». Si on le pousse dans ses retranchements, en anglais, il dira qu’il y a une religion juive ou des gens qui pratiquent la religion juive. Car s’il reconnaissait le peuple juif, alors ce dernier aurait peut-être les mêmes droits que le peuple palestinien. Et où est donc la patrie de ce peuple juif ?

- Pensez-vous que tout cela peut changer dans les 9 mois alloués aux négociations en cours ?

Je ne sais pas. Je pense que cela aurait dû arriver au début des négociations, ou même avant. Nous ne voulions pas fixer de préconditions, mais je pense que la reconnaissance mutuelle est une précondition à tout dialogue authentique. Il faut d’abord se reconnaître mutuellement et ensuite élaborer des solutions.
Aujourd’hui la situation est la suivante : nous avons reconnu le peuple palestinien, ses droits fondamentaux, y compris ses droits nationaux, mais les Palestiniens n’ont pas reconnu le peuple juif et ses droits fondamentaux....."


Z.T.

jeudi 19 septembre 2013

L’Arabie Saoudite préoccupée par la "capitulation" occidentale dans l'affaire syrienne.

L’Arabie Saoudite préoccupée par la "capitulation" occidentale dans l'affaire syrienne. 

Tout en gardant l'anonymat ,un membre de la famille royale saoudienne a dernièrement fait entre autres les remarques suivantes au sujet de l’affaire syrienne. C’était  durant un entretien avec Mordechai Kédar, un journaliste israélien ami :    

" …. Grâce à un soutien financier intensif aux forces  rebelles en Syrie, l’Arabie Saoudite a réussi  à mettre Assad dans une situation militaire et une tension telle qu’elle l’a poussé à utiliser des armes chimiques apocalyptiques le 21 août, car Damas étaient sur le point d’être conquise.
En effet, entrées par un pays voisin, des forces entraînées, armées et équipées par l’Arabie saoudite se trouvaient le 20 août dans la banlieue Est de Damas. Assad a alors compris que s’ils ne détruisaient pas ces troupes, ensemble avec les civils qui servaient de bouclier humains, au moyen de gaz, ils allaient s’emparer des institutions gouvernementales, ce qui signifiait pour lui la fin de son règne et de sa vie.

Les Saoudiens ont donc vu leur victoire leur échapper au dernier moment par Assad qui a utilisé des gaz. C’est la raison pour laquelle ils sont si en colère contre Assad et contre l’Occident qui n’a pas agi immédiatement comme ils l’auraient voulu sans débat, sans votes, sans Congrès et sans Parlements. Ils soupçonnent Obama de n’avoir jamais voulu agir en Syrie et que tous ces discours enflammés sur les lignes rouges à ne pas dépasser n’étaient que des paroles qu’il n’avait pas l’intention de mettre en pratique.
 
…..Ils ont entendu les paroles du Président iranien « modéré, réformiste » quand il a déclaré cette semaine que l’Iran n’abandonnerait pas un iota sur ses droits nucléaires. Il attribue cette déclaration à l’attitude de faiblesse des Occidentaux dans la question syrienne. En fait l’Iran ignore complètement les Etats-Unis.

…. l’Iran est le grand gagnant du fiasco syrien, elle récolte les fruits de son succès en Irak car les milliers d’Américains qu’elle a tués en Irak entre 2003 et 2010 empêcheront les États-Unis d’intervenir en Syrie comme ils lui ont permis d’avoir un contrôle illimité sur l’Irak et la Syrie. Les Gardiens iraniens de la révolution se battent avec Assad en Syrie bien que ce soit une violation des résolutions du Conseil de sécurité et cela dans l’indifférence générale .


La famille régnante d’Arabie Saoudite est très préoccupée par la faiblesse occidentale vis-à-vis de la Syrie aujourd’hui qui reflète la façon dont l’Occident réagira si l’Iran nucléaire attaque l’Arabie Saoudite et les autres pays du Golfe ; c’est un test qui montre que les pays occidentaux n’auront ni la force ni le courage de sortir de leur passivité pour soutenir l’Arabie Saoudite quand cela se produira...."
 
Z.T.

lundi 9 septembre 2013

Des données encourageantes concernant Israël


Des données encourageantes concernant Israël *

l’INSS (The Institute for National Security Studies) a récemment publié un sondage  révélant que 93 pour cent des Juifs israéliens sont fiers d’être israéliens, estimant que la situation en Israël  n’a jamais été aussi bonne et cela se basant entre autres sur les données suivantes.

- Pour maintenir le renouvellement de la population d’un pays, les femmes doivent donner naissance à 2,1 enfants. Avec un taux de natalité de 2,65 enfants par femme, Israël est le seul pays avancé dépassant ce seuil de "remplacement" de la population.

- Pendant la récession des années 2008-2012, Israël a bénéficié d’une croissance de 14,5 pour cent du produit intérieur brut, enregistrant ainsi le taux de croissance économique le plus élevé de tous les pays de l’OCDE. Israël investit 4,5 pour cent de son PIB dans la recherche et le développement, soit le taux le plus élevé de tous les pays. Sa contribution mondiale dans les domaines de la technologie et de l’innovation est considérable.

- En raison des récentes découvertes de gaz et de pétrole Israël est, au dire de nombreux commentateurs, en voie de devenir "un des pays  riches du monde",avec des ressources qui renforceront sa  position  au niveau mondial.

- La Syrie et l’Égypte étant confrontées à des problèmes internes, la menace que ces deux pays représentaient à une certaine époque pour l’existence d’Israël, a pour le moment pratiquement disparu. Grâce à des stratégies novatrices, les attaques terroristes ont été pratiquement éliminées, de plus Tsaal,l'armée isrélienne, est de loin la plus forte et la plus efficace de la région.

- INSS estime que "l’écart entre la puissance d’Israël et celle de ses voisins arabes ne cesse de grandir".Même le dossier nucléaire iranien s’avère moins terrible qu’il n’y paraît. Étant donné la puissance tellement plus destructrice de l’arsenal nucléaire israélien et son système de missiles défensif en pleine croissance. Un échange de tirs nucléaires causerait certes de lourds dommages à Israël mais détruirait la nation iranienne.

- Dans les enquêtes d’opinion publique aux États-Unis, première puissance mondiale et principal allié d’Israël, Israël jouit d'un soutien 4 fois plus grand que celui accordé aux Arabes Palestiniens.

- Les tensions entre Ashkénazes et Séfarades ont baissé avec le temps en raison des mariages mixtes et des  interpénétrations culturelles. La question de la non-participation des Orthodoxes à l’effort national  est finalement en cours de traitement.

Les antisionistes et antisémites, les Palestiniens et les islamistes, les partisans d’extrême droite et d’extrême gauche devraient donc comprendre qu’ils sont  en train de mener contre Israël une bataille perdue d’avance.  L’État juif est en train de sortir gagnant de cet affrontement, car, comme le dit  en conclusion l’INSS, "le temps joue incontestablement  en faveur d’Israël". 

Le Directeur de l’INSS, le Prof. Ephraim Inbar, conclut cette étude en soulignant qu’Israël après 65 ans d’existence est sans nul doute "l’histoire d’une réussite peu commune". Un brillant avenir lui est réservé s’il persévère durant les futures générations à être guidé par l’esprit et la foi sioniste et à agir avec prudence dans l’arène internationale.
La paix lui serait certes bénéficiaire mais elle ne constitue pas une condition impérative pour assurer la continuité de son existence et de sa prospérité.

Z.T.

*Tiré des publications de l'INSS et de "Washigton Time"

samedi 7 septembre 2013

Un récent rapport de l'ONU sur le M.O. reste malgré tout axé sur Israël

Un récent rapport de l'ONU  sur le M.O. reste malgré tout axé sur Israël

On apprend que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est vu exposer dernièrement , un rapport sur la situation au Moyen Orient. Alors qu’en Syrie on tuait à l’arme chimique et que les rues du Caire étaient le théâtre d’affrontements, la cible principale de ce rapport restait, encore et toujours, Israël. !

C’est ainsi, le monde Arabe est à feu et à sang, on tue à Damas, au Caire, les islamistes sévissent à Tunis et à Benghazi, l’Iran continue son programme nucléaire mettant en danger l’Occident, l’Irak est l’objet d’un guerre entre chiite et sunnite, le Hezbollah perpétue des attentats au Liban, mais la seule préoccupation de l’ONU est comme toujours Israël et les « pauvres » palestiniens !

Quand on sait que plus de 80 % des résolutions de l’ONU sont consacrées à condamner Israël on ne s’étonne plus de l’absence d’analyses objectives de la situation dans la région dans ce genre de rapports qui, quoiqu’il en soit, se voient obligés de pointer en permanence un doigt accusateur sur Israël. Les horreurs véritables  dans les autres pays voisins passent sous silence et restent sans intérêt.... des juifs n’y étant pas impliqués.

En réaction à ce rapport une lettre de protestation a été adressée le 28 août 2013 à la Présidente du Conseil de sécurité par le Représentant permanent d’Israël auprès de l’ONU ,Ron Prosor où il mentionnait entre autres :

"Plus de 100 000 hommes, femmes et enfants ont été massacrés et plusieurs millions ont fui leur domicile. Au moment où le Sous-secrétaire général établissait son rapport d’août, le régime était accusé d’avoir utilisé des armes chimiques contre ses citoyens. Pourtant, seuls quelques paragraphes du rapport ont été consacrés au chaos qui règne en Syrie. Alors que les troubles et l’agitation règnent de Téhéran à Tunis, l’essentiel du rapport sur le Moyen-Orient est axé sur Israël et les Palestiniens."....et d'y relever, de surcroît, les nombreuses exagérations et fausses informations qu'il contenait.

Z.T.

 

mardi 3 septembre 2013

Le roi de Jordanie inquiet des remous qui agitent la région.



A l’heure où les conflits se multiplient dans le monde musulman, le roi de Jordanie Abdallah II a tiré la sonnette d’alarme contre les risques de destruction de l’Islam.
 C’était il y a quelques jours, lors d’une Conférence interreligieuse à Amman, rassemblant une centaine de dignitaires religieux sunnites, chiites et chrétiens, en provenance de 35 pays.

 Le roi de Jordanie a averti  que les violences ethniques et sectaires qui secouent les pays arabes, pourraient conduire à la « destruction » du monde musulman.
La guerre civile chez son voisin syrien, qui prend une tournure de plus en plus violente, inquiète spécialement la Jordanie. Le roi jordanien craint en effet que les combats traversent la frontière commune.

"Cette conférence se positionne dans le cadre de nos appels répétés pour rejeter et mettre fin à la violence intra religieuse, sectaire et ethnique, qui mènera assurément à la destruction du monde islamique", a déclaré Abdullah II.
Il a mis en garde contre le "danger de manipuler la religion à des fins politiques et de semer les graines de la division ethnique et religieuse, remplie de haine", appellant les Musulmans à respecter la Démocratie.

Dans ces propos du monarque jordanien on perçoit également,me semble-t-il, une certaine inquiétude pour son propre avenir.

Z.T.